mercredi 24 avril 2013

What happens now ? (ou quid du futur post mariage pour tous)





23 Avril 2013
L’assemblée nationale française vote le mariage pour tous, légalisant le mariage homosexuel.

23 Avril 2013 18H17
Alexia se jette dans les bras de Muriel. Elles s’embrassent  et pleurent de  joie.
Pour Alexia, le plus important n’est pas tant de pouvoir  être unie à celle qui partage sa vie depuis plus de 4 ans que d’être enfin reconnue aussi comme une citoyenne comme les autres, jouissant des mêmes droits.
Oui, elle demandera Muriel en mariage. Pour le geste, pour la protection, par amour et pour être comme tout le monde, unique mais semblable.

Juin 2013
Les premiers mariages sont célébrés dans les mairies. La liste d’attente de certaines mairies de grandes villes  s’étalent jusqu’à début janvier 2014.

24 Juin 2013
Hélène, invitée au mariage d’étienne et Ahmed, applaudit malgré le fait qu’elle a des réticences sur nombres de points, surtout vis-à-vis des enfants. Elle se souvient des manifestations sous le soleil en Avril pour éviter tout ça.
Ahmed n’arrive à peine à articuler son « oui » tellement il sanglote.
A les voir s’embrasser tendrement sous les applaudissements, Hélène ne peut s’empêcher de se demander si le mariage ne devrait pas être l’union de deux êtres qui s’aiment avant tout, l’union de l’Amour.

Juillet 2013
Le raz de marée des mariages se tarit assez rapidement.

Aout 2013
Des violences et des actes de dégradations se propagent à travers la France.
Le nombre des agressions homophobes augmentent drastiquement, principalement durant les célébrations. On déplore 5 morts et de nombreux blessés durant l’été particulièrement chaud.

8 Mai 2014
Josette secoue la tête. Elle savait bien que ça finirait mal cette histoire. On ne peut pas aller contre les lois de la nature et de Dieu. Elle regarde le faire-part qui traine sur le guéridon à côté de la photo de son défunt mari. Raymond n’aura pas apprécié non plus c’est sur, heureusement qu’il n’est plus là pour voir son propre fils se marier avec un autre homme. Sainte Mère de Dieu et il ose encore même poussez le vice à l’inviter à cette abomination.
Raymond l’aurait renié. C’est évident.
C’était pourtant un si gentil garçon, éveillé et curieux. Elle repense à sa joie lorsqu’il avait eu son doctorat. Qu’elle était fière, personne n’avait réussi à avoir une situation aussi belle dans la famille. Qu’elle était fière.
Ses yeux passèrent de la photo de Raymond au faire part.
Et si l’amour qu’elle portait pour son fils était plus important que ça ? Et si tourner le dos aux pécheurs, aux âmes en peine étaient  un plus grand péché  que celui d’être contre la nature.
Si après tout il y a de l’Amour, pourquoi  enterrerait-elle le sien. ? C’est son fils. La chair de sa chair, quoi qu’il fasse elle ne peut pas aller contre la nature elle-même. Celle qu’une mère doit aimer et protéger son enfant.  
Elle saisit péniblement la carte et la contemple. Peut - être pourra t’elle quand même aller le voir, elle se fait trop vieille pour vivre encore dans la rancœur.

Février 2015
Premier divorce homosexuel.

1er Mars 2015
D. est content, on commence à voir les fêlures du système. Ce qui avait failli arriver en avril 2013 ne serait tarder. On reconstruira ce pays sous une meilleure morale, comme avant et les pédés n’auront pas leur place dans l’ordre social. Il ne manque plus que quelques cas d’enfants abusés et on pourra enfin renverser cette loi insensée qui précipite la fin de notre civilisation.
Oui le temps va venir.

Juin 2016
Eric et Emmanuel demandent le divorce.  Cela faisait quelques années que le feu n’était plus là. Malgré les efforts pour tenter de  redresser la barre, le flot du train-train quotidien a fini par émousser le désir –beaucoup-, les sentiments-un peu-.
Au départ Eric ne voulait pas divorcer pour Gabriel, leur fils. Il n’a que 7 ans, il est tout petit et ne comprendrais pas.  Déjà qu’à l’école il est stigmatisé parce qu’il n’a pas de « vraies » mamans.
Emmanuel, lui, n’en peut plus. Il a toujours de la tendresse pour Eric et adore Gabriel mais il étouffe, il a besoin de partir mais il est arrivé à un point de non retour. La position n’est plus tenable, il n’y a plus de bonheur.
Gabriel écoute ses parents en les regardant avec de grands yeux marron. Il ne comprend pas trop pourquoi ses papas ne vont plus être ensemble. C’est nul mais d’un autre côté ils se criaient fort dessus souvent.
Gabriel sourit à ses papas. Après tout, ce qui est cool, c’est que maintenant, il devrait pouvoir avoir une place dans le gang des divorcés à l’école. Et mine de rien, c’est le plus gros groupe de la cour.

Janvier 2025
Devant la surpopulation mondiale et la baisse drastique des ressources naturelles, le conseil de sécurité encourage l’homosexualité et l’abstinence par diverses aides et avantages.

Eté 2026
Julien a honte. Ça lui est arrivé lors de la douche après le sport. Il a regardé Emma, la brune athlétique. Ses courbes, ses formes pleines, le téton brun qu’il aperçu au détour d’un savonnage.
Il est troublé. Il sent une érection naissante qu’il tente de cacher. Il tourne l’eau froide. Il en peut réprimer un petit cri alors que l’eau glaciale vient doucher son enthousiasme. Il n’ose plus la regarder de peur de trahir ses sentiments et ses désirs.
Comment va-t-il pouvoir expliquer ça à ses parents ?  Pourtant Marie et Myriam devraient comprendre que le corps féminin a des attraits redoutables.
Julien regarde rapidement à droite à gauche et espère que personne n’a remarqué son début d’érection. Le dernier hétérosexuel qui avait tenté de draguer une fille s’était fait jeté à terre et bourré de coups de pieds sous prétexte qu’il mettait en danger la survie du monde. Comme si vouloir juste aimer être avec une personne du sexe opposé  allait relancer la surpopulation mondiale d’un coup.
Julien veut juste plonger son nez entre les formes d’Emma et embrasser son corps et lui faire l’amour, approcher son sexe tendu de ses lèvres enfouies sous le délicat buisson de son pubis.
Cette nuit là, il se masturbera frénétiquement en pensant à ces seins lourds et essuiera avec honte sa semence à l ‘aide d’un mouchoir.  Il s’endormira rempli de frustration en rêvant d’un monde meilleur.

mardi 23 avril 2013

We are Family ( Ou comment j'ai du mal à comprendre les manifestants pour tous.)



Encore et toujours les manifestations contre le Mariage Pour Tous grâce à des manifestations Pour Tous (Y compris FN, groupes identitaires et extrémistes de tout poil- enfin au début), pour tous mais contre une minorité surtout.
S’il est évident qu’il y a des débordements de toutes sortes (poursuites, insultes, menace de- Oh my God- guerre civile… pour des gens concernés  par le bien être des enfants, je ne suis pas certain qu’ils saisissent bien ce qu’une guerre civile peut faire comme ravages), le débat agite les rues et le net et c’est quelque chose de bien.

Car c’est vrai  que le sujet est délicat et mérite d’être réfléchi et discuté.

Un référendum, pourquoi pas mais bon on sait bien que la peine de mort n’était pas un plébiscite des Français et  bien qu’entendre des gens – pire des politiques- parler de déni de démocratie parce qu’on avance les dates et que le parlement fait son travail n’est pas le meilleur argument pour assurer la validité du débat.

Car ce débat est en train de tourner à la flame war internet, mais en vrai.
Les gens balancent des arguments de plus en plus fallacieux au fur et à mesure que le ton monte. Ça troll sévère, même à l’assemblée (mon dieu « assassiner les enfants… », J’espère que ce n’est que de la légende urbaine).
Ça se chauffe pour un oui pour un non (guerre civile, va y avoir du sang… non mais sérieux et vous élevez des enfants comme ça ? Vous me faites peur...)
Bref, comme sur internet, on a tous le bon droit et on sera là jusqu’au bout avec des arguments plus ou moins (et plutôt moins que plus, des deux cotés) sensés et raisonnables.

Alors j’essaye de comprendre ce qui secoue les militants contre le mariage pour tous mais pour les manifestations pour tous.

Je laisse passer silencieusement la vulgaire homophobie  qui  refuse le simple mariage entre personnes du même sexe, là il est clair qu’on ne peut plus rien pour eux mais qu’ils se rassurent,  en cas d’apocalypse zombie, ils survivront  probablement  très bien à l’assaut des zombies bouffeurs de cerveaux.

Reste ben… le reste.

Comment justifier que deux personnes ne peuvent pas accéder au même statut civil s’ils en ont envie uniquement basé sur le fait que l’on considère que c’est sensé être entre un sexe et un autre  différent ?
Comment peut on refuser le même droit à d’autres sous prétexte qu’ils ne sont pas les mêmes ?

En quoi accorder ce droit brise quelque chose dans pour les gens qui ont aussi ce droit, pourquoi être si exclusif tout ca parce que la tradition veut ça ?
Est-ce que donner le droit de vote aux femmes a été aussi dur à faire avaler aux hommes ?

Même si tous ne veulent pas se marier, refuser ça ne tient pas debout, surtout qu’il s’agit de mariage civil et pas religieux. Ils n’avaient qu’a déposer la marque Mariage si ça les dérangeait qu’on appelle ça un mariage car au-delà du nom, c’est bien aussi le droit d’être reconnu comme des gens normaux et que la question de la sexualité ne doit pas rentrer en compte pour les droits (comme la religion d’ailleurs ainsi que la couleur de cheveux).

Après vient la délicate notion de PMA, GPA, de la famille avec le papa, la maman ou deux papas et deux mamans.
Et j’avoue encore avoir du mal encore avec les arguments contre cela.

Que l’on s’inquiète de casser un schéma parental traditionnel et des conséquences sur la psyché/comportement des enfants est tout ce qui est de plus normal.

Je n’oserai pas vous refaire le cours d’histoire familiale comme quoi le soit disant un papa, une maman, des enfants n’est pas si traditionnel que ça dans les faits et ce, même de nos jours. (cf billet précédent)

Alors le corps humain n’est pas source de vente et de marchandage. Certes, je suppose que toucher des aides et des primes pour la naissance ou plusieurs enfants ne comptent  pas, mais quid des aides médicales pour aide à la procréation pour les couples (même hétérosexuels) qui ont des problèmes pour concevoir ? 

Doit on aussi leur refuser un tripatouillage et leur renier le droit d’avoir des enfants possédant leurs propres gènes ? Oui la gestation peut avoir des dérives mais raison plus de contrôler et réglementer cela, car comment peut on vouloir faire des enfants et ne pas comprendre que d’autres peuvent avoir le même désir mais que des impératifs biologiques empêchent la réalisation de ce désir sincère ?

Comment refuser qu’une personne possède deux parents qui l’aimeront sous prétexte qu’ils sont du même sexe ?  Un enfant adopté par un parent seul sera élevé quand même au final par un autre parent.
J’entends aussi le problème du schéma parental et la santé mentale des pauvres enfants.
Je comprends un principe de précaution qui fait que l’on préfère ne pas prendre de risques concernant une chose aussi importante.

Mais comment croire qu’autoriser la famille homoparentale va tuer le schéma hétéroparental ?

Pourquoi condamner d’avance quelque chose sans avoir essayé ? Dans le cadre d’une adoption de toute façon, l’enfant sera suivi.

Les services sociaux et de l’enfance sont là aussi pour suivre au cas où des enfants auraient, car combien d’enfants de couples hétérosexuels sont névrosés, mal éduqués, perturbés par des parents seuls, qui s’engueulent, ne se parlent plus, divorcent, ou que sais-je ?

Pourquoi ne pas dans ce cas assumer la position jusqu’au bout et demander un permis parental pour être certain que l’enfant sera élevé avec de bonnes règles d’éducation et de morale ?

Comment vouloir qu’une personne qui aime un enfant et qui l’éduque et participe à sa vie ne puisse pas être reconnu comme un parent à part entière, avec les avantages qu’il pourra donner.

Est-ce si préférable de n’avoir que des enfants en attente d’être adopté ou être adopté par un parent seul (ce qui est déjà le cas de nombreux homoparents-ne nous voilons pas la face) plutôt que d’autoriser deux personnes qui aiment et désirent cet enfant de pouvoir être reconnu comme parents à part égale?
Pourquoi refuser à un enfant d’être aimé par plus de personnes, plus de membres de famille (des tatas, des grand parents, des cousins…) uniquement parce que la personne n’a pas le bon sexe (qui reste quand même un choix aléatoire de la nature).

Parce qu’au final, comprenez bien que tous les homos ne voudront pas se marier et/ou avoir des enfants.
Mais que ceux qui le veulent, le feront par choix, par amour, par désir et par envie d’être unis à une personne et d’élever un enfant comme tous les autres parents.

Et que, quand bien même un enfant  aura des « carences » vis-à-vis du schéma traditionnel, le fait d’être entouré de gens qui l’aime n’est il pas un risque que l’on peut tenter ? Un seul parent est il moins déstabilisant que deux, même s’ils ne sont pas de sexes différents ?

Au final, quels parents hétérosexuels pourraient honnêtement vouloir faire un enfant sans même se poser la question de savoir s’ils feront de bons parents et passer outre ce sentiment pour tenter l’une des plus formidable aventures qui soit ?




lundi 15 avril 2013

137 (ou un-trois-sept)




Le nom est le titre d’un album de The Pineapple Thief qui vient de ressortir et qui tourne dans mes oreilles actuellement. Un très bon album, le second du groupe qui contient bon nombre de morceaux intéressants dont le très bon et très long PVS. C’était le conseil musical du jour.
Mais ce n’est pas le but, le hasard fait qu’à ce jour, je passe le cap des 37 printemps (juste le jour où le printemps arrive enfin d’ailleurs, comme quoi une bonne chose n’arrive pas toute seule.)
Parmi les questions que l’on me pose souvent à cette occasion, c’est qu’est ce que ça fait ?
Il est intéressant de noter que cette manière de compter parfaitement arbitraire influe sur notre vie.
Ce sont plus les changements quotidiens, les poils blancs, la graisse difficile à éliminer, le front qui se dégarnit ou les aptitudes physiques qui ne suivent plus (- non pas celles là ! - je parle plus des genoux kaput, le souffle court, les lendemains de fête plus durs à récupérer…), qui sont plus remarquable qu’une date.
Une simple date qui pourtant marque les tranches, les catégories, fini les réductions, dans le monde du travail tu deviens obsolète, difficile à caser.
Nombres. Nombres Nombres.
Nous sommes soumis en tant que société à de nombreux diktats qu’ils soient de la Mode, des pressions sociales, vestimentaires ou monétaires, l’influence de la société capitaliste qui nous abreuve d’images falsifiées d’un bonheur nécessaire et idéal. (et je ne suis pas le dernier à tomber dedans croyez moi)
Les nombres bizarrement semblent être au centre de tout cela. Ne pas faire son âge, faire plus.
Combien tu gagnes, combien tu as de voitures, de maisons, de conquêtes ?
Les nombres servent à mesurer, cataloguer, indexer les paramètres de notre vie. Les heures de chaque jour, la paye, les factures, les codes, les numéros de téléphones.
Donc comme il est de bon aloi, on déclare qu’il faudrait que les nombres nous servent sans nous asservirent.
Ne pas se laisser conduire par des chiffres arbitraires.
Je vis ma vie avec peut-être trop de facilité et j’essaye toujours de le faire dans la félicité.
Ce n’est pas les nombres qui importent mais le bonheur et sa quête qui est primordiale, vivre, ressentir, explorer, créer et découvrir sans aucune mesure, sans quantifier car au final c’est impossible.
Qu’est ce que ça fait, alors ? Ça ne fait que des chiffres et des nombres qui s’ajoutent et qui ont une signification mais je refuse de me laisser gouverner par eux.
Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre (ou du moins qui espère l’être)

Bonjour chez vous./ Be seeing you.

dimanche 7 avril 2013

Preserve (ou pourquoi j'aime Julianne Moore d'un amour pur)

Assez de palabres inutiles et de sujets futiles comme le sidaction, la corruption politique ou le mariage pour tous-mais-pas-avec-tout-le-monde selon les gens pour parler un peu d'un sujet qui nous touche tous, la vieillesse.
En attente d'un bus, je vois le portrait de Julianne Moore ( que j'aime d'un amour pur depuis Magnolia et the Big lebowski) Pour la pub d'une grande marque dont la propriétaire pourrait avoir été abusée et délestée de quelques roupies.
Julianne ( oui je la tutoies, c'est normal je l'aime d'un amour pur on vous a dit) milite depuis quelques temps pour la non plastification des visages des femmes (surtout celles actrices à Hollywood, épicentre du domaine maléfique du Diktat de la Beauté.).
Sur cette photo, sans vouloir faire de publicité, on découvre la femme de 52 ans avec des rides.
Sisi.
La photo est bien sûr très mise en scène, maquillage probable, éclairage frontal mais elle a des rides.(bon c'est pas Jacques Higelin bien sûr , le but de la manœuvre est bien de vous faire voir qu'elle a que des ridules, des pattes d'oies naines et que la crème dont elle se tartine fait effet.)
Mais dans un souci de réalisme ou de logique, elle n'est pas photoshopée de partout, lisse et aussi inhumaine qu'elle pourrait être prise pour la nouvelle série Real Humans sans passer par la case casting.
Je ne sais pas où se situe la fine ligne entre ce qui a été retouché ou pas mais je dois avouer que ça m'a fait plaisir de voir une photo qui a enfin l'air plus réèlle que la majorité. Oui elle fait 10 ans de moins mais elle fait humaine, réelle, crédible malgré cette beauté qui semble intemporelle et ses magnifiques yeux dans lesquels on se perdrait (et où l'on croiserait probablement le photographe qui semble s'y refleter d'ailleurs)

Est-ce alors au moins un petit pas de l'industrie de l'Image qui se ferait vers l'acceptation que malgré tout les progrès notre corps et notre visage subissent les effets de la vie ?
Que la beauté ne se doit plus d'être une perfection inatteignable sans passer par un scalpel qui enlève au final toute l'émotion de l'existence en figeant de façon contre nature une partie de soi, créant un décalage étrange et perturbant ?
Serait ce simplement un pas pour que toutes les femmes (surtout) puissent enfin arrêter de se comparer à des images qui n'existent pas réellement ?
Que l'on peut essayer de se garder jeune tout en acceptant les petites ou grandes marques, en essayant non pas de les cacher mais de les accepter, de jouer avec et de faire de ce défaut un avantage (et c'est un type qui se dégarnit du devant qui vous dit ça) ?
Ce n'est pas évident bien entendu, ça ne changera pas du jour au lendemain mais j'ai l'espoir que désormais chaque femme verra Julianne et se dirait " tiens j'aimerais bien n'avoir que ses petites rides à son âge."
ça sera déjà beaucoup. Et ça sera grâce à Julianne. Et c'est pour ça que je l'aime.