A l'approche de la Saint-Valentin, je ne peux déroger à poster sur cette fête.
Si ma position sur la question est assez nette, je voudrais essayer de biaiser et de passer outre le traditionnel pour ou contre la fête mercantile des amoureux, débat qui de toute façon peut souvent s'élargir à de nombreuses autres commémorations.
Si l'on peut apprécier le fait qu'au moins une fois dans l'année on pense aux malades, à la courtoisie ou aux femmes battues, ces célébrations me font toujours malheureusement penser qu'elle sont nécessaires de part leur utilité.
En effet, si un jour ce genre de journée deviendrait naturellement quotidien alors on n'aura plus besoin de fixer une date dite de rappel.
Car l'amour et les cadeaux c'est tous les jours et surtout quand on peut et que l'on en a envie.
Sans vouloir faire de l'anti-conformisme et de l'anti-14 février, pour moi cette fête si mignonne n'a pas d'importance pour moi car elle est un peu tous les jours.
Je ne crache pas sur le concept (ou à la limite sur la récupération mercantile) mais je ne lutte pas contre non plus.
Le post d'aujourd'hui n'est pas qu'un bête défonçage de porte de célébration mercantile mais aussi une pensée pour des gens qui à travers le monde, connus ou inconnus qui ont, vont ou souffrent à cause de l'amour.
On en connaît tous, on est souvent passé par là nous aussi. Que cela soit une rupture fraîche ou ancienne, que ça soit le manque affectif symptomatique d'une trop longue solitude, on a tous une souffrance, un trou dans le coeur comme le dit si bien Fish qui laisse une trace.
C'est pour ça qu'en ce jour prochain d'allégresse amoureuse, il faudrait toujours et surtout faire ce que l'on désire et surtout respecter les autres.
La roue tourne, souvent hélas plus vite qu'on le voudrait et le bonheur laisse sa place au vide, à la douleur sourde, à la pièce manquante de cet organe qui semble porter en lui tous ces sentiments qui font de nous ce que nous sommes.
Je connais des gens qui vont avoir mal ce samedi, sûrement à cause du reflet que renvoie cette fête par rapport à leur condition sentimentale. Et je pense à eux en écrivant ce texte (qui déjà ne sera probablement pas, voir peu, lu et probablement pas par les personnes à qui il est dédié mais le but n’est pas là.)
Ce jour hélas ne sera aussi qu'un autre pour eux, un jour de plus avec ce trou au fond du coeur. Encore un autre jour parmi dieu sait combien d’autres encore.
Et on ne sait jamais vraiment quoi dire. Alors je laisse ma place au silence de mes pensées. Cue to exit.
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