Another day in the life. Après un vendredi épique fait de
bon son, de bières passables et de nouvelles rencontres, après un samedi
difficile où chaque jour vieillit
d’autant plus ce corps qui se fatigue de plus en plus vite. Se requinquer à
grand coup de coca et de pizza, comater en regardant guy de maupassant et un amour
de chez Swan.
Ne pas arriver à sortir le soir et craquer devant Nuevo cinema paradisio, superbe histoire
d’Amour (du cinéma et un petit peu d’un couple). La version longue donne toute
sa puissance à se récit initiatique d’un garçon amoureux de cinéma qui
réalisera sa vie tout en faisant des sacrifice (consenti ou non). Pas original
sur le développement malgré quelques jolies surprises mais diablement efficace
et très bien ficelé. Quel plaisir de se faire surprendre par un
Et malgré des heures raccourcies de sommeil, malgré le froid
et la chaleur au combien attirante de la couette, décider de se bouger un peu
et sortir.
S’habiller chaudement et partir vers le soleil brillant au
dessus d’un Paris encore assoupi.
Faire brûler les poumons et les cuisses au son d’une chorale
espagnole improvisée.
Revenir, se doucher et cavaler pour aller voir le film de
fin du monde bobo-hipster par excellence (4H44
d’Abel Ferrara donc… Sérieux, écrivain- peintre, appartement new-york avec ascenseur
et livraison à domicile, Campbell et le Dalaï Lama, la couche d’ozone… come
on…) avec toujours cet horrible fondu au blanc qui semble être au film de fin
du monde ce que à la scène de l’aéroport est à la comédie romantique. Ça va
être dur d’y couper je crois…
Et après si peu de temps et tant de choses à faire…
repasser, trier, répondre, avancer et finir sur un Lautner parce que bon, il
fallait quand même. Bébel et le Chin Maï de Morricone.
Encore des Journées remplies et qui passe vite, trop vite.
Et pourtant je me sens vidé, voir vide. Déprime pré noël ou post changement
horaire, j’ai du mal à me concentrer et à me motiver pour faire, bouger.
Une chape de froid virtuel, probablement la diminution de la
luminosité, semble recouvrir mon être et me prendre dans ses bras pour me lover
dans une douce et chaleureuse entropie. Là où personne ne viendra se préoccuper
de moi. Si difficile de garder les yeux ouverts et de lutter. Lutter alors
qu’il est plus facile de rester immobile, au chaud, loin des soucis, du fracas
de la réalité de la vie. Fermer ses yeux et s’endormir.
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