La nuit tombe. Sombrer dans un sommeil sans rêve. Ou souffrir de troubles et se réveiller. Questions , interrogations sur maintenant, hier, demain, un peu plus tard, dans le futur.
Où aller, que faire, comment faire... Beaucoup, beaucoup trop de questions assaillent ma tête. Il est trop tôt.
Je profite de la chaleur de la couette et j'enfouis ma tête dans le coussin moelleux.
Seul dans le noir, j'essaye de me rendormir au son faible d'un groupe de pop.
Et si demain je n'étais plus là. Si jamais le sommeil sans rêve se faisait sans réveil.
Tellement de choses peuvent arriver.
On ne sait jamais pour combien de temps nous sommes là, un jour, une heure, 100 jours, 100 ans.
Essayez de profiter de chaque sensation journalière et de faire chaque jour un jour unique, avec ses avancées.
Je ne sais pas pour combien de temps je suis encore là. Ni vous. ni ce monde là que l'on détruit à petit feu en y faisant à peine attention.
Car on a toujours l'impression que tout sera là, toujours, sans véritablement de changement.
Mais une attaque, un virus, une voiture, une explosion nucléaire, armageddon... Tout bascule si vite.
Et pourtant, au milieu de la nuit, se dire que même si on disparait, oublié et sans laisser un héritage, aucune trace indélébile si ce n'est que quelques larmes dans la pluie, des traces de pas sur le sable qu'une vague sans remords ni regret viendra effacer petit à petit.
Futilité que toute matérialité, reste seulement notre corps et tout ce qui peut le toucher et le meurtrir. Impulsions électriques et cellules bourdonnantes, transport d'informations diverses qui nous mènent à notre souffrance en silence.
Rien de bien nouveau sous le soleil ou dans le froid nocturne de la ville lumière.
Un bourdon butine de rose en rose, des sacs gorgés de pollen sur ses pattes.
Ainsi va la vie qui se propage et se recréée, Sic Transit Gloria Mundi.
Seule lumière palpable dans les ténèbres de mes errements nocturnes, cette certitude que malgré tout le vie perdurera, sous une forme ou sous un autre.
La mort c'est l'opposée de la naissance mais la vie elle, continue sans fin, ici ou ailleurs partout , dans cet univers ou dans un autre. Sans poule, sans oeuf, juste une immense continuité qui engloutit tout sur son passage.
Vanité suprême de l'homme de se croire important, supérieur à toute chose et à ses frères et sœurs imparfaits qui partagent son sort et son destin.
On repartira tous dans le néant magmatique de mondes sans réèlle fin.
Le jour se lève et c'est déjà demain.
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