SEE ME :
Suite à la fin de lecture de la trilogie Kane from old mars de Moorcock, délicieux pastiche de Burroughs couplé à du bastable, j'entame (et pour quelques temps je suppose), Méditations métaphysiques de Descartes.
Coté BD et comics, intégrale Tom strong, LoEG the black dossier et quelques GN comme exit wounds et Silverfish.
HEAR ME :
Un peu de découverte de Haydn, du Bizet, fin du matraquage d'Ayreon (voir mon autre blog), l'excellent concert (mais hélas trop court) de Aviv Geffen (avec le reste de blackfield -steven wilson compris -) m'a bien évidemment poussé à réécouter Blackfield ii.
La première partie a été bien assurée par Nicolas chapel (of Demians) en acoustique. Concert énergique et fantastique, vivement l'album en anglais de Aviv (qui est suffisamment narcissique pour offrir ses T shirts à son effigie...)
Sinon quelques nappes de nostalgie neo prog avec the Jewel remasterisé de Pendragon.
www.pendragon.mu
http://www.demiansmusic.com/
http://www.blackfield.org/
http://www.avivarchive.co.il/
www.ayreon.com
TOUCH ME
Les belles sensations dernièrement, une belle nostalgie métaphysique avec un marathon Twin peaks, la découverte de deux beau films de 'maison hantée' avec dementia 13 de FF Coppola produit par Corman et la maison de tous les mystères (avec vincent Price) couronnée par le visionnage du toujours terrifiant Hauting of Hill House, délicatement traduit par la maison du diable.
Et comme rien n'est plus poignant que le spectacle vivant, Le roi lion. Spectacle si peu original par rapport au film de Disney, spectacle grandiose rythmé par des belles chansons d'Afrique et surtout avec des décors et des costumes féeriques, emplies de trouvailles magiques. Cher mais ça les vaut jusqu'au dernier cent.
http://www.leroilion.fr/
mardi 27 janvier 2009
lundi 19 janvier 2009
Together We're Stranger
Demain est un jour historique. Demain, Barack Obama sera intronisé 44ème président des Etats-Unis d'Amérique. Un président noir. Enfin métisse mais le problème n'est pas là. Il va hériter d'un pays en pleine crise financière, qui est coincé dans deux guerres. Autrement dit la tâche va être rude pour lui. Mais je pense qu'il peut compter (dans un premier temps) sur le coté historique de l'accession au pouvoir suprême d'une personne issue d'une minorité (et dieu sait que chez nous en France c'est loin d'être gagné.) pour prolonger l'état de grace avant les premiers revers.
Historique.... Mouais... Il était temps oui. Un jour, le talent passera avant les filliations, les magouilles, le copinage, la couleur de peau et les religions.
En attedant celà, espérons que tout celà aide à nous faire avancer dans le bon sens, ensemble.
Historique.... Mouais... Il était temps oui. Un jour, le talent passera avant les filliations, les magouilles, le copinage, la couleur de peau et les religions.
En attedant celà, espérons que tout celà aide à nous faire avancer dans le bon sens, ensemble.
jeudi 15 janvier 2009
Witch Hunt
Je lisais hier Libération qui avait sa manchette sur les possibilités de débordement du conflit israélo-palestinien sur notre territoire.
Si le sujet d'Israël et des palestiniens est très compliqué (tout en étant principalement qu'un cercle vicieux depuis plus de 60 ans hélas...), je préfère me pencher sur un sujet plus proche de moi à savoir ces débordements.
La France, pays des droits de l'Homme (tousse tousse, ack ack, ptuit ! Non rien j'avais un chat dans la gorge), donc la France connue pour être malheureusement un pays ayant souvent des actes antisémites récurrents a parlé sous la voix de son président comme quoi islamophobie et antisémitisme c'était tolérance zéro .
Normal me direz vous, le pire c'est que d'un conflit territorial (qui certes, à des racines religieuses un peu) on tombe dans les tensions religieuses.
Israël fait valoir son droit à la sûreté de son pays en attaquant Gaza qui lui balance des tirs de rockets dessus (pour à la base si j'ai bien compris ben reprendre le territoire qui était leurs.).
Donc c'est un peu comme si la France tapait en Afghanistan sous prétexte que des terroristes veulent faire sauter des bombes chez nous.
Bien sûr qui dit guerre dit sales coups, dommages collatéraux, erreurs, friendly fire et langue de bois.
Alors en France, qu'il y ait des pros palestiniens et des pros israéliens qui se tirent la bourre passe encore. Que de l'antisionisme ressorte certes.
Mais bon si d'un coup Israéliens et les Palestiniens devenaient Chrétiens et continuaient à se taper dessus on dirait quoi ?
C'est la faute à la religion ? Non. La faute aux gens.
Le débat démocratique a besoin d'exister sans être obscurci par des manifestations de casseurs qui de toute façon viennent là pour en profiter ou d'actes de violences (ou même de boycott) à caractères religieux (et donc prompt a exciter les haines raciales et autres).
Quel est l'intérêt de ne plus aller acheter un produit vendu par un marchand juif pour faire avancer le problème. ? C'est sûr que c'est peut être plus facile que de boycotter les séries américaines ou les pompes de sport chinoises.
Le conflit actuel est grave mais ne doit en aucun cas servir d'huile sur le feu des tensions religieuses intracommunautaires.
L'opération plomb durci ne doit pas un casus belli pour les querelles entre musulmans et juifs.
Ne confondons pas état, pays et religion.
Si le sujet d'Israël et des palestiniens est très compliqué (tout en étant principalement qu'un cercle vicieux depuis plus de 60 ans hélas...), je préfère me pencher sur un sujet plus proche de moi à savoir ces débordements.
La France, pays des droits de l'Homme (tousse tousse, ack ack, ptuit ! Non rien j'avais un chat dans la gorge), donc la France connue pour être malheureusement un pays ayant souvent des actes antisémites récurrents a parlé sous la voix de son président comme quoi islamophobie et antisémitisme c'était tolérance zéro .
Normal me direz vous, le pire c'est que d'un conflit territorial (qui certes, à des racines religieuses un peu) on tombe dans les tensions religieuses.
Israël fait valoir son droit à la sûreté de son pays en attaquant Gaza qui lui balance des tirs de rockets dessus (pour à la base si j'ai bien compris ben reprendre le territoire qui était leurs.).
Donc c'est un peu comme si la France tapait en Afghanistan sous prétexte que des terroristes veulent faire sauter des bombes chez nous.
Bien sûr qui dit guerre dit sales coups, dommages collatéraux, erreurs, friendly fire et langue de bois.
Alors en France, qu'il y ait des pros palestiniens et des pros israéliens qui se tirent la bourre passe encore. Que de l'antisionisme ressorte certes.
Mais bon si d'un coup Israéliens et les Palestiniens devenaient Chrétiens et continuaient à se taper dessus on dirait quoi ?
C'est la faute à la religion ? Non. La faute aux gens.
Le débat démocratique a besoin d'exister sans être obscurci par des manifestations de casseurs qui de toute façon viennent là pour en profiter ou d'actes de violences (ou même de boycott) à caractères religieux (et donc prompt a exciter les haines raciales et autres).
Quel est l'intérêt de ne plus aller acheter un produit vendu par un marchand juif pour faire avancer le problème. ? C'est sûr que c'est peut être plus facile que de boycotter les séries américaines ou les pompes de sport chinoises.
Le conflit actuel est grave mais ne doit en aucun cas servir d'huile sur le feu des tensions religieuses intracommunautaires.
L'opération plomb durci ne doit pas un casus belli pour les querelles entre musulmans et juifs.
Ne confondons pas état, pays et religion.
lundi 12 janvier 2009
Don't be late.
Je fais de la procrastination. A l'instar de Monsieur Jourdain, j'en faisais même alors que je ne savais pas ce que c'était.
On parlait de reporter au lendemain ce qu'on peut faire le jour même. Et je ne fais que ça depuis des lustres. Et je ne dois pas être le seul.
Pourquoi ? Je penche pour une peur de l'échec et de la perte d'estime de soi... Trouver des excuses pour reporter telle ou telle tache, faire dans l'urgence au dernier moment car ça stimule mais surtout ça permet de dire qu'on a pas eu le temps de faire correctement son travail et donc qu'on aurait pu réussir si on avait mieux travailler...
De même, un vieil élan de perfectionnisme vient toujours aider ces entreprises... Je n'ai pas assez d'informations sur le sujet que je dois traiter... Je n'ai pas les compétences nécessaires pour postuler... Alors ça me permet de retarder encore l'exécution de la tâche, d'augmenter sa difficulté, mettre la barre plus haut.
Mais au final quelque soient les excuses (valables ou non, il faut bien être réaliste aussi des fois on a vraiment besoin de recherches ou de compétences supplémentaires), on se retrouve à esquiver de peur de se retrouver face à un miroir qui vous dit "ben oui mon gars, t'as raté, c'est un échec, c'est nul".
On en revient encore et toujours la Peur, grand frein de l'humanité, cause principale des soucis ici bas. Parce qu'au final rien n'est fait ni à faire... On se retrouve avec de si belles envies, de si beau projets et aucune volonté de les mettre en action par peur de l'échec, par peur de la somme de travail à effectuer, par peur de ne pas arriver à ce résultat qu'on imagine si parfait et dont la concrétisation hélas ne le sera jamais vraiment et qui surtout ne sera à peine effleuré qu'à travers multiples brouillons et essais infructueux qui feront mal à l'ego mais du bien à l'expérience.
On retarde, on esquive. C'est impressionnant toutes les excuses qu'on peut trouver. Et pas seulement en regardant la télé ou en surfant sur Internet (ou en bloguant...). La procrastination se retrouve aussi dans l'hyperactivité : on décide de ranger sa chambre, faire les courses; bref autant d'activité qui nous empêchent de nous attaquer à noter Tâche... La seule, la vraie.
Oui on a beau le savoir tout ne tombe pas cuit, il faut lutter contre la part d'entropie qui nous pousse à rester bien au chaud de notre Ego, de peur de nous accidenter le long de la route de notre vie.
On a tous envie d'être quelqu'un de grand, qui réussit, qui concrétise. Et on a tous peur de ne pas arriver à la hauteur de nos espérances, de se dire que finalement on ne sera jamais grand.
Alors on reste petit et pire, on reste petit de peur de se réaliser qu'on sera vraiment petit, on préfère garder cette flammèche d'espoir que oui on est destiné à faire des choses belles, parfaites et grandes. Le résultat reste là : on est petit avec une marge de réussite plutôt que petit par réalisme.
Mais au final, on se retrouve toujours avec notre estime de soi bafouillée car on ne saura jamais si on n’a pas gâché notre potentiel à reculer pour ne jamais sauter. Et ça doit être le plus horrible cas de figure.
Alors choisissons la voie qui fait mal, celle qui va nous faire tomber, nous faire suer, nous ravager l’Ego mais qui au final fait que même raté, ça sera nous et que le travail accompli (plus encore dans l’art) est sa propre récompense.
2009 doit être casse-gueule et va faire mal.
On parlait de reporter au lendemain ce qu'on peut faire le jour même. Et je ne fais que ça depuis des lustres. Et je ne dois pas être le seul.
Pourquoi ? Je penche pour une peur de l'échec et de la perte d'estime de soi... Trouver des excuses pour reporter telle ou telle tache, faire dans l'urgence au dernier moment car ça stimule mais surtout ça permet de dire qu'on a pas eu le temps de faire correctement son travail et donc qu'on aurait pu réussir si on avait mieux travailler...
De même, un vieil élan de perfectionnisme vient toujours aider ces entreprises... Je n'ai pas assez d'informations sur le sujet que je dois traiter... Je n'ai pas les compétences nécessaires pour postuler... Alors ça me permet de retarder encore l'exécution de la tâche, d'augmenter sa difficulté, mettre la barre plus haut.
Mais au final quelque soient les excuses (valables ou non, il faut bien être réaliste aussi des fois on a vraiment besoin de recherches ou de compétences supplémentaires), on se retrouve à esquiver de peur de se retrouver face à un miroir qui vous dit "ben oui mon gars, t'as raté, c'est un échec, c'est nul".
On en revient encore et toujours la Peur, grand frein de l'humanité, cause principale des soucis ici bas. Parce qu'au final rien n'est fait ni à faire... On se retrouve avec de si belles envies, de si beau projets et aucune volonté de les mettre en action par peur de l'échec, par peur de la somme de travail à effectuer, par peur de ne pas arriver à ce résultat qu'on imagine si parfait et dont la concrétisation hélas ne le sera jamais vraiment et qui surtout ne sera à peine effleuré qu'à travers multiples brouillons et essais infructueux qui feront mal à l'ego mais du bien à l'expérience.
On retarde, on esquive. C'est impressionnant toutes les excuses qu'on peut trouver. Et pas seulement en regardant la télé ou en surfant sur Internet (ou en bloguant...). La procrastination se retrouve aussi dans l'hyperactivité : on décide de ranger sa chambre, faire les courses; bref autant d'activité qui nous empêchent de nous attaquer à noter Tâche... La seule, la vraie.
Oui on a beau le savoir tout ne tombe pas cuit, il faut lutter contre la part d'entropie qui nous pousse à rester bien au chaud de notre Ego, de peur de nous accidenter le long de la route de notre vie.
On a tous envie d'être quelqu'un de grand, qui réussit, qui concrétise. Et on a tous peur de ne pas arriver à la hauteur de nos espérances, de se dire que finalement on ne sera jamais grand.
Alors on reste petit et pire, on reste petit de peur de se réaliser qu'on sera vraiment petit, on préfère garder cette flammèche d'espoir que oui on est destiné à faire des choses belles, parfaites et grandes. Le résultat reste là : on est petit avec une marge de réussite plutôt que petit par réalisme.
Mais au final, on se retrouve toujours avec notre estime de soi bafouillée car on ne saura jamais si on n’a pas gâché notre potentiel à reculer pour ne jamais sauter. Et ça doit être le plus horrible cas de figure.
Alors choisissons la voie qui fait mal, celle qui va nous faire tomber, nous faire suer, nous ravager l’Ego mais qui au final fait que même raté, ça sera nous et que le travail accompli (plus encore dans l’art) est sa propre récompense.
2009 doit être casse-gueule et va faire mal.
jeudi 8 janvier 2009
Welcome back my friend to the show that never ends...
Just une petite note pour révéler l'existence d'un second blog uniquement en anglais qui ne traitera que Art et tout ce qui s'y rattache comme coups de gueule, des réflexions profondes sur les ventes de BD américaines ou des conversations rasoires de bar sur à quoi pourrait servir l'Art et des critiques et des chroniques de tout ce que je consomme (argh le mot honni).
http://softpowers.blogspot.com/
http://softpowers.blogspot.com/
samedi 3 janvier 2009
vendredi 2 janvier 2009
Hey you, out there in the cold...
Ce matin il a neigé. C’était beau, mignon. Et sur le trajet comme d’habitude des Sans Domicile Fixe, des clochards, des sans abris qui font la manche dans les couloirs du métro voir dehors.
Et ça fait mal, ça fait mal de voir qu’on puisse débourser des cents et des mille lorsque les banques flanchent mais les gens dehors alors que c’est un problème existant depuis des années et que le dernier candidat en date nous avait promis plus personne dehors pour 2008. Enfin, on passe devant, on a le cœur serré, on tente un sourire, un « bonne année » (et après on se demande pourquoi je n’aime pas fêter les vœux…) dérisoire car même si il est pensé du fond du cœur (ce qui est censé être l’intérêt des vœux), ça restera moins efficace qu’un peu d’argent, une couverture ou bien de l’aide vers le samu social au 115.
Alors on se sent coupable d’acheter un magazine, un dvd, des ipod ou autres quand on croise ces anonymes qui pourtant deviennent familier à force de les croiser.
Et souvent avec une horreur certaine on les oublie, ils redeviennent invisibles hors champ de vision. On reprend le cours de notre petite vie, les soucis remontent à la surface et tel le poisson rouge on oublie vite en se disant que finalement on a de la chance.
Loin de moi l’envie de vouloir faire de la provocation gratuite mais je dois bien avouer qu’il y a un effet persistant et salvateur à croiser un sdf.
Car au-delà effectivement d’avoir ce miroir de ce qui pourrait être si le malheur s’abattait sur nous, si il y a le reflet de notre bonne santé, du toit sur nos têtes et de nos immeubles chauffés aux réfrigérateurs remplis, on a surtout un indicateur d’humanité.
Oui on éprouve de la honte, oui on se rend compte de notre chance, oui on a peur que ça nous arrive. Et c’est bien. C’est le degré zéro de la rencontre avec la misère de nos rues. Au delà il y a le geste, la parole qui aide à resocialiser, l’obole donnée pour aider, les conseils, les dons de couverture, les chambres payées, les appels au 115, les aides dans les foyers d’accueil, l’engagement volontaire…
Mais au niveau zéro, il y a la honte, la colère, la révolte, le sentiment pur d’injustice et de compassion qui frappe – même fugacement- les intestins et le cœur.
Car si jamais ce niveau zéro n’est même plus atteint, si on ne ressent plus rien ou alors du mépris ou de l’indifférence alors c’est là que la situation devient très grave.
N’oubliez pas le 115 si vous croisez des gens qui dorment dehors.
Et ça fait mal, ça fait mal de voir qu’on puisse débourser des cents et des mille lorsque les banques flanchent mais les gens dehors alors que c’est un problème existant depuis des années et que le dernier candidat en date nous avait promis plus personne dehors pour 2008. Enfin, on passe devant, on a le cœur serré, on tente un sourire, un « bonne année » (et après on se demande pourquoi je n’aime pas fêter les vœux…) dérisoire car même si il est pensé du fond du cœur (ce qui est censé être l’intérêt des vœux), ça restera moins efficace qu’un peu d’argent, une couverture ou bien de l’aide vers le samu social au 115.
Alors on se sent coupable d’acheter un magazine, un dvd, des ipod ou autres quand on croise ces anonymes qui pourtant deviennent familier à force de les croiser.
Et souvent avec une horreur certaine on les oublie, ils redeviennent invisibles hors champ de vision. On reprend le cours de notre petite vie, les soucis remontent à la surface et tel le poisson rouge on oublie vite en se disant que finalement on a de la chance.
Loin de moi l’envie de vouloir faire de la provocation gratuite mais je dois bien avouer qu’il y a un effet persistant et salvateur à croiser un sdf.
Car au-delà effectivement d’avoir ce miroir de ce qui pourrait être si le malheur s’abattait sur nous, si il y a le reflet de notre bonne santé, du toit sur nos têtes et de nos immeubles chauffés aux réfrigérateurs remplis, on a surtout un indicateur d’humanité.
Oui on éprouve de la honte, oui on se rend compte de notre chance, oui on a peur que ça nous arrive. Et c’est bien. C’est le degré zéro de la rencontre avec la misère de nos rues. Au delà il y a le geste, la parole qui aide à resocialiser, l’obole donnée pour aider, les conseils, les dons de couverture, les chambres payées, les appels au 115, les aides dans les foyers d’accueil, l’engagement volontaire…
Mais au niveau zéro, il y a la honte, la colère, la révolte, le sentiment pur d’injustice et de compassion qui frappe – même fugacement- les intestins et le cœur.
Car si jamais ce niveau zéro n’est même plus atteint, si on ne ressent plus rien ou alors du mépris ou de l’indifférence alors c’est là que la situation devient très grave.
N’oubliez pas le 115 si vous croisez des gens qui dorment dehors.
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