Les jours d'été traînent paresseusement leur temps d'ensoleillement qui diminue. Le temps est aux préparatifs des vacances, du voyage lointain avec les habituelles peurs et appréhensions qui vont avec.Et il y a la redécouverte d'une vieille chanson des années 80, délicate valse aux sonorités de clavecin, la nostalgie, la petite larme à l'oeil. Toujours tant de choses à faire et si peu de temps pour les faire, un temps hélas des fois plus court qu'on le voudrait.
Mais si l'on doit quitter cette terre (probablement pour rejoindre un vaisseau extraterrestre caché dans une comète - oui je regarde aussi du Marshall Applewhite-), il ne restera que quelques souvenirs et des sentiments.
Car si la sensation de plaisir est fugace, quelle soit gustative, alcoolique ou orgasmique; ce qui reste toujours le plus c'est cette sensation du souvenir qui fait vibrer en soit la corde du sentiment, quel qu'il soit.
Plaisir, tendresse, émotion, tristesse.
Reste une image, une musique, un mouvement, un paysage qui vous fera toujours frissonner.
Et c'est la seule chose digne de laisser ici bas dernière nous en trace de notre passage.
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