Le week end s'annonçait plutôt bien ce vendredi soir, repas en famille, promenade, festiblog, du soleil...
C'était sans compter un texto sorti du bleu comme on dit avec quelques heures de maudit décalage à la réception.
Pour l'enterrement le lendemain matin de la mère d'un pote pas vu depuis 3 ans (et bien 10 ans avant ces 3 ans).
Le hasard faisant mal les choses, je devais aller dans la ville le matin même pour repas et activité bancaire.
C'est dur de voir les gens que l'on connait qui souffrent, le déchirement d'une famille et des amis. Les pleurs.
Et on découvre l'horrible vérité. Le cancer. On s'en doutait un peu.
Et on se souvient, on voit son pote qui s'est souvenu de la maison en face de l'église pour la préparation où l'on jouait adolescents.
On se souvient de la maison du pote et de sa mère.
Douce, gentille, souriante. Une maman comme la sienne.
On nage dans l'irréel avec la pointe du sourire d'entendre le gazouillis des jeunes enfants qui semblent narguer la pesante ombre de la mort.
Les hommages en silence ou à pleine voix.
Les mots qui ne viennent pas pour le livre d'or ou qui ont du mal à sortir en face des gens. La peur de la page blanche tant redoutée qui frappe de plein fouet et dont l’amertume n’est que plus grande.
Et après le retour à la famille avec un anniversaire d'une fillette de 4 ans.
On en revient toujours avec des clichés de condoléances et de bon anniversaire et autres…
C'est la Vie.
Et des fois elle suce.
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