mercredi 8 mai 2013

Under the sun (ou rude journée et réconfort)

Comme tout le monde, il y a des jours où l'on est plus en forme que d'autres.
Des jours où des tensions et des obstacles se dressent devant votre route.
Des jours où l'on doute, où l'on se pose des questions.
Des jours tendus et des nuits raccourcies par ses pensées qui empoisonnent l'âme.
De ces jours où des nouvelles vous tombent dessus et vous découvrez que finalement votre vie malgré tout est tout bonnement fabuleuse à la vue des épreuves qui tombent sur des gens qui vous sont proches.
Et que cette proximité vous touche plus que les malheurs dont les échos hantent les pixels des écrans hautes définitions que l'on regarde le regard frappé de terreur tel un lapin hypnotisé par les phares de la voiture qui s’apprête à l'écraser, en se disant que c'est horrible et qu'on a de la chance.
De ces jours où oui la réalité et sa dureté âpre se frotte à notre monde enchanté et cotonneux par une capillarité de proximité.
Et l'on repart chez soi, frissonnant en se disant qu'on est content que ça ne soit pas nous avant de se mordre la lèvre en pensant au coté méchant de ce genre de réflexions.
Et on rentre, la tête remplie de tout ça.
Et on sent le soleil qui chauffe le visage.
Une douce mélodie de piano s'échappe d'une ruelle, claire et vivante. Jouée Live comme disent nos voisins d'outre manche.
Un piano a roulettes en bas de vertigineux escaliers, un soleil qui brille et des notes qui scintillent.
La main arrête le baladeur.
S'arrêter de penser, de se tracasser quelques secondes et profiter.
Profiter de la vie, de cette ville qui a tant à offrir.
Attendre la fin du morceau, regarder autour de soi, voir les sourires s'afficher et les portables se dresser.
Sourire aussi et applaudir parce que la beauté et le réconfort le mérite bien.
Tous ensembles, avec tragédies, tensions et petits bonheurs sous le soleil.





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