Un homme et une femme, assis côte à côtesur le porche d’une maison (probablement des
middle upper class… ils ont une bibliothèque directe dans l’entrée et fournie)
Étonnement, les deux personnes regardent, plein sourire, pas
du tout dans la même direction.
On pourrait se
demander s’il s’agit d’une histoire de fantôme, l’acteur masculin étant mort
depuis 9 mois déjà.
Donc ce film (tout sur/autour d’Albert) semble être un film
joyeux. Les deux protagonistes semblent francs dans leur sourire.
Est-ce deux amants ? Possible de voir un vieux couple
(ils ne sont pas tout jeunes chacun) qui regarde la vie passer devant chez eux.
Mais aucun d’eux n’a d’alliance, donc ça serait une union
pécheresse ! ^^
Alors peut être des amis, des cousins, des frères et sœurs ? L’air de famille n’est pas évident mais bon… Au cinéma c’est
rare.
Difficile de savoir mais il existe néanmoins un lien qui
relie ces personnes.
Le simple fait qu’ils soient à côté l’un de l’autre et regardent
chacun ailleurs induit étonnement une forte complicité entre les deux
personnages. La porte ouverte derrière eux, quasi au milieu entre eux, semble indiquer qu’ils viennent de cette même
maison. Une colocation ? Possible
mais avec des livres dans l’entrée ? Hmm...
On pourra présupposer (à moins que ça ne soit un coup à la « Mais
qui a tué Harry ») qu’Albert sera joué par Gandolfini.
Mais on peut supposer s’attendre à une comédie sentimentale (à
défaut de romantique) intimiste grâce à cette affiche.
Le blues et les mauvaises nouvelles, c’est comme la
pollution. C’est toujours la en suspens, tranquille, invisible et un jour
paf ! Ça te tombe dessus, ça apparaît et ça t’obscurcit la vue et te
pourrit la vie.
Et ça s’accroche à toi, comme le smog londonien aux
bâtiments, aux tours des cathédrales.
Une perte de confiance pas forcément liée à des évènements
(encore que…) mais une impression de gâchis. Pas un gâchis sur sa vie. Le
traditionnel bilan de vie qui fait qu’on s’aperçoit que l’on ne fait rien de
grand, rien de formidable. Qui fait que notre vie n’est pas ce rêve que l’on a
toujours rêvé. Juste une sorte de train train médiocre avec son lot de rochers
et d’aspérités pourse démoraliser. Soit
une vie lénifiante de platitude ou à l’opposée une vie d’esclave à toujours
fournir plus et plus encore pour satisfaire des maîtres invisibles qui semblent
ne pas savoir que l’on existe.
Non ce n’est pas un de ces coups de déprime qui ont pour genèse la haine d’un
système qui pervertit le monde et l’être humain (encore que…), ce frère (ou
cette sœur) que je côtoies tout les jours.
Des gens comme vous et moi, des gens avec des aspirations,
des problèmes, de sentiments, des situations délicates, des joies et des
peines…
Des gens qui se déchirent pour quelques euros, des gens qui
ne se donnent pas les moyens, des gens qui ne cherchent pas à être heureux, qui
ne cherchent pas à rendre les autres heureux.
Le bonheur est quelque chose de relatif bien entendu, les
recettes varient selon les sources… Peut être un autre jour, je me pencherai
sur le sujet.
.
Là, ce qui me chagrine, me plombe, me pourrit mon groove,
c’est bien ce manque de volonté de la part des gens de vouloir que le monde
soit un endroit plus gentil, plus beau, plus harmonieux. En somme, moins pollué
Il y a tant de problèmes qui surviennent tout les jours que
je trouve dommage que l’on n’essaye pas de se rendre le quotidien plus
agréable. Être plus souriant, prévenant, aimable.
Être plus à l’écoute de l’autre de ses besoins, de ses désirs.
Il y a tellement peu de choses en ce monde qui sont là pour
vous aider que je trouve qu’il est nécessaire de faire de notre possible pour
rendre les autres heureux.
Transcender les peurs qui vous habitent, les appréhensions,
les tabous, et se jeter simplement dans une forme bête et pas du tout méchante
de générosité et d’altruisme.
Il est couru que l’on doit s’occuper de soit en ce bas monde
car peu de gens le feront pour vous.
Mais comme la pollution, c’est quelque chose qui nous touche
tous et dont nous sommes tous plus ou moins responsable.
Il est mieux de ne pas avoir besoin d’autrui pour mieux
vivre mais il est évident que l’on ne peu pas vivre sans interaction avec
autrui. Il faut juste que cela se fasse avec cordialité, bonne humeur et respect
pour que chacun puisse s’arranger au mieux et vivre mieux tous ensemble.
Je sonne comme un vieux hippie peut être ? Je dois bien
avouer qu’arriver un moment je me demande où l’on va. A force de ne penser qu’à
soi, ses problèmes, son confort, son bien être, tout le monde prend le pli. On
se méfie, on suspecte tout le monde. On préfère être paranoïaque que couillon,
on préfère le pessimiste à l’optimisme.
Il est probable qu’être français et râleur aide mais je dois
avouer que ça me fatigue.
Tant d’incompréhensions, de mauvaises communications qui créent
de mauvaises ambiances, situations.
Certes il n’est pas évident que tout aille toujours bien,
qu’un mot n’est pas dépassé l’idée que l’on avait. Et je m’y connais en mot mal
utilisé, en manque de subtilité, en emportement passionnel.
Mais on peut toujours essayer d’arranger, de présenter ses
excuses, de comprendre ce que l’autre a voulu dire, est ce qu’il a voulu le
dire avec vraiment des sentiments, du sens, de la volonté.
Il y a tellement de mal entendusque je suis fatigué. J’ai ma part de
responsabilité, de problèmes mais j’essaye toujours de faire au mieux, de ma
corriger, d’arranger, de faire que tout aille mieux pour chacun.
La haine engendre la haine,la colère la colère, la tromperie la veulerie… Il serait tellement plus
facile de simplement tenter de faire le bienpour changer cette atmosphère nauséabonde qui fait qu’il faut être fort,
riche, écraser les autres pour réussir, être reconnu, admiré…
Alors qu’il est si difficile d’être humble et au service de
l’autre. Au final si agréable de faire non pas pour soit mais pour autrui.
S’aimer soi-même est assez facile mais aimer les autres est dur. Et quand bien
même les âmes chagrines diront qu’il n’y a pas de bonne action altruiste, où
est le problème à faire du bien à l’autre et à soi ?
Mais la pollution à laquelle nous contribuons tous, de façon
volontaire ou involontaire, de façon nécessaire ou complètement superficielle
existe toujours. Et on se méfie de l’autre qui nous pollue et nous enfume et on
se méfie alors qu’il s’agit peut être juste de maladresse, d’incompréhension et
qu’en essayant de discuter on peut toujours à défaut d’arranger ou d’éclaircir
le paysage,
Il me pèse d’avoir du mal à respirer à cause de cette
pollution que tout le monde entretient sans essayer d’y mettre du sien pour
améliorer la qualité de notre vie.
On fait tous des erreurs, on est tous responsable,
l’important c’est de vivre au mieux ensemble, même si on ne veut pas avoir de
lien direct avec son voisin parce qu’au final, on est tous dans le même monde à
respirer la même atmosphère.
De retour dans ma ville après des vacances de rêves, dur retour à la réalité diront certains. Reprise des activités traditionnelles.
3.00 am : remontée longue et lente à travers Paris qui par cette douceur printanière s'agite encore. Les femmes sortent les shortys et les jupes se raccourcissent mais peu n'osent tomber encore le collant.
boulevard Sébastopol assez calme et pourtant grouillant de personnes allant et venant plus ou moins de façon rectiligne.
Les trottoirs sont striés de ruisseaux dont la source se trouve au pied des murs et des portes cochères.
Grands Boulevards : une grande blonde aux cheveux longs, bottes talons, une affiche sous le bras, les yeux quasi en pleurs parle à un homme qui lui tourne ostensiblement le dos, comme à la recherche d'une taxi à l'approche. Elle se rapproche, il se tourne à moitié. La voix de Hasse Froberg et la guitare de Roine Stolt m'empêchent de m'introduire dans leur apparent mélodrame urbain et semi-publique.
Quelques mètres plus loin, un type passe avec une roue avant de vélo à la main. Comme si de rien n'était.
Puis un couple s'embrasse avec passion, tout sourire.
Bifurcation rue du Faubourg Montmartre et remontée vers Blanche la mal nommée.
Près de Saint George un couple sous un réverbère. Elle est sur la pointe des pieds pour pouvoir l'embrasser tendrement, insouciants du regards des passants plus ou moins furtifs.
Au Bus Palladium, un groupe, deux filles se soutenant, avançant avec la démarche hésitante que procure l'alcool. L'une essaye de faire un croche patte à l'homme à coté d'eux qui porte un immense tableau sous verre sous le bras.
8.00 am : reprise du footing vers la Sacré Cœur. La ville s'éveille sous le soleil.
Une nappe de brume recouvre encore la majorité de la ville lumière. Les tours de Notre-Dame peinent à s'extraire de ce tapis blanc que les rayons déjà chaleureux du soleil n'arrivent pas à dissiper.
Je descends les escaliers, un couple est en bas de la première volée de marches. Elle, face à moi, tend le cou en levant la tête, victime consentante invitant l'amant vampire à se plonger dans son cou. Il semble lui susurrer des paroles tandis que je passe et que je vois sa jambe gauche, plantée entre les jambes de la jeune fille, sensiblement écartées, qui s'active et se frotte dans un mouvement sans équivoque.
Les touristes incompréhensibles, les jeunes joggeuses qui trainent la patte, les rimbambelles d'écolières ou de je ne sais quoi....
Ce fut merveilleux mais qu'il est bon de retrouver sa ville.
Un film de Guillaume Vincent et raconté par Marion Cotillard (méconnaissable
dans le rôle de l’ours)
Donc un documentaire. Sur des ours. En 3D.
On notera qu’on est obligé de prendre une star pour la
narration (qui n’a pas forcément une belle voix et qu’on ne verra même pas... ),pourquoi
ne pas prendre un ou une inconnu(e) avec une belle voix ? Je doute que le
fait que Cotillard soit au générique soit vraiment un argument vendeur… mais
bon, ils devaient avoir du budget en rab…
A coté de cela, le titre est toujours hautement élaboré car
la plu spart du temps la fiction à déjà mis la main sur les versions courte
(l’ours, les oiseaux, cobra, l’anglais…) donc on a une phrase stylée pour
parler de notre sujet (terre des ours, marche de l’empereur, tigre et dragon….)
Bon là j’avoue qu’on a du faire le tour rapidement…