Il y a quelques semaines se déroulait le marathon de Paris.
Sous une température clémente mais avec quelques passages bien ensoleillés, les
participants de tous âges et
nationalités se sont élancés.
Je suis allé me poster au kilomètre 27 (de cette course qui
comme les spécialistes le savent fait 42.195 km), près de la place de la Concorde afin de prendre
des photos et dans l’espoir (illusoire) d’apercevoir et d’encourager une amie
qui tentait son premier marathon.
Ma première surprise fut de voir que la foule était très
présente pour cette course. Et de comprendre rapidement pourquoi : au
final tout le monde connaît une personne qui va affronter ses limites physiques
afin de finir cette épreuve, voir d’en améliorer le temps.
Grande épreuve certes de pugnacité et de volonté en plus de
la prouesse physique afin d’accomplir ce que le vaillant soldat grecque de
l’antiquité n’a pas pu faire (entendre ici parcourir la distance ET rester en
vie)
Je dois avouer que ce qui m’a frappé (à part quelques tenues
et postures que vous pouvez découvrir à la fin de ce billet) c’est
effectivement ce sens du soutien familial ou amical face à cette épreuve.
Ils sont nombreux sur le bas coté : père, mère, grands
parents, enfants, cousins, femmes, collègues…
C’était magique de voir les gens sortir les pancartes pour
encourager le papa, voir une femme courir à coté de son probable homme et le
filmer avec son smartphone sur quelques mètres.
Entendre des perles comme « vous ne reconnaîtrez pas
papa, il est pas en costume »
Au-delà de la performance physique, il y a cet incroyable
engouement des gens face à cette épreuve, un élan magnifique qui incarne bien
ce que le sport devrait incarner plus souvent, un effort, une lutte pour se
dépasser (et pas forcément gagner) et aussi une fête pour fédérer les hommes entre eux.
Ça peut paraître gnangnan mais ça reste dans notre
société qui court après l’argent et la
victoire sur les autres un type d’idéal qu’il serait bon de remettre au goût du
jour.