lundi 14 avril 2014

le jeu de l'affiche : mais qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu ?i




Mais qu’est ce qu’on a fait au bon dieu ?

Ohhhhhh I’m gonna have a field day with this one comme disent les rosbifs !

4 filles, 4 gendres, les parents devant.
L’entête 4 mariages, 2 têtes d’enterrements (renvoi à la comédie 4 mariages un enterrement) renfonce le concept comique à venir du film et le pitch qui est bien défini par l’image en dessous.
4 filles et les 4 gendres devant les ‘futurs’ parents.
Les filles sont de type caucasiens, habillées en couleur et assez classes (quelques talons) et aux prénoms classiques et français.
Les parents des filles assis et tirant la tronche sont très classiques aussi (à noter le chapelet que tient le mère dans ses mains)

Verneuil est leur nom et cela ajouté au titre fait d’eux positivement une bonne famille catholique française blanche.
Et là où le drame (enfin la comédie hein, les parents c’est Clavier et Lauby) se situe c’est que ces 4 gendres sont….
Par ordre d’apparition.
Un arabe
Un juif
Un asiatique
Un noir.

Ohhh horreur familiale (on a tous en tête Muriel Robin et son gendre ‘noir noir ?’ )
Des étrangers, des différents, des infidèles, des… des…

Des clichés.

On voit venir le film gros comme une maison. Une avalanche de clichés contre lesquels Clavier pestera et hurlera que jamais ses filles n’épouseront un Sarrasin/youpin/face de citron/rastafari –appellations pouvant varier selon le degré de racisme/xénophobie/anti sémitisme le réalisateur veut distiller) tandis que Lauby priera le bon Dieu pour savoir ce qu’ils ont fait pour mériter ça.
Mais à la fin les parents accepteront et tout le monde se mariera avec 4 cérémonies différentes.
Et d’ailleurs, on a de la chance, ils ne sont pas en tenue  traditionnelle en plus (djellaba, kippa, kimono et bonnet jamaïcain)
Je m’étonne qu’il n’y ait pas eu une 5éme sœur lesbienne tant qu’à faire.

Si cela parait louable sur le papier de vouloir lutter contre les différences et les préjugés culturels et raciaux, là on a juste l’impression que le but est de tout traiter en même temps… Or, à trop vouloir en faire je crains qu’on n’en fasse pas assez et qu’on loupe totalement le fond de ce que l’on veuille dénoncer.
L’intérêt que je vois pour ce film serait d’espérer de voir avec un pitch aussi lourdingue de clichés, comment arriver à faire une comédie originale et fine.
Personnellement, je ne vois pas. Surtout avec 4 situations à traiter (encore y en aurait qu’une….).
Et je vous avoue que je n’ai pas envie de vérifier si je me trompe.


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