dimanche 20 juillet 2014

The road to OR-Shalem (message de paix à travers le bourdonnement du Net et de la rue)



Et c’est reparti comme en 4(8)0. Hamas et Israël. La Palestine, Gaza, les colonies et les territoires occupés.
Les tirs de rocket et les ripostes aériennes et au sol.
Et de nouveau sur la toile comme dans nos rues, la Haine reprend de plus belle, messages de haine et de destruction.
On ressort les arguments, les histoires, l’historique pour essayer de justifier qui a tord, d’où vient la faute ou le problème.
Le cercle de haine et de sang qui lie les différentes factions depuis quelques années a de plus en plus de mal à être brisé.
Tout le monde a perdu un être cher, vécu des tragédies, a été frappé d’une façon ou d’une autre dans ce conflit.
Et quelle sortie possible à tout cela ? L’annihilation complète d’une partie adverse ?
Seule la paix permettra de s’en sortir et malheureusement, de part le monde, la haine, les discours qui t’obligent à toujours prendre un coté du combat sont les plus forts. Tu critiques Israël, tu es antisioniste au mieux, antisémite au pire. Tu comprends leur réaction, tu es un sioniste intégriste.
La ligne médiane du conflit n’existe plus. Soit tu ignores complètement le problème (qui ne te regarde pas forcément te diront certains), soit tu te retrouves dans un camp.
Et lorsque l’on essaye de parler de paix…
On entend déjà les gens qui te disent qu’il est facile de parler de paix bien au chaud derrière un écran ( et pourtant pas si loin de la zone de guerre qui a frappé Paris le samedi 19 juillet) alors que l’on est pas intimement touché par la situation.
Oui c’est facile et c’est bien là le problème : la solution est tout ce qu’il y a de plus facile et de plus dur. Briser le cercle de violence et de haine. Et lorsque chaque partie est tellement meurtrie par les évènements, il faut que l’extérieur parle, montre qu’il existe une autre voie, que les actions viscérales et passionnées, les flammes attisées en groupe par les individus qui ne font que faire empirer les choses. En quoi brûler un drapeau ou crier mort à quelqu’un a résolu quoique ce soit ?
Fallait il interdire les manifestations ? Je ne suis pas certain. Mais il est de toute façon évident qu’entre les traditionnels casseurs et le caractère sensible de la situation, ça allait dégénérer d’une façon ou d’une autre.
La foule, ce puissant gestalt qui permettrait de réussir à faire tant de bien, reste comme toujours un instrument à double tranchant. Ne laissons pas la haine faire monter et exciter les sentiments de destruction et contre productif pour toute cause.
Oui c’est facile de parler sans connaître l’intérieur de la situation, l’inflammation du cœur par les tragédies qui touchent ceux qui nous sont proches, par le sang ou l’esprit, même à travers les mers.
Oui ma voix ne porte pas, n’a pas le plus de poids idéologiquement ou politiquement parlant du lot.
Ce n’est qu’une voix qui n’a juste comme prétention que de s’ajouter à toutes les autres qui ont le même message.
Stopper les messages de haine. Ne pas chercher à justifier là où le tord réside.
Faire que la voix de la paix se fasse entendre, un billet pour une voix en plus en espérant qu’un jour sur le net, dans la rue, cette voix se fera plus forte et résonnera plus à travers le monde que celles qui perpétuent une situation qui fait souffrir tant de monde de chaque ‘coté‘. Depuis trop longtemps.
Ne pas se taire face à la haine. 



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