lundi 15 avril 2013

137 (ou un-trois-sept)




Le nom est le titre d’un album de The Pineapple Thief qui vient de ressortir et qui tourne dans mes oreilles actuellement. Un très bon album, le second du groupe qui contient bon nombre de morceaux intéressants dont le très bon et très long PVS. C’était le conseil musical du jour.
Mais ce n’est pas le but, le hasard fait qu’à ce jour, je passe le cap des 37 printemps (juste le jour où le printemps arrive enfin d’ailleurs, comme quoi une bonne chose n’arrive pas toute seule.)
Parmi les questions que l’on me pose souvent à cette occasion, c’est qu’est ce que ça fait ?
Il est intéressant de noter que cette manière de compter parfaitement arbitraire influe sur notre vie.
Ce sont plus les changements quotidiens, les poils blancs, la graisse difficile à éliminer, le front qui se dégarnit ou les aptitudes physiques qui ne suivent plus (- non pas celles là ! - je parle plus des genoux kaput, le souffle court, les lendemains de fête plus durs à récupérer…), qui sont plus remarquable qu’une date.
Une simple date qui pourtant marque les tranches, les catégories, fini les réductions, dans le monde du travail tu deviens obsolète, difficile à caser.
Nombres. Nombres Nombres.
Nous sommes soumis en tant que société à de nombreux diktats qu’ils soient de la Mode, des pressions sociales, vestimentaires ou monétaires, l’influence de la société capitaliste qui nous abreuve d’images falsifiées d’un bonheur nécessaire et idéal. (et je ne suis pas le dernier à tomber dedans croyez moi)
Les nombres bizarrement semblent être au centre de tout cela. Ne pas faire son âge, faire plus.
Combien tu gagnes, combien tu as de voitures, de maisons, de conquêtes ?
Les nombres servent à mesurer, cataloguer, indexer les paramètres de notre vie. Les heures de chaque jour, la paye, les factures, les codes, les numéros de téléphones.
Donc comme il est de bon aloi, on déclare qu’il faudrait que les nombres nous servent sans nous asservirent.
Ne pas se laisser conduire par des chiffres arbitraires.
Je vis ma vie avec peut-être trop de facilité et j’essaye toujours de le faire dans la félicité.
Ce n’est pas les nombres qui importent mais le bonheur et sa quête qui est primordiale, vivre, ressentir, explorer, créer et découvrir sans aucune mesure, sans quantifier car au final c’est impossible.
Qu’est ce que ça fait, alors ? Ça ne fait que des chiffres et des nombres qui s’ajoutent et qui ont une signification mais je refuse de me laisser gouverner par eux.
Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre (ou du moins qui espère l’être)

Bonjour chez vous./ Be seeing you.

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