Reprise des débats suite à la proposition de changement / ajustement de la loi Veil sur l'Interruption Volontaire de Grossesse.
Je ne vais pas me lancer dans une grande argumentation sur le pour ou contre de l'IVG.
Comme pour la peine de mort hélas, souvent on est soit pour ,soit contre , une position intermédiaire n'est pas tenable.
Soit on considère que le foetus est un être vivant (de son apparaition à sa naissance) ou non.
Ainsi soit on accepte moralement l'interruption ou pas, selon ses convictions.
Je n'ajouterai rien là dessus.
Ce qui me pousse ici à écrire est la terrible argumentation et la pauvreté du débat.
Comme tous les débats, on risque de rester sur ses positions (surtout avec une vision aussi tranchée de l'argument principal). Mais là où ça devient nauséeux, c'est lorsqu'on oublie la première règle du débat d'idée qui est simplement de se mettre à la place de la partie adverse et d'en comprendre les arguments et d'en avancer des intéressants afin d'essayer de faire réfléchir l'autre afin qu'il change d'avis, ou de position.
Et dans ce récent débat j'en ai vu passer de vertes et des pas mûres.
S'il est bon d'avoir un principe de précaution, il faut bien le séparer des débordements réèls ou potentiels d'une situation.
Je vois fleurir des arguments comme quoi on arrive lentement à un eugénisme, une sélection de parents qui , avec l'enlèvement de la notion de détresse et le rallongement de la période, seraient à même d'avorter un enfant donc le sexe ne leur conviendrait pas.
Horreur, malheur ! Les intégristes sont de retour !
Et c'est bien là le problème, chacun se retranche dans son camp et utilise des arguments extrêmes qui ne font qu'ajouter à l'inutilité du débat.
Argumenter sur des possibles dérives reviendrait à vouloir interdire la religion parce qu'il y a des intégristes, l'alcool parce que ça fait des alcooliques, la voiture parce qu'il y aura des chauffards, etc etc.
On peut effectivement questionner et pointer du doigt mais de là à vouloir tout arrêter c'en est ridicule.
Ceci combiné à l'oubli d'essayer de comprendre la position adverse enterre le débat.
On "banalise la pratique", on voyait des panneaux dans les manifestations :"devrais je aller en Espagne pour le garder ? ".
Comment espérer avoir un quelconque poids avec les arguments aussi choc ?
Il faut rappeler une chose... L'IVG reste une pratique qui, dans tous les avis qu'il m'a été donné d'entendre, n'est pas aussi neutre que certaines personnes voudraient le faire croire. On est plus près de la visite du dentiste que du coiffeur (et je suis bassement ironique là).
J'imagine bien le dialogue suivant dans l'esprit de certains :
"- Alors ma chérie comment ça va ?
- Trop bien ! Je me suis fait couper les pointes et une couleur et à 16H00, on me retire le fœtus.
- Ah ben on fête ça avec un petit verre à 18H00 alors ?
- Parfait. Ah non j'ai mes ongles à 17H45, ça va être short."
Et ben non, .je doute qu'avec même les progrès médicaux les femmes qui passent par une IVG le fasse de façon aussi casual.
C'est un choix pas facile, quelque soit les raisons et les convictions, et c'est une procédé qui laisse un impact physique et mentale pour les personnes qui s'y soumettent.
Évidemment, on peut supposer que la majorité des anti IVG ne sont pas passées par la procédure mais il est bien nécessaire aussi que si elles (et ils) veulent pouvoir prendre part au débat de façon constructive, ces personnes comprennent bien la nature physique même de cette intervention.
Ce n'est pas qu'un simple débat idéologique. C'est une réalité avec des tenants et des aboutissants et surtout loin d'être ces cas extrêmes et pris par dessus la jambe qui fleurissent à droite à gauche (sans political pun intended)
Tout comme il est bon de ne pas réduire au rang de fascistes ou d'intégristes toutes les personnes de l'autre coté de l'argumentation.
Même si un consensus mou sera impossible sur ce genre de débat, il faut raison garder. Pointer, souligner mais ne pas balancer des arguments à moitié réfléchis. Personne n'en sort grandi. (et je m'y connais en arguments fallacieux et pourris...C'est pour ça que je les repère vite. ^^ )
Delenda Carthago
dimanche 26 janvier 2014
mercredi 22 janvier 2014
Le jeu de l'affiche : 12 years a slave.
Que nous dit on dans cette affiche ?
Ça me démange depuis quelques temps de tenter de décrypter une affiche
d’un film dont je ne connais rien et d’essayer de deviner de quoi le film va
parler. Voir quelles informations elles donnent, quelles images elles conjurent.
Passons rapidement sur la première (et en énorme caractères)
partie en haut qui, au-delà de vous permettre de jouer au loto ( encore que),
vous vend terriblement que ce film est hautement pris en estime par les
critiques. Avec du meilleur film, meilleurs acteurs etc etc.
On aura compris que le marketing vous crache joyeusement à
la tête que ce film, c’est de la bombe bébé !
Mais quel film ?
Intéressons nous à la
partie inférieure.
Divisée principalement en deux sur fond blanc.
D’abord, lecture par la gauche oblige, une liste de
nom : les acteurs.
Non pas par ordre alphabétique, enfin pas complètement si
les deux premiers semblent être par ordre alphabétique, à partir du 3éme on
passe à la liste des acteurs de second (ou tiers) rôles.
Donc on peut se demander si les deux premiers acteurs sont
co-stars ou non (bon okay, les titres du haut spoile bien que Fassbender est
considéré second rôle, le hasard fait que le premier rôle est donc
alphabétiquement au dessus du second rôle qui reste quand même au dessus du
reste du cast, Brad Pitt inclus)
En dessous on découvre en calligraphie le titre du film
(ainsi que le nom du réalisateur) :
12 years a slave (12 ans d’esclavage).
Un petit sous titre nous indique qu’il s’agit donc d’une
(incroyable) histoire vraie de Solomon Northup.
A droite, un acteur, noir sur fond blanc qui court. Une
chemise blanche semi transparente et un pantalon. Bref un type qui n’a pas
grand-chose à part ce qu’il a sur le dos.
Qu’en déduire mon cher Watson ?
Notre Noir, probablement donc le dénommé Solomon Northup
interprété par Chewitei Ejiofor, semble être donc un esclave (et le sera pendant..hmmm
12 ans ? - ce qui somme toute n’est pas forcément le pire par rapport à une vie mais bon, si l’histoire est
incroyable, c’est qui va prendre cher probablement)
On peut imaginer qu’il s’agit d’un esclave en Amérique (film
assez anglo saxon dans le cast).
, la chemise (en coton ? arf) et le fait qu’il soit en
contraste sur une lumière blanche semble évoquer le soleil des plantations du
Sud.
Il fuit, il tente de s’échapper.
C’est d’ailleurs là que le marketing est vil car comme le
dit Desproges il aurait eu plus de chance de s’échapper sur un fond noir et
torse nu s’il ne souriait pas.
Mais là notre bon esclave fuit quelque chose, non ?
Tout porte à croire qu’il fuit la force d’enfermement qui risque d’être incarné
dans un maître despote sadique, à savoir le prochain sur la liste, Michaël
Fassbender (qui lui étant blanc aurait le physique pour le rôle)
Que dire d’autres ? L’homme court et fuit. Il est seul. Ça ne va pas être un de ces films
où le héro lutte afin de mener son
peuple à la liberté. Pas de gun, non il fuit, il court, il n’a pas les armes
pour lutter.
Ensuite…. 12 années d’esclavage ? Comme notre héro
semble être dans ses 30-40 ans. Peu de chance donc qu’il eut été esclave depuis
sa tendre enfance.
Il est donc devenu esclave au cours de sa vie, à son
adolescence ou début d’âge adulte
Peut-être un jeune homme avec de l’éducation qui se retrouve
coincé, emmené en esclavage et qui va lutter pour gagner sa liberté qu’il a
déjà connu.
Un beau témoignage de lutte pour la liberté et contre l’esclavagisme
qui (a) fait des ravages.
How's that ?
mardi 21 janvier 2014
Closer (part 2 ou tiens les gens n'ont plus confiance dans les médias)
Après la seconde grande question que l’on est en droit
de se poser est : pourquoi cette affaire sort.
1-La sécurité du président est très laxiste et le président
s’est fait gauler.
Effectivement c’est là où le bât blesse.
Le président aurait il sacrifié sa sécurité pour essayer
d’être discret et de ne pas augmenter le déficit en faisant faire des heures
supplémentaires à son service de sécurité ?
Possible.
Est-ce une erreur ? A-t-on besoin vraiment de flipper
pour la sécurité de notre président ? (Surtout lorsqu’il essaye d’être
discret)
Je dirais que c’est au service de sécurité de voir. Délicat sujet de
savoir où se trouve la limite entre la protection du chef de l’état et le zèle
absurde ; on ne va pas tabasser tout les photographes et casser tout les
appareils photos qui passent dans le coin au nom de la protection de la vie
privée.
2 - Et si ce n’est pas une erreur du service de sécurité qui
a oublié de barboter les nikon des paparazzis, que s’est-il passé alors ?
1- fuite
organisée par l’Élysée.
Sleight of hand #1, pour attirer l’attention sur autre chose
que les mauvais résultats du chômage, de la balance intérieure, etc etc.
Mouais, c’est sur que c’est efficace mais ça colle le
président dans une position (sic) très problématique.
2- Il
s’est fait gayet… heu gaulé à la régulière.
Donc vu et pris la main dans le…sac.
Alors soit on en revient au point 1 : qu’est ce qu’on
en a à foutre ?
Soit on repart sur vie privée, vie publique, homme publique.
3- On
se demande ce que les médias font d’intéressant pour le pays.
Car à moins d’une fuite organisée par l’Élysée, on va
considérer que les médias choisissent de traiter telle ou telle information en
priorité.
Et bizarrement tout
le monde décide de traiter de la même chose.
Voyons les raisons et le pourquoi
potentiel du comment.
1- ça
fait vendre.
Le public veut du voyeurisme et du sensationnel, on leur
donne ce qu’on a, si possible en quantité.
La demande crée le besoin de fournir ce genre d’informations
et nous sommes heureux de pouvoir fournir du bon, du sale, du « avec du
slogan en gras et encadré de jaune et very Hush Hush. »
2-on fait comme les autres pour ne pas avoir l’air à la
ramasse.
Ah ben oui tout le monde en parle, faisons comme tout le
monde… La une du Parisien aujourd’hui en
France dicte les news des comités de rédaction de France et de Navarre.
Ne prenons pas de risque de ne pas suivre et de ne pas
vendre. Hop suivons le wagon. Mèèèèèè.
3-Faisons comme tout le monde mais attention on va mettre du
bémol.
Ce n’est pas bien, discutons en, signalons à quel point cela
parasite le débat républicain. On devrait s’en foutre mais au final on en parle
quand même, même avec un recul et des arguments loin d’être stupide.
Mais bien sûr, en parler ne fait que rajouter de l’éclairage
sur l’ignominieuse affaire.
C’est un moindre mal, car il faut bien rapporter ce qui
secoue le fameux landernau politique, les ‘news fit to print’ comme le souligne
un fameux journal outre atlantique.
Nous voilà de nouveau confrontés à un Ouroboros médiatique,
un cercle vicieux qui nourri la bête. La soif de voyeurisme est-elle crée et
maintenue par les Médias ou ne font ils que subvenir à un besoin qui existe et
perdure ?
Cette affaire permet encore de se reposer la question de
l’éthique des médias qui restent somme toute libre de publier ce qu’ils veulent
et pas forcément ce qui intéressera le lecteur.
La rentabilité hélas de nos jours, rentre aussi en ligne de compte. On peut
continuer le débat en se demandant non
pas forcément qui a commencé en premier de la poule média diffuseuse ou de
l’œuf du besoin de voyeurisme et panoptique du consommateur mais dans quelle mesure
le « consommateur lambda » peut influer sur la politique des médias.
Comment agir pour qu’ils se responsabilisent
et élèvent le débat au lieu de vulgairement
jeter de la pseudo information racoleuse
dans l’arène médiatique où chacun voudra son poids de viande et où
beaucoup finiront déchiqueté au nom du droit de l’information.
lundi 20 janvier 2014
Closer part 1 (ou la vérité vraie des relations du président de la république française et de ses coucheries.)
Le président de la République Française
aurait / a /va encore couché avec une actrice ( qui est très jolie pour l’avoir
côtoyé à quelques reprisse de près).
On s’en tape.
On s’en tape d’une force magistrale.
Alors je vais me faire une fois encore l’avocat du diable et
voir en quoi cette affaire pourrait intéresser des personnes autres que des
voyeurs avides d’intimité et de révélations craquantes.
Ben voyons, en temps que contribuable, si la maîtresse de
mes neveux est payé par mon salaire, j’ai donc le droit de connaître sa vie sexuelle et la couleur de sa culotte.
Ah ben ça va motiver le travail de la jeunesse ça comme argument, on reconnaît
bien les libéraux granbretons en action.
2 - Le président est
un homme public, sa vie privée nous appartient.
Ben non la vie privée est
privée. Le seul argument qui pourrait valoir
serait qu’une relation influe sur sa capacité de travaille, ou mette en
danger le pays (quoi c’est une espionne russe ?). Au-delà on n’a pas
grand-chose à dire sur ses relations conjuguales.
3 – Ah mais une femme ça peut influencer un homme dans ses
décisions.
Derrière tout grand homme il y a une femme parait-il. Alors
elle ou une autre… C’est pas comme si les présidents étaient entourés de
conseillers et de lobbyistes qui doivent passer leur temps à essayer
d’influencer la politique actuelle donc bon…
4 – Mais je ne veux pas d’un président volage et
queutard.
Fallait élire une femme.
5 – Ce n’est pas très sérieux tout ça, changer de
première dame en plein mandat.
On n’élit pas une première dame, on élit à peine un
président mais on devrait voter surtout
pour une politique et des idées. Si le
fait que le président est moche, mal fringué, ressemble à rien, tringle des
rideaux par paquet de douze, s’envoie de la coke dans les narines ou aime les
One Direction, on ne peut juste qu’espérer que cela ne joue pas sur ses
décisions.
6 – Ah ben voilà. La dite maîtresse se fait pistonner.
C’est certain que le népotisme, le clientélisme, le favoritisme
ce n’est pas bien mais qui croit encore que ça n’arrive jamais.
Après il est clair que c’est un peu le coup de 'pas vu pas
pris' (dans les soirées bounga bounga), c’est toujours mieux quand ce genre
d’affaire reste dans un placard car la presse (et l’opposition) en fait souvent
ses choux gras (sous des aspects différents).
Mais là, on n’est pas dans une affaire criminelle et louche
comme chez DSK. C’est du consentement mutuel.
A suivre.
mardi 14 janvier 2014
Advertising space part 3 ( la fin.. pour maintenant)
Parce qu’on est là pour vendre du rêve à coup d’images
trafiquées, photoshopées. Oh c’est sûr, on laisse quelques rides et quelques
poils de barbe étonnamment bien alignés et savamment répartis.
Car au royaume de l’image, la retouche est impératrice. Si
si.
Car le bonheur sur cette terre tient à la possession et à
comment le monde vous perçoit.
L’identité visuelle est tout. Le paraître dicte notre vie,
nos habits, nos accessoires, notre coupe de cheveux, notre maquillage, notre
apparence physique.
Il faut être reconnu comme beau, propre, éduqué (ha là déjà,
plus dur de le porter sur soi).
La validation de notre existence tient à un circuit
capitaliste qui nécessite la reconnaissance de nos paires, pères, voisins,
supérieurs hiérarchiques.
Il faut la stature, la paye qui va avec afin de pouvoir se
payer les fringues, les entrées aux clubs selects qui feront que vous serez
reconnus et appréciés. Oh non pas pour votre « vous intérieur » (pour
peu qu’il existera encore) mais pour ce masque sociétal que vous arborerez.
Bien entendu certains aiment et embrassent complètement
cette arlequinade des classes et il n’est pas le but de se dire que l’argent et
les biens de consommation, c’est le Maaaaaaal ! (Quand bien même ça le
serait)
Non, juste souligner cet élan qui semble s’emballer et nous
toucher tous. Ce désir, poussé par le phénomène publicitaire et aussi dans une
moindre mesure par les divers réseaux sociaux et médias (journaux...) qui
peuvent traiter de ce dont vous ‘avez besoin’.
Je me souviens d’une personne qui expliquait qu’elle
n’achetait plus de Louis Vuitton pour la simple raison qu’elle en avait marre
qu’on lui demande si c’était un vrai.
Car avec son air typé maghrébin, il est forcément nécessaire
que son sac ne soit pas un vrai. Peut être qu’avec une burka sur les
Champs-Élysées la pochette aurait elle l’air plus vraie.
Le luxe nous pousse de plus à trancher dans les classes
sociales, pour que le vêtement ou l’accessoire soit reconnu comme permettant
d’appartenir à une classe qui a la chance d’être née pourvue ou d’avoir
suffisamment de réussite professionnelle.
Économiser durement ne suffira pas. Ça change trop souvent
hélas. Le système est bien fait. La mode doit évoluer et changer pour
perpétuellement se renouveler et alimenter aussi le besoin de consommation et
(involontairement ?) participer à cette mascarade de démarcation (ha !)
en classes.
Et comme l’habit griffé ne fait pas le moine, une personne
ayant réussi à se dégotter des fringues et accessoires peut arriver à donner
l’illusion de faire parti de ces ‘happy few’ qui détiennent le pouvoir, le bon
goût, qui son ‘In’ comme on disait dans la fureur des années 80-90.
Comme tout les phénomènes de ‘mode’, il est difficile de
passer outre ou de faire avec. Ils
prennent la foule et la société de plein fouet. On ploie sous le regard dictatorial
de ses congénères qu’on le veuille ou non. Même si l’on ne veut pas juger les
autres sur leurs apparences, on peut difficilement empêcher
les autres de le faire.
A chaque fois que votre questionnement sur un vêtement
aperçu, ira seulement à savoir la marque pour aller voir pour acheter
vous-même, on fera un grand pas. A chaque fois qu’on citera sans qu’on nous le
demande ou qu’on se flattera d’avoir telle ou telle marque, nous ferons un
grand pas en arrière.
samedi 11 janvier 2014
Run a mile (Montmartre et ses escaliers)
Reprise de sport. Montée sous le ciel gris. Quelques traces de lumières rosée au travers des nuages cotonneux et étirés qui s'étendent sur la ville.
Un pigeon perché en haut d'une branche, défiant la gravité se découpe sous les rayons à contre jour.
Sue le bas d'un mur, sur les rebords de fenètre, on lit 'l'amour est mort'.
En énormes lettres blanches sur le parvis en contre bas du sacré-cœur, la réplique est donnée, avec des cœurs à la place des points et bourrée de fautes "Y a quelkun ki veut tomber amoureu de moi ?"
Un pigeon perché en haut d'une branche, défiant la gravité se découpe sous les rayons à contre jour.
Sue le bas d'un mur, sur les rebords de fenètre, on lit 'l'amour est mort'.
En énormes lettres blanches sur le parvis en contre bas du sacré-cœur, la réplique est donnée, avec des cœurs à la place des points et bourrée de fautes "Y a quelkun ki veut tomber amoureu de moi ?"
jeudi 9 janvier 2014
Advertising space part 2 (consommation suite )
Alors l’ouroboros se mord la queue car pourquoi certains
articles sont plus chers quand ils sortent ?
Car au delà de la possession, nous avons le facteur dit
« preum’s ».
Oui ce qui fait que lorsqu’un article est recherché et
voulu, il n’y a pas que le simple fait de l’avoir qui entre en ligne de compte
pour être bien vu de ses congénères.
Il faut l’avoir… avant tout le monde (confère l’article sur le burger King) !
Sans refaire toute la démonstration, il faut bien voir ici
que l’on paye un article au prix fort pour permettre à ceux qui le veulent de
suite de mettre le prix et de se faire une grosse marge ET –c’est quand même
bien fait- permettre en maintenant un prix de vente haut d’épurer les petits
budgets qui n’auraient pas les moyens de leur politique.
Tu veux jouer à ce jeu sur le Ps4. Tu te lèves le matin et
tu raques le prix fort.
Tu t’en fous d’y jouer 6 ans après tout le monde, tu te
payes la console et le jeu pour au moins 60% moins cher, facile.
Donc on joue sur l’envie et le désir crée pour un produit
pour ‘forcer’ la vente aux gens qui sont pressés en le mettant cher à la
sortie, afin de faire une marge conséquente (et diantre si en plus l’édition
est limitée… que demande le peuple).
Les petits bras pourront se rattraper avec des soldes ou des
offres promotionnelles plus tard.
Après, il y a encore des ruses marketings pour vous obliger
à consommer encore et encore.
L’obsolescence programmée, le matériel conçu pour ne pas
durer éternellement mais –étrangement- juste un peu après l’expiration de la
garantie.
Ça tombe en panne, ça ne marche plus et bon, la réparation
ça coûte si cher, rachetez en un nouveau… Et on est reparti pour un tour mon
lapin.
Les compatibilités et les avancées technologiques sont une
belle source de renouveau et d’appât.
Quoi de plus formidable que de devoir changer d’appareil
parce qu’il y a un nouveau qui est plus mieux ? Plus d’applications, de
pixels, plus de HD sur la vidéo, plus, toujours plus.
A tel point que vos anciens équipements sont obsolètes, il
faut tout rechanger.
L’informatique et ses dérivés fonctionnent très bien ainsi.
Même si l’on veut résister, tôt ou tard on sera pris dans des problèmes de comptabilité
(hein open document).
Incroyable d’ailleurs, si vous voulez acheter un PC neuf de
ne pas arriver à trouver ces pcs d’il y
a deux ans, certes moins performants mais suffisant pour votre Internet… non,
chaque année les bas de gamme sont de plus en plus performants.. Et malheureusement
pas moins chers.
Hey ! De tout façon, si vous restez avec votre
vieillerie, si vous avez un problème, plus personne ne pourra vous aider à le réparer !
Sic transit precendentus updati.
Et si la performance, la ‘Hype’, la primauté, la
comptabilité ne marche pas…
Il nous reste les sentiments.
Si l’envie de ne pas avoir le dernier modèle de voiture
n’est pas assez forte, on va vous faire culpabiliser. Ce n’est pas parce qu’on
pollue la planète et que l’on se base sur un produit qui est amené à terme à disparaître.
Mais notre économie tient sur le secteur de la vente de voitures. Pensez aux
emplois, à la croissance, au moral des ménages. Consommez ! Achetez du rêve ! Participer au redressement de
notre économie (pas du tout en train de tenir sous perfusion) ! Modifiez
votre réalité et faites en quelque chose de plus…beau !
A suivre....fin la prochaine fois.
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