Pas beaucoup de posts sur ce blog qui devient de plus en plus conceptuel... Avec le temps qui s'accélère, je suis en train de regarder déjà la neige qui tombe et je me dis que j'avais commencé ce blog il y a un an pour me motiver à écrire et à réfléchir.
Je regarde la neige tomber en situation de stress car je ne sais pas si le mois prochain je travaillerais encore dans la même entreprise… Il est probable que les raisons économiques nous poussent à être remplacés par des prestataires moins chers.
Mais ce blog n'a pas vocation à tourner au concept du futur chômeur ou autre.
La vie continue et j'ai aussi avancé avec elle. Si professionnellement on termine sur un noeud gordien qui n’attend que la tranchant d'une décision, j'ai repris l'université, j'ai mûri encore et encore et j'essaye de trouver le temps de me consacrer à l'écriture... Les bonnes résolutions sont là encore les mêmes à venir pour la nouvelle année et les jours qui suivent. Des idées de films, de livres, de bandes dessinées. Des projets à faire bouger sinon rien ne bouge.
Et essayer de faire en sorte que si le vent est de face, ça ne soit pas un problème de trouver un moyen de l’utiliser pour avancer quand même, encore et encore.
vendredi 18 décembre 2009
Wind at my back
jeudi 12 novembre 2009
Interpolation 4
Je suis toujours vivant mais la reprise d'études, les amis, les sorties, la grippe A, les formations, tout celà m'a quelque peu occupé... mais ne laissons pas passez un mois sans écrire un peu.
SEE ME
Vu Whyzdom et Delain à l'elysée montmartre en octobre et surtout Porcupine Tree donc à l'Olympia avec Papy Fripp en première partie.
Bientôt grosse série avec riverside, oceansize et d 'autres...
FEEL ME
Encore du Riverside Anno Domini High Definition qui est une très bonne cuvée très concise du combo Polonais.
.http://www.riverside.art.pl/
http://www.myspace.com/riversidepl
Bien entendu le dernier Porcupine Tree a tourné beaucoup.
Si le premier CD concept tourne assez bien malgré une reprise de thème un peu molle post time flies, il reste de très bon morceaux et un ensemble finalement assez bien fagotté même si ça n'en fait pas le meilleur Porcupine tree; il est au moins plus construit que deadwing.
Le second CD n'est pas mauvais et contient remember me lover et bonnie the cat qui sont de bonnes compositions... A considerer comme un petit EP supplémentaire de bonne facture.
http://www.porcupinetree.com/
Et on commence à envoyer le nouveau Shadow Gallery, Digital Ghost, édition spéciale avec les derniers morceaux chantés par Mike Baker (RIP) sur le Pod.
http://www.shadowgallery.com/
TOUCH ME
Toujours de la série télé (Alias saison 5), quelques films et surtout, reprise d'études oblige , des vieux, la dolce vita, profession reporter, voyage en italie... et encore d'autres à venir...
SEE ME
Vu Whyzdom et Delain à l'elysée montmartre en octobre et surtout Porcupine Tree donc à l'Olympia avec Papy Fripp en première partie.
Bientôt grosse série avec riverside, oceansize et d 'autres...
FEEL ME
Encore du Riverside Anno Domini High Definition qui est une très bonne cuvée très concise du combo Polonais.
.http://www.riverside.art.pl/
http://www.myspace.com/riversidepl
Bien entendu le dernier Porcupine Tree a tourné beaucoup.
Si le premier CD concept tourne assez bien malgré une reprise de thème un peu molle post time flies, il reste de très bon morceaux et un ensemble finalement assez bien fagotté même si ça n'en fait pas le meilleur Porcupine tree; il est au moins plus construit que deadwing.
Le second CD n'est pas mauvais et contient remember me lover et bonnie the cat qui sont de bonnes compositions... A considerer comme un petit EP supplémentaire de bonne facture.
http://www.porcupinetree.com/
Et on commence à envoyer le nouveau Shadow Gallery, Digital Ghost, édition spéciale avec les derniers morceaux chantés par Mike Baker (RIP) sur le Pod.
http://www.shadowgallery.com/
TOUCH ME
Toujours de la série télé (Alias saison 5), quelques films et surtout, reprise d'études oblige , des vieux, la dolce vita, profession reporter, voyage en italie... et encore d'autres à venir...
vendredi 16 octobre 2009
Seventh son of a seventh son
Je m’interroge aujourd’hui sur la polémique de Jean Sarkozy et de sa –apparemment- probable élection à la tête de l’EPAD.
Tous les gros titres se font sur le népotisme, l’attaque de la personne de jean et à travers lui bien sur son père ainsi que ses promesses électorales de mérite aux nominations etc.
Mais je crois que c’est vrai que les médias se trompent de cibles.
Si lors que l’on interviewe Jean Sarkozy sur cette candidature et son manque d’expérience, il faudrait déjà se poser la question de pourquoi se présente t’il et quelle est son plan.
Je me doute que se proposer à la candidature d’un poste ainsi ne doit être quand même plus qu’un simple marche pied-tremplin afin de se propulser à la présidence d’une région la plus riche de France.
Je ne peux que deviner les plans du candidat Sarkozy à cette présidence doit être plus motivée par une vision qu’un simple poste honorifique qui fait que de toute façon les gens de l’ombre tireront les ficelles et feront avancer la machine.
Bien sur il y a autre chose mais personne ne le demande, trop pressé à accuser le fait du prince et un népotisme involontaire de la part d’un papa président de la république.
Comme le signale si bien Jean Sarkozy, c’est une candidature à une élection.
Je ne sais pas si il y a d’autres candidats à ce poste (d’aucuns pourrait justement vouloir aussi être nominé à ce poste apparemment si convoité), mais en l’occurrence il y a bien des gens qui votent pour élire ce président.
Donc pourquoi les journalistes ne vont pas demander à ces électeurs en puissance quelles seraient leurs motivations pour amener à leur présidence un jeune homme de 23 ans qui n’a pas encore sa licence de droit ?
Si il n’y a point de népotisme ou de magouilles élyséennes, sûrement le conseil d'administration doit avoir des arguments favorables pour à priori valider cette candidature plus qu’une autre.
A moins qu’effectivement, jean Sarkozy soit le seul candidat…Ce qui me paraîtrait bien dommage surtout si le précédent administrateur a démissionné trois mois après son arrivée pour laisser sa place à un Jean Sarkozy qui du coup peut présenter sa candidature à un poste de président d'une administration qu'il vient donc d'intégrer.
Quand au démissionnaire apparemment il a été nommé membre du conseil économique et social par décret présidentiel en attendnat selon le canard enchainé de prochaines élections sénatoriales…
Tous les gros titres se font sur le népotisme, l’attaque de la personne de jean et à travers lui bien sur son père ainsi que ses promesses électorales de mérite aux nominations etc.
Mais je crois que c’est vrai que les médias se trompent de cibles.
Si lors que l’on interviewe Jean Sarkozy sur cette candidature et son manque d’expérience, il faudrait déjà se poser la question de pourquoi se présente t’il et quelle est son plan.
Je me doute que se proposer à la candidature d’un poste ainsi ne doit être quand même plus qu’un simple marche pied-tremplin afin de se propulser à la présidence d’une région la plus riche de France.
Je ne peux que deviner les plans du candidat Sarkozy à cette présidence doit être plus motivée par une vision qu’un simple poste honorifique qui fait que de toute façon les gens de l’ombre tireront les ficelles et feront avancer la machine.
Bien sur il y a autre chose mais personne ne le demande, trop pressé à accuser le fait du prince et un népotisme involontaire de la part d’un papa président de la république.
Comme le signale si bien Jean Sarkozy, c’est une candidature à une élection.
Je ne sais pas si il y a d’autres candidats à ce poste (d’aucuns pourrait justement vouloir aussi être nominé à ce poste apparemment si convoité), mais en l’occurrence il y a bien des gens qui votent pour élire ce président.
Donc pourquoi les journalistes ne vont pas demander à ces électeurs en puissance quelles seraient leurs motivations pour amener à leur présidence un jeune homme de 23 ans qui n’a pas encore sa licence de droit ?
Si il n’y a point de népotisme ou de magouilles élyséennes, sûrement le conseil d'administration doit avoir des arguments favorables pour à priori valider cette candidature plus qu’une autre.
A moins qu’effectivement, jean Sarkozy soit le seul candidat…Ce qui me paraîtrait bien dommage surtout si le précédent administrateur a démissionné trois mois après son arrivée pour laisser sa place à un Jean Sarkozy qui du coup peut présenter sa candidature à un poste de président d'une administration qu'il vient donc d'intégrer.
Quand au démissionnaire apparemment il a été nommé membre du conseil économique et social par décret présidentiel en attendnat selon le canard enchainé de prochaines élections sénatoriales…
lundi 28 septembre 2009
Season of Denial
Le week end s'annonçait plutôt bien ce vendredi soir, repas en famille, promenade, festiblog, du soleil...
C'était sans compter un texto sorti du bleu comme on dit avec quelques heures de maudit décalage à la réception.
Pour l'enterrement le lendemain matin de la mère d'un pote pas vu depuis 3 ans (et bien 10 ans avant ces 3 ans).
Le hasard faisant mal les choses, je devais aller dans la ville le matin même pour repas et activité bancaire.
C'est dur de voir les gens que l'on connait qui souffrent, le déchirement d'une famille et des amis. Les pleurs.
Et on découvre l'horrible vérité. Le cancer. On s'en doutait un peu.
Et on se souvient, on voit son pote qui s'est souvenu de la maison en face de l'église pour la préparation où l'on jouait adolescents.
On se souvient de la maison du pote et de sa mère.
Douce, gentille, souriante. Une maman comme la sienne.
On nage dans l'irréel avec la pointe du sourire d'entendre le gazouillis des jeunes enfants qui semblent narguer la pesante ombre de la mort.
Les hommages en silence ou à pleine voix.
Les mots qui ne viennent pas pour le livre d'or ou qui ont du mal à sortir en face des gens. La peur de la page blanche tant redoutée qui frappe de plein fouet et dont l’amertume n’est que plus grande.
Et après le retour à la famille avec un anniversaire d'une fillette de 4 ans.
On en revient toujours avec des clichés de condoléances et de bon anniversaire et autres…
C'est la Vie.
Et des fois elle suce.
C'était sans compter un texto sorti du bleu comme on dit avec quelques heures de maudit décalage à la réception.
Pour l'enterrement le lendemain matin de la mère d'un pote pas vu depuis 3 ans (et bien 10 ans avant ces 3 ans).
Le hasard faisant mal les choses, je devais aller dans la ville le matin même pour repas et activité bancaire.
C'est dur de voir les gens que l'on connait qui souffrent, le déchirement d'une famille et des amis. Les pleurs.
Et on découvre l'horrible vérité. Le cancer. On s'en doutait un peu.
Et on se souvient, on voit son pote qui s'est souvenu de la maison en face de l'église pour la préparation où l'on jouait adolescents.
On se souvient de la maison du pote et de sa mère.
Douce, gentille, souriante. Une maman comme la sienne.
On nage dans l'irréel avec la pointe du sourire d'entendre le gazouillis des jeunes enfants qui semblent narguer la pesante ombre de la mort.
Les hommages en silence ou à pleine voix.
Les mots qui ne viennent pas pour le livre d'or ou qui ont du mal à sortir en face des gens. La peur de la page blanche tant redoutée qui frappe de plein fouet et dont l’amertume n’est que plus grande.
Et après le retour à la famille avec un anniversaire d'une fillette de 4 ans.
On en revient toujours avec des clichés de condoléances et de bon anniversaire et autres…
C'est la Vie.
Et des fois elle suce.
vendredi 25 septembre 2009
Back in USSR
Après une (encore) très longue période de blanc, me voici de retour derrière le clavier.
Sauf que là, c'était justifié, c'était pour aller sur la cote ouest des Etats unis d'Amérique.
Un périple qui est passé de LA à Vegas, puis Grand Canyon, lake Powell, Monument Valley, Bryce, Vegas encore via Zion, Death Valley, Séquoia park, Yosemite et enfin San Francisco pour 3 jours.
Bien entendu je pourrais faire 152 posts vibrants d'émotion sur les périples de ce voyage et ses kilomètres mais en fait non... Ce sera factuel, quelques photos et statistiques et c'est tout.
15 jours, +5 000 kilomètres parcourus, 1 heure de cheval à Monument Valley, 8 bouquins, 2 jeans, 2 casquettes et 2 t shirts, un TPB, 2 chapeaux, quelques litres de flottes et de coca/pepsi diet coupés en refill, des tonnes de gentillesse à en faire mourir un serveur parisien de dégoût, des écureuils par milliers, des pélicans, des tonnes de sea lions, des autruches, des cerfs, des biches, des daims, un coyote, des filles en maillots de bain dans la rue, un bain dans le pacifique, des gens adorables, des cafés hype, des pancakes géants, des burgers énormes, le cookie dough, 2 promenades en bateau….
Sauf que là, c'était justifié, c'était pour aller sur la cote ouest des Etats unis d'Amérique.
Un périple qui est passé de LA à Vegas, puis Grand Canyon, lake Powell, Monument Valley, Bryce, Vegas encore via Zion, Death Valley, Séquoia park, Yosemite et enfin San Francisco pour 3 jours.
Bien entendu je pourrais faire 152 posts vibrants d'émotion sur les périples de ce voyage et ses kilomètres mais en fait non... Ce sera factuel, quelques photos et statistiques et c'est tout.
15 jours, +5 000 kilomètres parcourus, 1 heure de cheval à Monument Valley, 8 bouquins, 2 jeans, 2 casquettes et 2 t shirts, un TPB, 2 chapeaux, quelques litres de flottes et de coca/pepsi diet coupés en refill, des tonnes de gentillesse à en faire mourir un serveur parisien de dégoût, des écureuils par milliers, des pélicans, des tonnes de sea lions, des autruches, des cerfs, des biches, des daims, un coyote, des filles en maillots de bain dans la rue, un bain dans le pacifique, des gens adorables, des cafés hype, des pancakes géants, des burgers énormes, le cookie dough, 2 promenades en bateau….
mercredi 12 août 2009
Golden brown
Les jours d'été traînent paresseusement leur temps d'ensoleillement qui diminue. Le temps est aux préparatifs des vacances, du voyage lointain avec les habituelles peurs et appréhensions qui vont avec.Et il y a la redécouverte d'une vieille chanson des années 80, délicate valse aux sonorités de clavecin, la nostalgie, la petite larme à l'oeil. Toujours tant de choses à faire et si peu de temps pour les faire, un temps hélas des fois plus court qu'on le voudrait.
Mais si l'on doit quitter cette terre (probablement pour rejoindre un vaisseau extraterrestre caché dans une comète - oui je regarde aussi du Marshall Applewhite-), il ne restera que quelques souvenirs et des sentiments.
Car si la sensation de plaisir est fugace, quelle soit gustative, alcoolique ou orgasmique; ce qui reste toujours le plus c'est cette sensation du souvenir qui fait vibrer en soit la corde du sentiment, quel qu'il soit.
Plaisir, tendresse, émotion, tristesse.
Reste une image, une musique, un mouvement, un paysage qui vous fera toujours frissonner.
Et c'est la seule chose digne de laisser ici bas dernière nous en trace de notre passage.
Mais si l'on doit quitter cette terre (probablement pour rejoindre un vaisseau extraterrestre caché dans une comète - oui je regarde aussi du Marshall Applewhite-), il ne restera que quelques souvenirs et des sentiments.
Car si la sensation de plaisir est fugace, quelle soit gustative, alcoolique ou orgasmique; ce qui reste toujours le plus c'est cette sensation du souvenir qui fait vibrer en soit la corde du sentiment, quel qu'il soit.
Plaisir, tendresse, émotion, tristesse.
Reste une image, une musique, un mouvement, un paysage qui vous fera toujours frissonner.
Et c'est la seule chose digne de laisser ici bas dernière nous en trace de notre passage.
mardi 28 juillet 2009
Interpolation 3
Je sais que je te délaisse, blog adoré (et occasionnel (le) s lecteurs et lectrices) mais entre les vacances passées, à venir, les travaux rudes , les soirées discussions sur projets, écrire les dits projets... Forcément tu passes un peu à la trappe.
SEE ME
Vu Trent reznor live au zénith avec Nine Inch Nails. Puissant, épique, indus.
Lecture de divers historia, un livre sur les templiers et Miles Christi, jeu de rôle sur les templiers en croisade.
http://www.nin.com/
FEEL ME
Dans les oreilles principalement du Riverside. Tous les albums, le live et surtout le dernier Anno Domini High Definition.
Du bon prog métal très floydien dans l'âme.
Et un peu de MJ parce bon voilà quoi.
http://www.riverside.art.pl/
http://www.myspace.com/riversidepl
TOUCH ME
Si le dernier Mann Public Ennemis m'a laissé assez froid de part des personnages trop peu développés pour qu'on s'identifie à eux, une rétrospective m'a permis de découvrir la forteresse noire et son massacre de montage et d'effets spéciaux cheap couplée à la sur présente musique de tangerine dream et surtout de revoir (en copie hélas pas très bonne) le dernier des Mohicans et sa superbe musique qui me fait toujours autant d'effet.
Vu aussi aux étés de la danse, alvin ailey company, très bon sur du ottis reading et dans le célèbre et toujours phénoménale de couleurs révélation (par conter béjard-firebird pas trop leur tasse de thé)
Vu aussi en début de mois en A-P, UP ! En français et en 3D. Excellent, tendre et merveilleux.
Et vu aussi grâce a quelques gains, state of play, très bon film de journaleux à la zodiac et autres.
http://www.lesetesdeladanse.com/
SEE ME
Vu Trent reznor live au zénith avec Nine Inch Nails. Puissant, épique, indus.
Lecture de divers historia, un livre sur les templiers et Miles Christi, jeu de rôle sur les templiers en croisade.
http://www.nin.com/
FEEL ME
Dans les oreilles principalement du Riverside. Tous les albums, le live et surtout le dernier Anno Domini High Definition.
Du bon prog métal très floydien dans l'âme.
Et un peu de MJ parce bon voilà quoi.
http://www.riverside.art.pl/
http://www.myspace.com/riversidepl
TOUCH ME
Si le dernier Mann Public Ennemis m'a laissé assez froid de part des personnages trop peu développés pour qu'on s'identifie à eux, une rétrospective m'a permis de découvrir la forteresse noire et son massacre de montage et d'effets spéciaux cheap couplée à la sur présente musique de tangerine dream et surtout de revoir (en copie hélas pas très bonne) le dernier des Mohicans et sa superbe musique qui me fait toujours autant d'effet.
Vu aussi aux étés de la danse, alvin ailey company, très bon sur du ottis reading et dans le célèbre et toujours phénoménale de couleurs révélation (par conter béjard-firebird pas trop leur tasse de thé)
Vu aussi en début de mois en A-P, UP ! En français et en 3D. Excellent, tendre et merveilleux.
Et vu aussi grâce a quelques gains, state of play, très bon film de journaleux à la zodiac et autres.
http://www.lesetesdeladanse.com/
mardi 16 juin 2009
Pictures at an exhibition # 2
Boulevard Malesherbes, un accident de la route.
Une flaque d'huile à coté d'une moto redressée. un parechoc éventré, des secours agenouillés près d'un corps allongé au milieu de la rue.
La police à coté, faisant passer les véhicules qui ne peuvent s'empêcher, comme les passants, de s'arréter ou de ralentir pour regarder.
Et à peine plus loin, apparitions irréelles encadrant ce tableau, d'énormes projecteurs de cinéma comme si la scène était jouée pour un film.
Une flaque d'huile à coté d'une moto redressée. un parechoc éventré, des secours agenouillés près d'un corps allongé au milieu de la rue.
La police à coté, faisant passer les véhicules qui ne peuvent s'empêcher, comme les passants, de s'arréter ou de ralentir pour regarder.
Et à peine plus loin, apparitions irréelles encadrant ce tableau, d'énormes projecteurs de cinéma comme si la scène était jouée pour un film.
mercredi 10 juin 2009
Pictures at an Exhibition #1
Des fois, je vois des choses dans la rue que je ne peux (ou n’ose) pas prendre en photographie.
Mais ces photos existent quand même. Un peu dans ma tête et un peu sur le papier.
Voilà juste une rubrique pour détailler ces moments là.
Paris, Sortie de métro vaugirard.
De dos une femme, de longs talons aiguilles, très classe en jupe dans une cabine téléphonique.
Accoudée comme si elle téléphonait.
Je la dépasse, elle est là dans la cabine regardant la sortie de métro, attendant probablement quelqu'un. Jolie, un air un peu rêveur.
Elle s'abrite de la pluie et attend.
Mais ces photos existent quand même. Un peu dans ma tête et un peu sur le papier.
Voilà juste une rubrique pour détailler ces moments là.
Paris, Sortie de métro vaugirard.
De dos une femme, de longs talons aiguilles, très classe en jupe dans une cabine téléphonique.
Accoudée comme si elle téléphonait.
Je la dépasse, elle est là dans la cabine regardant la sortie de métro, attendant probablement quelqu'un. Jolie, un air un peu rêveur.
Elle s'abrite de la pluie et attend.
Only Rain
J'aime la pluie. Le temps actuel sur Paris est un ravissement. 15-17° avec des grosses averses.
J'aime la pluie et l'eau. J'adore nager, plonger, la sensation de l'eau sur moi, aussi je prends rarement de parapluie.
J'adore la sensation des gouttes qui viennent s'écraser sur ma tête, tremper mes cheveux et mes vêtements.
Certes quand on a droit à un déluge complet je m'abrite quand même, on a beau faire la bravache sous la pluie , il y a des limites mais je reste toujours sceptique des gens qui se plaignent dès qu'il y a 4 gouttes qui se battent en duel.
L'Eau, c'est la vie. Au delà de la propreté, du fun, de la beauté, l'eau c'est la vie.
L'eau et la pluie c'est le mouvement , une sensation, quelque chose de fluide, qui prend toutes les formes, glisse, s'infiltre, cours le long des matières qui lui font obstruction.
L'eau c'est une mémoire formidable, une substance nécéssaire à la vie et capable de s'adapter à tout contenant ou forme.
Tandis que j'écris ces quelques lignes, je regarde à la fenêtre la pluie qui tombe, son bruit si particulier et agréable. Un spectacle formidable qui fait que tout le monde grogne, se sent déprimé parce qu'il ne fait pas beau.. parce que les pieds vont être mouillés... parce que ça mouille et fait friser les cheveux.
Et pourtant au combien cette eau est précieuse et nécéssaire à notre survie.
Chaque petite pluie (pas les déluges hein) sont autant de bienfait, autant qu'un peu de soleil de temps en temps.
J'aime la pluie.
J'aime la pluie et l'eau. J'adore nager, plonger, la sensation de l'eau sur moi, aussi je prends rarement de parapluie.
J'adore la sensation des gouttes qui viennent s'écraser sur ma tête, tremper mes cheveux et mes vêtements.
Certes quand on a droit à un déluge complet je m'abrite quand même, on a beau faire la bravache sous la pluie , il y a des limites mais je reste toujours sceptique des gens qui se plaignent dès qu'il y a 4 gouttes qui se battent en duel.
L'Eau, c'est la vie. Au delà de la propreté, du fun, de la beauté, l'eau c'est la vie.
L'eau et la pluie c'est le mouvement , une sensation, quelque chose de fluide, qui prend toutes les formes, glisse, s'infiltre, cours le long des matières qui lui font obstruction.
L'eau c'est une mémoire formidable, une substance nécéssaire à la vie et capable de s'adapter à tout contenant ou forme.
Tandis que j'écris ces quelques lignes, je regarde à la fenêtre la pluie qui tombe, son bruit si particulier et agréable. Un spectacle formidable qui fait que tout le monde grogne, se sent déprimé parce qu'il ne fait pas beau.. parce que les pieds vont être mouillés... parce que ça mouille et fait friser les cheveux.
Et pourtant au combien cette eau est précieuse et nécéssaire à notre survie.
Chaque petite pluie (pas les déluges hein) sont autant de bienfait, autant qu'un peu de soleil de temps en temps.
J'aime la pluie.
lundi 8 juin 2009
Politik
Allez un petit post temporel sur les résultats des Elections Européennes en France.
A quasi 60 % d'abstention, il est clair qu'on peu d'emblée déjà dire que personne n'a rien gagné.
Si les politiques aiment lors des débats post électoraux argumenté sur qui a gagné par qu'il faut qu'on gagne quelque chose hein. À part le droit de représenter une certaine vision dans l'immense parlement européen...
Si on peut effectivement trouver des perdants flagrant par rapport au pourcentage des votes exprimés-en l'occurrence Bayrou et son pétage de plomb qui l'a probablement desservi et le PS qui je pense a fini par se faire auto sanctionner-, on peut difficilement parler de vrai gagnant... Certes L'ump se maintiens et a réussi a mobiliser ses troupes et la liste Europe écologie a réussi a surfer sur la vague Home-ecologie-sanction PS-antibayrou pour se propulser en troisième position.
Pas vraiment de gagnant vu le record d'abstention mais surtout des perdants la démocratie en tête.
A quasi 60 % d'abstention, il est clair qu'on peu d'emblée déjà dire que personne n'a rien gagné.
Si les politiques aiment lors des débats post électoraux argumenté sur qui a gagné par qu'il faut qu'on gagne quelque chose hein. À part le droit de représenter une certaine vision dans l'immense parlement européen...
Si on peut effectivement trouver des perdants flagrant par rapport au pourcentage des votes exprimés-en l'occurrence Bayrou et son pétage de plomb qui l'a probablement desservi et le PS qui je pense a fini par se faire auto sanctionner-, on peut difficilement parler de vrai gagnant... Certes L'ump se maintiens et a réussi a mobiliser ses troupes et la liste Europe écologie a réussi a surfer sur la vague Home-ecologie-sanction PS-antibayrou pour se propulser en troisième position.
Pas vraiment de gagnant vu le record d'abstention mais surtout des perdants la démocratie en tête.
mercredi 3 juin 2009
Flight 999 Brimestone Air
Tout le monde sait ce qui s'est passé avec le vol Air France AF447 Rio-Paris. Nul besoin d'introduction à ce drame.
Et pourtant au final, à l'heure où j'écris ces lignes, personne ne le sait vraiment. Foudre, givre, aliens... Tous les journaux, bloggers et personnes y vont de leur hypothèse.
Les listes des passagers se déroulent, des gens mettent en vente des sites-adresses internet ayant le code de l'avion, les médias saturent et font flash sur flash sur… Ben pas grand chose au final.
Mais on informe, on saisit la viande sur le grill bien chaud. Le reste des informations passent joyeusement à la trappe.
Entendons nous bien, c'est un drame pour les familles. On ne peut qu'espérer que la lumière soit faite sur les conditions du crash pour le travail de deuil et l'amélioration du traffic aérien.
Moi, cette affaire - au delà de renforcer ma peur des avions - me laisse pantois sur le manque d'ouverture qui, je pense, est le principal problème de l'être humain.
Lorsqu'un attentat à Bagdad fait 200 morts, on a droit à 2 minutes 50 dans un Journal Télévisé. Ici, depuis deux jours, je n'entends plus que ça.
Et avant que mes trois probables lecteurs s'affolent, je ne minimise pas le drame ou la douleur des familles du crash mais me questionne bien sur le pourquoi ne sommes nous pas autant ému par d'autres drames qui font autant de victimes, victimes qui ont autant de familles, d'amis qui vont les pleurer.
Oui c'est sur, ce ne sont pas des français, ce sont des gens loin, autre pays, autre religion, autre couleur de peau...
C'est vrai, c'est dur de s'émouvoir de choses lointaines, inconnues, qui ne nous touchent pas.
Dur aussi de s'intéresser à tout et se soucier de multitudes de choses.
M'étant penché sur l'accident de Charm el-Cheikh (3 Janvier 2004), je dois bien avouer qu'à ce jour les causes et autres ne sont toujours pas entièrement (re) connues.
Certes le coté multinational de l'enquête n'aide pas mais le résultat est là.
Est ce bien utile de ne parler que de cette tragédie alors qu'on n'en ne sait au final rien... Et cette débauche d'information spéculative, malsaine ne devrait elle pas laisser aussi un peu place à d'autres informations pour que l'on s'ouvre aussi au reste du monde au lieu d'être cloisonné dans un nationalisme rassurant mais qui nous fait perdre aussi en humanisme ce que l'on gagne en sérénité communautariste ? Un vilain revers de la médaille je suppose.
Je sais, je fais de doux rêves que le peuple soit un et qu'on essaye d'abord de penser à l'autre et à ce qu'il peut apporter plutôt qu'à soi. Et que les médias soient une source d’informations sûres et pas de brassage d'air pour la course à l’audimat.
Que les familles puissent faire leurs deuils et que l’enquête avance.
Et que les médias soient encore là dans 5 ans (j’espère moins) pour mettre la pression et rapporter les résultats si ça patauge autant que pour Charm el-Cheikh.
Car chaque jour des tragédies frappent. Peut être pas vous ou moi ce coup ci mais toujours des êtres humains… D’autres comme nous.
Et pourtant au final, à l'heure où j'écris ces lignes, personne ne le sait vraiment. Foudre, givre, aliens... Tous les journaux, bloggers et personnes y vont de leur hypothèse.
Les listes des passagers se déroulent, des gens mettent en vente des sites-adresses internet ayant le code de l'avion, les médias saturent et font flash sur flash sur… Ben pas grand chose au final.
Mais on informe, on saisit la viande sur le grill bien chaud. Le reste des informations passent joyeusement à la trappe.
Entendons nous bien, c'est un drame pour les familles. On ne peut qu'espérer que la lumière soit faite sur les conditions du crash pour le travail de deuil et l'amélioration du traffic aérien.
Moi, cette affaire - au delà de renforcer ma peur des avions - me laisse pantois sur le manque d'ouverture qui, je pense, est le principal problème de l'être humain.
Lorsqu'un attentat à Bagdad fait 200 morts, on a droit à 2 minutes 50 dans un Journal Télévisé. Ici, depuis deux jours, je n'entends plus que ça.
Et avant que mes trois probables lecteurs s'affolent, je ne minimise pas le drame ou la douleur des familles du crash mais me questionne bien sur le pourquoi ne sommes nous pas autant ému par d'autres drames qui font autant de victimes, victimes qui ont autant de familles, d'amis qui vont les pleurer.
Oui c'est sur, ce ne sont pas des français, ce sont des gens loin, autre pays, autre religion, autre couleur de peau...
C'est vrai, c'est dur de s'émouvoir de choses lointaines, inconnues, qui ne nous touchent pas.
Dur aussi de s'intéresser à tout et se soucier de multitudes de choses.
M'étant penché sur l'accident de Charm el-Cheikh (3 Janvier 2004), je dois bien avouer qu'à ce jour les causes et autres ne sont toujours pas entièrement (re) connues.
Certes le coté multinational de l'enquête n'aide pas mais le résultat est là.
Est ce bien utile de ne parler que de cette tragédie alors qu'on n'en ne sait au final rien... Et cette débauche d'information spéculative, malsaine ne devrait elle pas laisser aussi un peu place à d'autres informations pour que l'on s'ouvre aussi au reste du monde au lieu d'être cloisonné dans un nationalisme rassurant mais qui nous fait perdre aussi en humanisme ce que l'on gagne en sérénité communautariste ? Un vilain revers de la médaille je suppose.
Je sais, je fais de doux rêves que le peuple soit un et qu'on essaye d'abord de penser à l'autre et à ce qu'il peut apporter plutôt qu'à soi. Et que les médias soient une source d’informations sûres et pas de brassage d'air pour la course à l’audimat.
Que les familles puissent faire leurs deuils et que l’enquête avance.
Et que les médias soient encore là dans 5 ans (j’espère moins) pour mettre la pression et rapporter les résultats si ça patauge autant que pour Charm el-Cheikh.
Car chaque jour des tragédies frappent. Peut être pas vous ou moi ce coup ci mais toujours des êtres humains… D’autres comme nous.
lundi 18 mai 2009
Les boys are happy to be gay.
Hier était le journée mondiale contre l'homophobie (transphobie et biophobie et lesbophobie si vous avez peur des habitants de lesbos).
Au delà du sempiternel débat sur la nécessité de ce genre de journée, force est de constater que nombre de préjugés haineux ou autres persistent donc je me permettrais un petit post afin d'essayer aussi de tordre le coups à des idées reçues et/ou tenaces sur le sujet.
Non, l'homoparentalité n'est pas dangereuse pour l'éducation d'un enfant.
Enfin pas plus que la monoparentalité, la bi-parentalité des parents séparés, la parentalité mono présente car papa (ou maman) est en voyage d'affaire/pas là/toujours en réunion. Si les enfants arrivent à survivre à ça, ils devraient réussir à passer outre l'homoparentalité.
Non, l'homosexualité n'est pas un comportement (ou une maladie) qui s'attrape ou se transmet par l'éducation.
Jusqu' a preuve du contraire 100% des homosexuels viennent de parents hétérosexuels. Donc à priori peu de chances qu'un enfant élevé par des homoparents devienne homo aussi... Au pire il deviendra hétéro frustré ça lui apprendra à subir sans rien dire le poids parental ou de la société.
Non les homosexuels masculins ne sont que des dépravés qui ne font que du sesque comme des dépravés.
Ce sont juste des hommes qui ont trouvé le bon filon.
Non l'homosexualité n'est pas un problème vis à vis de la natalité mondiale.
Quand bien même cela n'est pas le mode reproductif conçu par la nature, c'est bien plus la surpopulation qui risque de nous créer des problèmes pour l'instant que ceux qui ne veulent pas y participer. Donc rien à craindre pour l'instant ; au pire on finira tous homosexuels avec reproduction clonique ou in vitro (comme dans la guerre éternelle).
Non l'homosexualité n'est pas une abomination aux yeux de (insert nom de dieu ou de religion).
Et quand bien même, si une religion ne peut pas professer le respect entre chaque homme, je ne vois pas l'intérêt de la chose. De toute façon soit on est capable de réfléchir soit on laisse des textes ou des traditions écrits il y a des siècles par d'autres hommes décider pour soit mais là de toute façon, on ne peut plus rien pour vous.
Non l'homosexuel n'a pas une envie furieuse de te sauter dessus pour te faire les fesses.
Si il y a bien une définition de l'homophobie qui hélas me parait juste, c'est bien celle qui est que c'est une peur irraisonnée que tout les homosexuels aient envie de vous faire l'amour.
Ne vous flattez pas, y a peu de chances qu'il y en ait un seul qui soit suffisamment intéressé pour venir voir si vous êtes intéressé alors...
Au delà du sempiternel débat sur la nécessité de ce genre de journée, force est de constater que nombre de préjugés haineux ou autres persistent donc je me permettrais un petit post afin d'essayer aussi de tordre le coups à des idées reçues et/ou tenaces sur le sujet.
Non, l'homoparentalité n'est pas dangereuse pour l'éducation d'un enfant.
Enfin pas plus que la monoparentalité, la bi-parentalité des parents séparés, la parentalité mono présente car papa (ou maman) est en voyage d'affaire/pas là/toujours en réunion. Si les enfants arrivent à survivre à ça, ils devraient réussir à passer outre l'homoparentalité.
Non, l'homosexualité n'est pas un comportement (ou une maladie) qui s'attrape ou se transmet par l'éducation.
Jusqu' a preuve du contraire 100% des homosexuels viennent de parents hétérosexuels. Donc à priori peu de chances qu'un enfant élevé par des homoparents devienne homo aussi... Au pire il deviendra hétéro frustré ça lui apprendra à subir sans rien dire le poids parental ou de la société.
Non les homosexuels masculins ne sont que des dépravés qui ne font que du sesque comme des dépravés.
Ce sont juste des hommes qui ont trouvé le bon filon.
Non l'homosexualité n'est pas un problème vis à vis de la natalité mondiale.
Quand bien même cela n'est pas le mode reproductif conçu par la nature, c'est bien plus la surpopulation qui risque de nous créer des problèmes pour l'instant que ceux qui ne veulent pas y participer. Donc rien à craindre pour l'instant ; au pire on finira tous homosexuels avec reproduction clonique ou in vitro (comme dans la guerre éternelle).
Non l'homosexualité n'est pas une abomination aux yeux de (insert nom de dieu ou de religion).
Et quand bien même, si une religion ne peut pas professer le respect entre chaque homme, je ne vois pas l'intérêt de la chose. De toute façon soit on est capable de réfléchir soit on laisse des textes ou des traditions écrits il y a des siècles par d'autres hommes décider pour soit mais là de toute façon, on ne peut plus rien pour vous.
Non l'homosexuel n'a pas une envie furieuse de te sauter dessus pour te faire les fesses.
Si il y a bien une définition de l'homophobie qui hélas me parait juste, c'est bien celle qui est que c'est une peur irraisonnée que tout les homosexuels aient envie de vous faire l'amour.
Ne vous flattez pas, y a peu de chances qu'il y en ait un seul qui soit suffisamment intéressé pour venir voir si vous êtes intéressé alors...
vendredi 24 avril 2009
Stop swimming
Au milieu de la crise du brouhaha des politiques spectacles, un seul homme en France sait garder la tête froide et s'entraîne afin d'être prêt pour le futur.
Alain Bernard et son record du 100M.
Parce que mine de rien, il va vraiment falloir qu'on apprenne à nager longtemps et vite à ce rythme.
http://france.meteofrance.com/france/actu/actu?portlet_id=43167&document_id=20619
Il y a des problèmes partout mais franchement ça serait bien d'éviter de continer à se taper dessous pour économiser des sous, gagner plus consommer plus, continuer de rouler n'importe comment; tout ça pourquoi ? Pour un confort de vie ? Une herbe plus verte ?
L'échéance du Tzolk'in est proche... Aurons nous une épiphanie, une apocalypse ou bien une fin du monde ?
Alain Bernard et son record du 100M.
Parce que mine de rien, il va vraiment falloir qu'on apprenne à nager longtemps et vite à ce rythme.
http://france.meteofrance.com/france/actu/actu?portlet_id=43167&document_id=20619
Il y a des problèmes partout mais franchement ça serait bien d'éviter de continer à se taper dessous pour économiser des sous, gagner plus consommer plus, continuer de rouler n'importe comment; tout ça pourquoi ? Pour un confort de vie ? Une herbe plus verte ?
L'échéance du Tzolk'in est proche... Aurons nous une épiphanie, une apocalypse ou bien une fin du monde ?
vendredi 10 avril 2009
Rules of engagement
La loi HADOPI a été rejetée hier par l'Assemblée Nationale.
Au-delà de la discussion sur le bon fondé de la loi, son application, ses ramifications et autres tergiversations.
Non, le gros problème de cette loi qui finira par repasser, c'est qu'elle a été sabordée par un coup de Jarnac de quelques députés socialistes ninjas cachés prenant à revers l'arrière garde UMP, débordée et au final en sous nombre pour faire passer le texte.
36 députés sur 577.
Certes si tout le monde était là, la loi aurait (probablement) adoptée (en espérant que des petits rebelles UMP décident de voter contre cette loi si ils sont forcés d'être présents) avec la majorité des députés présents.
Oui certes sûrement plein de députés ne voient pas l'intérêt de ne pas être là pour une question de formalité... Il reste que c'est leur travail (peut - être pas le seul hélas), qu'il est important pour la vie de notre pays et qu'ils sont tenus de le faire même si c'est futile ou acquis. Je crois me souvenir en avril 2002 que nombre de gens n'étaient pas aller voter ou avaient voter autres parce que le second tour Chirac - Jospin c'était acquis.
Au-delà de la discussion sur le bon fondé de la loi, son application, ses ramifications et autres tergiversations.
Non, le gros problème de cette loi qui finira par repasser, c'est qu'elle a été sabordée par un coup de Jarnac de quelques députés socialistes ninjas cachés prenant à revers l'arrière garde UMP, débordée et au final en sous nombre pour faire passer le texte.
36 députés sur 577.
Certes si tout le monde était là, la loi aurait (probablement) adoptée (en espérant que des petits rebelles UMP décident de voter contre cette loi si ils sont forcés d'être présents) avec la majorité des députés présents.
Oui certes sûrement plein de députés ne voient pas l'intérêt de ne pas être là pour une question de formalité... Il reste que c'est leur travail (peut - être pas le seul hélas), qu'il est important pour la vie de notre pays et qu'ils sont tenus de le faire même si c'est futile ou acquis. Je crois me souvenir en avril 2002 que nombre de gens n'étaient pas aller voter ou avaient voter autres parce que le second tour Chirac - Jospin c'était acquis.
It ain't over 'til it's over.
mardi 31 mars 2009
Interpolation 2
Pour pallier au manque de post un peu de culture....
SEE ME
En ce moment, lecture de stock avec waltz avec Bashir, eddy current et à venir Maus et scott Pilgrim vol 5. Un peu de repos des méditations métaphysiques de Descartes (bientôt fini), avec quelques numéros d'Historia et Aliens No Exit, roman.
HEAR ME
Offenbach et Strauss fils pour le classique et un gros paquet de nouveautés. Gazpacho avec Tick Tock vu en concert, Insurgentes de Steven Wilson, Pure (album et Live) de Pendragon et un peu de no-man sur le MP3 (Returning Jesus, Lovesighs, Loveblows & Lovecries)... Ouf.
http://www.kscopemusic.com/stevenwilson/insurgentes/
http://www.gazpachoworld.com/
http://www.pendragon.mu/
http://www.no-man.co.uk/
FEEL ME
Vu Milk, Gran torino et Slumdog Millionnaire. Trois excellents films. Enquillage de DVDs avec une trilogie (sort of) Johnnie To à savoir mad detective et election 1&2. Final fantasy advent children, the boat (terrifiant quoiqu'un peu répétitif) et revu Magnolia avec toujours autant de plaisir.
SEE ME
En ce moment, lecture de stock avec waltz avec Bashir, eddy current et à venir Maus et scott Pilgrim vol 5. Un peu de repos des méditations métaphysiques de Descartes (bientôt fini), avec quelques numéros d'Historia et Aliens No Exit, roman.
HEAR ME
Offenbach et Strauss fils pour le classique et un gros paquet de nouveautés. Gazpacho avec Tick Tock vu en concert, Insurgentes de Steven Wilson, Pure (album et Live) de Pendragon et un peu de no-man sur le MP3 (Returning Jesus, Lovesighs, Loveblows & Lovecries)... Ouf.
http://www.kscopemusic.com/stevenwilson/insurgentes/
http://www.gazpachoworld.com/
http://www.pendragon.mu/
http://www.no-man.co.uk/
FEEL ME
Vu Milk, Gran torino et Slumdog Millionnaire. Trois excellents films. Enquillage de DVDs avec une trilogie (sort of) Johnnie To à savoir mad detective et election 1&2. Final fantasy advent children, the boat (terrifiant quoiqu'un peu répétitif) et revu Magnolia avec toujours autant de plaisir.
mercredi 18 mars 2009
Only Twin
Hier dans la ligne de Métro qui m'amène au boulot, le Mp3 sur les oreilles, assis sur un strapontin, je bouquine.
Une femme s'assied à coté de moi. La quarantaine bien avancée, black avec un chignon.
On est collé, serré l'un a coté de l'autre à cause de l'étroitesse des sièges, l'épaisseur des manteaux.
Contact.
Tels des siamois liés par une épaule et le bras, je partage le temps de quelques stations ses battements de coeur et sa respiration.
Magnifique.
Une femme s'assied à coté de moi. La quarantaine bien avancée, black avec un chignon.
On est collé, serré l'un a coté de l'autre à cause de l'étroitesse des sièges, l'épaisseur des manteaux.
Contact.
Tels des siamois liés par une épaule et le bras, je partage le temps de quelques stations ses battements de coeur et sa respiration.
Magnifique.
mercredi 11 mars 2009
Brighter than the Sun
Juste un petit mot en passant alors que je me remets à peine du Jet-lag. Je reviens d'un pays fou et ensoleillé qui fait ressembler new york et les USA à un pays socialiste.
Il fait 29° en mars, il y a la mer, de l'air conditionné partout, des gens de tous les bords de la Vie et la plupart parlent Anglais.
Une ville champignon énorme, monstrueuse aux règles strictes et à la propreté immaculée.
Une ville où tout est possible mais à un prix.
Dubaï, Emirats Arabes Unis.
mercredi 18 février 2009
Rat race
Un petit post pour vous renvoyer sur une très belle BD strip qui j'avoue résume parfaitement mon opinion sur le problème du téléchargement...
http://www.clubic.com/actualite-253070-bd-semaine-pirates-vs-pires-rats.html
http://www.clubic.com/actualite-253070-bd-semaine-pirates-vs-pires-rats.html
mercredi 11 février 2009
Exit Wound
A l'approche de la Saint-Valentin, je ne peux déroger à poster sur cette fête.
Si ma position sur la question est assez nette, je voudrais essayer de biaiser et de passer outre le traditionnel pour ou contre la fête mercantile des amoureux, débat qui de toute façon peut souvent s'élargir à de nombreuses autres commémorations.
Si l'on peut apprécier le fait qu'au moins une fois dans l'année on pense aux malades, à la courtoisie ou aux femmes battues, ces célébrations me font toujours malheureusement penser qu'elle sont nécessaires de part leur utilité.
En effet, si un jour ce genre de journée deviendrait naturellement quotidien alors on n'aura plus besoin de fixer une date dite de rappel.
Car l'amour et les cadeaux c'est tous les jours et surtout quand on peut et que l'on en a envie.
Sans vouloir faire de l'anti-conformisme et de l'anti-14 février, pour moi cette fête si mignonne n'a pas d'importance pour moi car elle est un peu tous les jours.
Je ne crache pas sur le concept (ou à la limite sur la récupération mercantile) mais je ne lutte pas contre non plus.
Le post d'aujourd'hui n'est pas qu'un bête défonçage de porte de célébration mercantile mais aussi une pensée pour des gens qui à travers le monde, connus ou inconnus qui ont, vont ou souffrent à cause de l'amour.
On en connaît tous, on est souvent passé par là nous aussi. Que cela soit une rupture fraîche ou ancienne, que ça soit le manque affectif symptomatique d'une trop longue solitude, on a tous une souffrance, un trou dans le coeur comme le dit si bien Fish qui laisse une trace.
C'est pour ça qu'en ce jour prochain d'allégresse amoureuse, il faudrait toujours et surtout faire ce que l'on désire et surtout respecter les autres.
La roue tourne, souvent hélas plus vite qu'on le voudrait et le bonheur laisse sa place au vide, à la douleur sourde, à la pièce manquante de cet organe qui semble porter en lui tous ces sentiments qui font de nous ce que nous sommes.
Je connais des gens qui vont avoir mal ce samedi, sûrement à cause du reflet que renvoie cette fête par rapport à leur condition sentimentale. Et je pense à eux en écrivant ce texte (qui déjà ne sera probablement pas, voir peu, lu et probablement pas par les personnes à qui il est dédié mais le but n’est pas là.)
Ce jour hélas ne sera aussi qu'un autre pour eux, un jour de plus avec ce trou au fond du coeur. Encore un autre jour parmi dieu sait combien d’autres encore.
Et on ne sait jamais vraiment quoi dire. Alors je laisse ma place au silence de mes pensées. Cue to exit.
Si ma position sur la question est assez nette, je voudrais essayer de biaiser et de passer outre le traditionnel pour ou contre la fête mercantile des amoureux, débat qui de toute façon peut souvent s'élargir à de nombreuses autres commémorations.
Si l'on peut apprécier le fait qu'au moins une fois dans l'année on pense aux malades, à la courtoisie ou aux femmes battues, ces célébrations me font toujours malheureusement penser qu'elle sont nécessaires de part leur utilité.
En effet, si un jour ce genre de journée deviendrait naturellement quotidien alors on n'aura plus besoin de fixer une date dite de rappel.
Car l'amour et les cadeaux c'est tous les jours et surtout quand on peut et que l'on en a envie.
Sans vouloir faire de l'anti-conformisme et de l'anti-14 février, pour moi cette fête si mignonne n'a pas d'importance pour moi car elle est un peu tous les jours.
Je ne crache pas sur le concept (ou à la limite sur la récupération mercantile) mais je ne lutte pas contre non plus.
Le post d'aujourd'hui n'est pas qu'un bête défonçage de porte de célébration mercantile mais aussi une pensée pour des gens qui à travers le monde, connus ou inconnus qui ont, vont ou souffrent à cause de l'amour.
On en connaît tous, on est souvent passé par là nous aussi. Que cela soit une rupture fraîche ou ancienne, que ça soit le manque affectif symptomatique d'une trop longue solitude, on a tous une souffrance, un trou dans le coeur comme le dit si bien Fish qui laisse une trace.
C'est pour ça qu'en ce jour prochain d'allégresse amoureuse, il faudrait toujours et surtout faire ce que l'on désire et surtout respecter les autres.
La roue tourne, souvent hélas plus vite qu'on le voudrait et le bonheur laisse sa place au vide, à la douleur sourde, à la pièce manquante de cet organe qui semble porter en lui tous ces sentiments qui font de nous ce que nous sommes.
Je connais des gens qui vont avoir mal ce samedi, sûrement à cause du reflet que renvoie cette fête par rapport à leur condition sentimentale. Et je pense à eux en écrivant ce texte (qui déjà ne sera probablement pas, voir peu, lu et probablement pas par les personnes à qui il est dédié mais le but n’est pas là.)
Ce jour hélas ne sera aussi qu'un autre pour eux, un jour de plus avec ce trou au fond du coeur. Encore un autre jour parmi dieu sait combien d’autres encore.
Et on ne sait jamais vraiment quoi dire. Alors je laisse ma place au silence de mes pensées. Cue to exit.
lundi 9 février 2009
A kind of Heaven
Juste une petite note en passant pour vous parlez d'un petit album auto produit par un jeune français, Julien Gaullier qui sort un album en MP3 (gratuit ou payant pour une meilleure qualité en attendant le CD) de rock progressif avec mandoline et mellotron entre autres.
Loin de moi l'envie de faire une critique du travail de Julien (qui l'a déjà eu en live/msn), je tiens quand même à faire passer le message pour que sa musique soit le plus possible connue car malgré des petites faiblesses diverses, on a là un album de très grande qualité pour une premier album et qui vaut le coup d'oreille.
Donc n'hésitez pas a cliquer pour découvrir Spleen Arcana et the field where she died.
http://www.spleenarcana.com/
Loin de moi l'envie de faire une critique du travail de Julien (qui l'a déjà eu en live/msn), je tiens quand même à faire passer le message pour que sa musique soit le plus possible connue car malgré des petites faiblesses diverses, on a là un album de très grande qualité pour une premier album et qui vaut le coup d'oreille.
Donc n'hésitez pas a cliquer pour découvrir Spleen Arcana et the field where she died.
http://www.spleenarcana.com/
mardi 3 février 2009
The World is my Oyster
Certes cela fait longtemps que je n'ai point posté ici mais les journées sont fastes et très occupées fort heureusement.
La semaine dernière a vu passer la journée de grève du 29 janvier, grève supposée terrible et fortement suivie.
Forcé de constater que ce ne fut pas le cas, ou en tout cas que les grévistes RATP se sont bien organisés afin de garantir le minimum de transport pour les pauvres usagers.
De part le net, vaste lieu où tout et son contraire sont déclamés avec le ton de la vérité absolue n'appelant à aucune contestation sinon celle du célèbre point dit Godwin , je pourrais joindre ma voix aux contestataires ou aux fanatiques de la grève, clamer que rien ne doit aliéner ces acquis pour lesquels on s'est battu ou plaider le respect d'autrui et d'un service minimum pour permettre aux autres de pouvoir aussi vivre leur vie. Moult exemples et contre exemples, arguments et contre arguments doivent fleurir et flétrir jusqu'à la prochaine manifestation où ils renaîtront de leurs cendres, tel le phénix de la mythologie pour se remettre à tourner en rond et rond et rond petit patapon pour finir à nouveau sur le même status quo.
Car si la vie et la communication m'ont bien appris quelque chose, c'est bien qu'au final on communique mieux lorsqu'on comprend ce que l'autre veut. Oui je vois certains qui ricanent mais même si ça tombe sous le sens, je crains hélas qu'on ne le pratique pas assez souvent.
Non, on préfère joyeusement essayer de convaincre la personne avec ses arguments, si possible en les assénant avec le plus de force et de morgue possible, voir en avoir à recourir au dédain ou aux insultes.
Parce que bon soyons honnêtes, la plupart du temps il n'y a que notre opinion qui nous intéresse, et si on serait ravi et flatté que tout le monde change d'opinion pour prendre la notre, nous flatte sur la pertinence de notre réflexion ou de notre prose, au final on se fout royalement des arguments en face puisque notre vue et nos idées sont fermes.
Ben oui, changer d'idée, écouter ce que dit l'autre, des fois les gens trouvent que c'est un signe de faiblesse. Essayer de comprendre ce que l'autre veut dire, ressent, ou il veut en venir, ce qu'il pense, se mettre à sa place, c’est nul, c’est pour les mous du genou ou les bobos hippies pseudo bouddhistes.
Qui souhaiterait se faire hurler dessus, qui changerait de vue après qu'on l'ait traité de tous les noms ?
Probablement personne. Bizarrement, se mettre à la place de l'autre aide à comprendre et à respecter et favorise la communication et l'interaction.
Il n'est pas nécessaire d'adhérer ou d'être d'accord ou d'accepter tout et n'importe quoi bien entendu. Mais si tout le monde faisait ça, je reste persuadé qu'il se porterait mieux (le monde hein).
Vous pouvez vous fermer et vous blinder ou vous ouvrir aux autres. Chaque conversation sur le net ou ailleurs est une opportunité d'avoir potentiellement une autre vision, d'autres avis et au final quel serait l'intérêt d'avoir une opinion si ce n'est pour la partager et en changer ou l'affiner ou la préciser sinon c'est la stérilité et la mort.
C'est pas facile, on ne le fait pas souvent mais un peu de temps en temps ça fait du bien et on en sort au final plus fort qu'avant.
Je ne dis pas que j’ai raison, je ne dis pas qu’il faut le faire. Mon orgueil espère que vous y viendrez de vous-même. Il n’y a pas de mal à essayer de comprendre l’argument de l’autre et si il est bon… Ben, prenez le.
Si le monde est une huître, quel intérêt si il ne s’ouvre pas pour lâcher quelques perles.
La semaine dernière a vu passer la journée de grève du 29 janvier, grève supposée terrible et fortement suivie.
Forcé de constater que ce ne fut pas le cas, ou en tout cas que les grévistes RATP se sont bien organisés afin de garantir le minimum de transport pour les pauvres usagers.
De part le net, vaste lieu où tout et son contraire sont déclamés avec le ton de la vérité absolue n'appelant à aucune contestation sinon celle du célèbre point dit Godwin , je pourrais joindre ma voix aux contestataires ou aux fanatiques de la grève, clamer que rien ne doit aliéner ces acquis pour lesquels on s'est battu ou plaider le respect d'autrui et d'un service minimum pour permettre aux autres de pouvoir aussi vivre leur vie. Moult exemples et contre exemples, arguments et contre arguments doivent fleurir et flétrir jusqu'à la prochaine manifestation où ils renaîtront de leurs cendres, tel le phénix de la mythologie pour se remettre à tourner en rond et rond et rond petit patapon pour finir à nouveau sur le même status quo.
Car si la vie et la communication m'ont bien appris quelque chose, c'est bien qu'au final on communique mieux lorsqu'on comprend ce que l'autre veut. Oui je vois certains qui ricanent mais même si ça tombe sous le sens, je crains hélas qu'on ne le pratique pas assez souvent.
Non, on préfère joyeusement essayer de convaincre la personne avec ses arguments, si possible en les assénant avec le plus de force et de morgue possible, voir en avoir à recourir au dédain ou aux insultes.
Parce que bon soyons honnêtes, la plupart du temps il n'y a que notre opinion qui nous intéresse, et si on serait ravi et flatté que tout le monde change d'opinion pour prendre la notre, nous flatte sur la pertinence de notre réflexion ou de notre prose, au final on se fout royalement des arguments en face puisque notre vue et nos idées sont fermes.
Ben oui, changer d'idée, écouter ce que dit l'autre, des fois les gens trouvent que c'est un signe de faiblesse. Essayer de comprendre ce que l'autre veut dire, ressent, ou il veut en venir, ce qu'il pense, se mettre à sa place, c’est nul, c’est pour les mous du genou ou les bobos hippies pseudo bouddhistes.
Qui souhaiterait se faire hurler dessus, qui changerait de vue après qu'on l'ait traité de tous les noms ?
Probablement personne. Bizarrement, se mettre à la place de l'autre aide à comprendre et à respecter et favorise la communication et l'interaction.
Il n'est pas nécessaire d'adhérer ou d'être d'accord ou d'accepter tout et n'importe quoi bien entendu. Mais si tout le monde faisait ça, je reste persuadé qu'il se porterait mieux (le monde hein).
Vous pouvez vous fermer et vous blinder ou vous ouvrir aux autres. Chaque conversation sur le net ou ailleurs est une opportunité d'avoir potentiellement une autre vision, d'autres avis et au final quel serait l'intérêt d'avoir une opinion si ce n'est pour la partager et en changer ou l'affiner ou la préciser sinon c'est la stérilité et la mort.
C'est pas facile, on ne le fait pas souvent mais un peu de temps en temps ça fait du bien et on en sort au final plus fort qu'avant.
Je ne dis pas que j’ai raison, je ne dis pas qu’il faut le faire. Mon orgueil espère que vous y viendrez de vous-même. Il n’y a pas de mal à essayer de comprendre l’argument de l’autre et si il est bon… Ben, prenez le.
Si le monde est une huître, quel intérêt si il ne s’ouvre pas pour lâcher quelques perles.
mardi 27 janvier 2009
Interpolation 1
SEE ME :
Suite à la fin de lecture de la trilogie Kane from old mars de Moorcock, délicieux pastiche de Burroughs couplé à du bastable, j'entame (et pour quelques temps je suppose), Méditations métaphysiques de Descartes.
Coté BD et comics, intégrale Tom strong, LoEG the black dossier et quelques GN comme exit wounds et Silverfish.
HEAR ME :
Un peu de découverte de Haydn, du Bizet, fin du matraquage d'Ayreon (voir mon autre blog), l'excellent concert (mais hélas trop court) de Aviv Geffen (avec le reste de blackfield -steven wilson compris -) m'a bien évidemment poussé à réécouter Blackfield ii.
La première partie a été bien assurée par Nicolas chapel (of Demians) en acoustique. Concert énergique et fantastique, vivement l'album en anglais de Aviv (qui est suffisamment narcissique pour offrir ses T shirts à son effigie...)
Sinon quelques nappes de nostalgie neo prog avec the Jewel remasterisé de Pendragon.
www.pendragon.mu
http://www.demiansmusic.com/
http://www.blackfield.org/
http://www.avivarchive.co.il/
www.ayreon.com
TOUCH ME
Les belles sensations dernièrement, une belle nostalgie métaphysique avec un marathon Twin peaks, la découverte de deux beau films de 'maison hantée' avec dementia 13 de FF Coppola produit par Corman et la maison de tous les mystères (avec vincent Price) couronnée par le visionnage du toujours terrifiant Hauting of Hill House, délicatement traduit par la maison du diable.
Et comme rien n'est plus poignant que le spectacle vivant, Le roi lion. Spectacle si peu original par rapport au film de Disney, spectacle grandiose rythmé par des belles chansons d'Afrique et surtout avec des décors et des costumes féeriques, emplies de trouvailles magiques. Cher mais ça les vaut jusqu'au dernier cent.
http://www.leroilion.fr/
Suite à la fin de lecture de la trilogie Kane from old mars de Moorcock, délicieux pastiche de Burroughs couplé à du bastable, j'entame (et pour quelques temps je suppose), Méditations métaphysiques de Descartes.
Coté BD et comics, intégrale Tom strong, LoEG the black dossier et quelques GN comme exit wounds et Silverfish.
HEAR ME :
Un peu de découverte de Haydn, du Bizet, fin du matraquage d'Ayreon (voir mon autre blog), l'excellent concert (mais hélas trop court) de Aviv Geffen (avec le reste de blackfield -steven wilson compris -) m'a bien évidemment poussé à réécouter Blackfield ii.
La première partie a été bien assurée par Nicolas chapel (of Demians) en acoustique. Concert énergique et fantastique, vivement l'album en anglais de Aviv (qui est suffisamment narcissique pour offrir ses T shirts à son effigie...)
Sinon quelques nappes de nostalgie neo prog avec the Jewel remasterisé de Pendragon.
www.pendragon.mu
http://www.demiansmusic.com/
http://www.blackfield.org/
http://www.avivarchive.co.il/
www.ayreon.com
TOUCH ME
Les belles sensations dernièrement, une belle nostalgie métaphysique avec un marathon Twin peaks, la découverte de deux beau films de 'maison hantée' avec dementia 13 de FF Coppola produit par Corman et la maison de tous les mystères (avec vincent Price) couronnée par le visionnage du toujours terrifiant Hauting of Hill House, délicatement traduit par la maison du diable.
Et comme rien n'est plus poignant que le spectacle vivant, Le roi lion. Spectacle si peu original par rapport au film de Disney, spectacle grandiose rythmé par des belles chansons d'Afrique et surtout avec des décors et des costumes féeriques, emplies de trouvailles magiques. Cher mais ça les vaut jusqu'au dernier cent.
http://www.leroilion.fr/
lundi 19 janvier 2009
Together We're Stranger
Demain est un jour historique. Demain, Barack Obama sera intronisé 44ème président des Etats-Unis d'Amérique. Un président noir. Enfin métisse mais le problème n'est pas là. Il va hériter d'un pays en pleine crise financière, qui est coincé dans deux guerres. Autrement dit la tâche va être rude pour lui. Mais je pense qu'il peut compter (dans un premier temps) sur le coté historique de l'accession au pouvoir suprême d'une personne issue d'une minorité (et dieu sait que chez nous en France c'est loin d'être gagné.) pour prolonger l'état de grace avant les premiers revers.
Historique.... Mouais... Il était temps oui. Un jour, le talent passera avant les filliations, les magouilles, le copinage, la couleur de peau et les religions.
En attedant celà, espérons que tout celà aide à nous faire avancer dans le bon sens, ensemble.
Historique.... Mouais... Il était temps oui. Un jour, le talent passera avant les filliations, les magouilles, le copinage, la couleur de peau et les religions.
En attedant celà, espérons que tout celà aide à nous faire avancer dans le bon sens, ensemble.
jeudi 15 janvier 2009
Witch Hunt
Je lisais hier Libération qui avait sa manchette sur les possibilités de débordement du conflit israélo-palestinien sur notre territoire.
Si le sujet d'Israël et des palestiniens est très compliqué (tout en étant principalement qu'un cercle vicieux depuis plus de 60 ans hélas...), je préfère me pencher sur un sujet plus proche de moi à savoir ces débordements.
La France, pays des droits de l'Homme (tousse tousse, ack ack, ptuit ! Non rien j'avais un chat dans la gorge), donc la France connue pour être malheureusement un pays ayant souvent des actes antisémites récurrents a parlé sous la voix de son président comme quoi islamophobie et antisémitisme c'était tolérance zéro .
Normal me direz vous, le pire c'est que d'un conflit territorial (qui certes, à des racines religieuses un peu) on tombe dans les tensions religieuses.
Israël fait valoir son droit à la sûreté de son pays en attaquant Gaza qui lui balance des tirs de rockets dessus (pour à la base si j'ai bien compris ben reprendre le territoire qui était leurs.).
Donc c'est un peu comme si la France tapait en Afghanistan sous prétexte que des terroristes veulent faire sauter des bombes chez nous.
Bien sûr qui dit guerre dit sales coups, dommages collatéraux, erreurs, friendly fire et langue de bois.
Alors en France, qu'il y ait des pros palestiniens et des pros israéliens qui se tirent la bourre passe encore. Que de l'antisionisme ressorte certes.
Mais bon si d'un coup Israéliens et les Palestiniens devenaient Chrétiens et continuaient à se taper dessus on dirait quoi ?
C'est la faute à la religion ? Non. La faute aux gens.
Le débat démocratique a besoin d'exister sans être obscurci par des manifestations de casseurs qui de toute façon viennent là pour en profiter ou d'actes de violences (ou même de boycott) à caractères religieux (et donc prompt a exciter les haines raciales et autres).
Quel est l'intérêt de ne plus aller acheter un produit vendu par un marchand juif pour faire avancer le problème. ? C'est sûr que c'est peut être plus facile que de boycotter les séries américaines ou les pompes de sport chinoises.
Le conflit actuel est grave mais ne doit en aucun cas servir d'huile sur le feu des tensions religieuses intracommunautaires.
L'opération plomb durci ne doit pas un casus belli pour les querelles entre musulmans et juifs.
Ne confondons pas état, pays et religion.
Si le sujet d'Israël et des palestiniens est très compliqué (tout en étant principalement qu'un cercle vicieux depuis plus de 60 ans hélas...), je préfère me pencher sur un sujet plus proche de moi à savoir ces débordements.
La France, pays des droits de l'Homme (tousse tousse, ack ack, ptuit ! Non rien j'avais un chat dans la gorge), donc la France connue pour être malheureusement un pays ayant souvent des actes antisémites récurrents a parlé sous la voix de son président comme quoi islamophobie et antisémitisme c'était tolérance zéro .
Normal me direz vous, le pire c'est que d'un conflit territorial (qui certes, à des racines religieuses un peu) on tombe dans les tensions religieuses.
Israël fait valoir son droit à la sûreté de son pays en attaquant Gaza qui lui balance des tirs de rockets dessus (pour à la base si j'ai bien compris ben reprendre le territoire qui était leurs.).
Donc c'est un peu comme si la France tapait en Afghanistan sous prétexte que des terroristes veulent faire sauter des bombes chez nous.
Bien sûr qui dit guerre dit sales coups, dommages collatéraux, erreurs, friendly fire et langue de bois.
Alors en France, qu'il y ait des pros palestiniens et des pros israéliens qui se tirent la bourre passe encore. Que de l'antisionisme ressorte certes.
Mais bon si d'un coup Israéliens et les Palestiniens devenaient Chrétiens et continuaient à se taper dessus on dirait quoi ?
C'est la faute à la religion ? Non. La faute aux gens.
Le débat démocratique a besoin d'exister sans être obscurci par des manifestations de casseurs qui de toute façon viennent là pour en profiter ou d'actes de violences (ou même de boycott) à caractères religieux (et donc prompt a exciter les haines raciales et autres).
Quel est l'intérêt de ne plus aller acheter un produit vendu par un marchand juif pour faire avancer le problème. ? C'est sûr que c'est peut être plus facile que de boycotter les séries américaines ou les pompes de sport chinoises.
Le conflit actuel est grave mais ne doit en aucun cas servir d'huile sur le feu des tensions religieuses intracommunautaires.
L'opération plomb durci ne doit pas un casus belli pour les querelles entre musulmans et juifs.
Ne confondons pas état, pays et religion.
lundi 12 janvier 2009
Don't be late.
Je fais de la procrastination. A l'instar de Monsieur Jourdain, j'en faisais même alors que je ne savais pas ce que c'était.
On parlait de reporter au lendemain ce qu'on peut faire le jour même. Et je ne fais que ça depuis des lustres. Et je ne dois pas être le seul.
Pourquoi ? Je penche pour une peur de l'échec et de la perte d'estime de soi... Trouver des excuses pour reporter telle ou telle tache, faire dans l'urgence au dernier moment car ça stimule mais surtout ça permet de dire qu'on a pas eu le temps de faire correctement son travail et donc qu'on aurait pu réussir si on avait mieux travailler...
De même, un vieil élan de perfectionnisme vient toujours aider ces entreprises... Je n'ai pas assez d'informations sur le sujet que je dois traiter... Je n'ai pas les compétences nécessaires pour postuler... Alors ça me permet de retarder encore l'exécution de la tâche, d'augmenter sa difficulté, mettre la barre plus haut.
Mais au final quelque soient les excuses (valables ou non, il faut bien être réaliste aussi des fois on a vraiment besoin de recherches ou de compétences supplémentaires), on se retrouve à esquiver de peur de se retrouver face à un miroir qui vous dit "ben oui mon gars, t'as raté, c'est un échec, c'est nul".
On en revient encore et toujours la Peur, grand frein de l'humanité, cause principale des soucis ici bas. Parce qu'au final rien n'est fait ni à faire... On se retrouve avec de si belles envies, de si beau projets et aucune volonté de les mettre en action par peur de l'échec, par peur de la somme de travail à effectuer, par peur de ne pas arriver à ce résultat qu'on imagine si parfait et dont la concrétisation hélas ne le sera jamais vraiment et qui surtout ne sera à peine effleuré qu'à travers multiples brouillons et essais infructueux qui feront mal à l'ego mais du bien à l'expérience.
On retarde, on esquive. C'est impressionnant toutes les excuses qu'on peut trouver. Et pas seulement en regardant la télé ou en surfant sur Internet (ou en bloguant...). La procrastination se retrouve aussi dans l'hyperactivité : on décide de ranger sa chambre, faire les courses; bref autant d'activité qui nous empêchent de nous attaquer à noter Tâche... La seule, la vraie.
Oui on a beau le savoir tout ne tombe pas cuit, il faut lutter contre la part d'entropie qui nous pousse à rester bien au chaud de notre Ego, de peur de nous accidenter le long de la route de notre vie.
On a tous envie d'être quelqu'un de grand, qui réussit, qui concrétise. Et on a tous peur de ne pas arriver à la hauteur de nos espérances, de se dire que finalement on ne sera jamais grand.
Alors on reste petit et pire, on reste petit de peur de se réaliser qu'on sera vraiment petit, on préfère garder cette flammèche d'espoir que oui on est destiné à faire des choses belles, parfaites et grandes. Le résultat reste là : on est petit avec une marge de réussite plutôt que petit par réalisme.
Mais au final, on se retrouve toujours avec notre estime de soi bafouillée car on ne saura jamais si on n’a pas gâché notre potentiel à reculer pour ne jamais sauter. Et ça doit être le plus horrible cas de figure.
Alors choisissons la voie qui fait mal, celle qui va nous faire tomber, nous faire suer, nous ravager l’Ego mais qui au final fait que même raté, ça sera nous et que le travail accompli (plus encore dans l’art) est sa propre récompense.
2009 doit être casse-gueule et va faire mal.
On parlait de reporter au lendemain ce qu'on peut faire le jour même. Et je ne fais que ça depuis des lustres. Et je ne dois pas être le seul.
Pourquoi ? Je penche pour une peur de l'échec et de la perte d'estime de soi... Trouver des excuses pour reporter telle ou telle tache, faire dans l'urgence au dernier moment car ça stimule mais surtout ça permet de dire qu'on a pas eu le temps de faire correctement son travail et donc qu'on aurait pu réussir si on avait mieux travailler...
De même, un vieil élan de perfectionnisme vient toujours aider ces entreprises... Je n'ai pas assez d'informations sur le sujet que je dois traiter... Je n'ai pas les compétences nécessaires pour postuler... Alors ça me permet de retarder encore l'exécution de la tâche, d'augmenter sa difficulté, mettre la barre plus haut.
Mais au final quelque soient les excuses (valables ou non, il faut bien être réaliste aussi des fois on a vraiment besoin de recherches ou de compétences supplémentaires), on se retrouve à esquiver de peur de se retrouver face à un miroir qui vous dit "ben oui mon gars, t'as raté, c'est un échec, c'est nul".
On en revient encore et toujours la Peur, grand frein de l'humanité, cause principale des soucis ici bas. Parce qu'au final rien n'est fait ni à faire... On se retrouve avec de si belles envies, de si beau projets et aucune volonté de les mettre en action par peur de l'échec, par peur de la somme de travail à effectuer, par peur de ne pas arriver à ce résultat qu'on imagine si parfait et dont la concrétisation hélas ne le sera jamais vraiment et qui surtout ne sera à peine effleuré qu'à travers multiples brouillons et essais infructueux qui feront mal à l'ego mais du bien à l'expérience.
On retarde, on esquive. C'est impressionnant toutes les excuses qu'on peut trouver. Et pas seulement en regardant la télé ou en surfant sur Internet (ou en bloguant...). La procrastination se retrouve aussi dans l'hyperactivité : on décide de ranger sa chambre, faire les courses; bref autant d'activité qui nous empêchent de nous attaquer à noter Tâche... La seule, la vraie.
Oui on a beau le savoir tout ne tombe pas cuit, il faut lutter contre la part d'entropie qui nous pousse à rester bien au chaud de notre Ego, de peur de nous accidenter le long de la route de notre vie.
On a tous envie d'être quelqu'un de grand, qui réussit, qui concrétise. Et on a tous peur de ne pas arriver à la hauteur de nos espérances, de se dire que finalement on ne sera jamais grand.
Alors on reste petit et pire, on reste petit de peur de se réaliser qu'on sera vraiment petit, on préfère garder cette flammèche d'espoir que oui on est destiné à faire des choses belles, parfaites et grandes. Le résultat reste là : on est petit avec une marge de réussite plutôt que petit par réalisme.
Mais au final, on se retrouve toujours avec notre estime de soi bafouillée car on ne saura jamais si on n’a pas gâché notre potentiel à reculer pour ne jamais sauter. Et ça doit être le plus horrible cas de figure.
Alors choisissons la voie qui fait mal, celle qui va nous faire tomber, nous faire suer, nous ravager l’Ego mais qui au final fait que même raté, ça sera nous et que le travail accompli (plus encore dans l’art) est sa propre récompense.
2009 doit être casse-gueule et va faire mal.
jeudi 8 janvier 2009
Welcome back my friend to the show that never ends...
Just une petite note pour révéler l'existence d'un second blog uniquement en anglais qui ne traitera que Art et tout ce qui s'y rattache comme coups de gueule, des réflexions profondes sur les ventes de BD américaines ou des conversations rasoires de bar sur à quoi pourrait servir l'Art et des critiques et des chroniques de tout ce que je consomme (argh le mot honni).
http://softpowers.blogspot.com/
http://softpowers.blogspot.com/
samedi 3 janvier 2009
vendredi 2 janvier 2009
Hey you, out there in the cold...
Ce matin il a neigé. C’était beau, mignon. Et sur le trajet comme d’habitude des Sans Domicile Fixe, des clochards, des sans abris qui font la manche dans les couloirs du métro voir dehors.
Et ça fait mal, ça fait mal de voir qu’on puisse débourser des cents et des mille lorsque les banques flanchent mais les gens dehors alors que c’est un problème existant depuis des années et que le dernier candidat en date nous avait promis plus personne dehors pour 2008. Enfin, on passe devant, on a le cœur serré, on tente un sourire, un « bonne année » (et après on se demande pourquoi je n’aime pas fêter les vœux…) dérisoire car même si il est pensé du fond du cœur (ce qui est censé être l’intérêt des vœux), ça restera moins efficace qu’un peu d’argent, une couverture ou bien de l’aide vers le samu social au 115.
Alors on se sent coupable d’acheter un magazine, un dvd, des ipod ou autres quand on croise ces anonymes qui pourtant deviennent familier à force de les croiser.
Et souvent avec une horreur certaine on les oublie, ils redeviennent invisibles hors champ de vision. On reprend le cours de notre petite vie, les soucis remontent à la surface et tel le poisson rouge on oublie vite en se disant que finalement on a de la chance.
Loin de moi l’envie de vouloir faire de la provocation gratuite mais je dois bien avouer qu’il y a un effet persistant et salvateur à croiser un sdf.
Car au-delà effectivement d’avoir ce miroir de ce qui pourrait être si le malheur s’abattait sur nous, si il y a le reflet de notre bonne santé, du toit sur nos têtes et de nos immeubles chauffés aux réfrigérateurs remplis, on a surtout un indicateur d’humanité.
Oui on éprouve de la honte, oui on se rend compte de notre chance, oui on a peur que ça nous arrive. Et c’est bien. C’est le degré zéro de la rencontre avec la misère de nos rues. Au delà il y a le geste, la parole qui aide à resocialiser, l’obole donnée pour aider, les conseils, les dons de couverture, les chambres payées, les appels au 115, les aides dans les foyers d’accueil, l’engagement volontaire…
Mais au niveau zéro, il y a la honte, la colère, la révolte, le sentiment pur d’injustice et de compassion qui frappe – même fugacement- les intestins et le cœur.
Car si jamais ce niveau zéro n’est même plus atteint, si on ne ressent plus rien ou alors du mépris ou de l’indifférence alors c’est là que la situation devient très grave.
N’oubliez pas le 115 si vous croisez des gens qui dorment dehors.
Et ça fait mal, ça fait mal de voir qu’on puisse débourser des cents et des mille lorsque les banques flanchent mais les gens dehors alors que c’est un problème existant depuis des années et que le dernier candidat en date nous avait promis plus personne dehors pour 2008. Enfin, on passe devant, on a le cœur serré, on tente un sourire, un « bonne année » (et après on se demande pourquoi je n’aime pas fêter les vœux…) dérisoire car même si il est pensé du fond du cœur (ce qui est censé être l’intérêt des vœux), ça restera moins efficace qu’un peu d’argent, une couverture ou bien de l’aide vers le samu social au 115.
Alors on se sent coupable d’acheter un magazine, un dvd, des ipod ou autres quand on croise ces anonymes qui pourtant deviennent familier à force de les croiser.
Et souvent avec une horreur certaine on les oublie, ils redeviennent invisibles hors champ de vision. On reprend le cours de notre petite vie, les soucis remontent à la surface et tel le poisson rouge on oublie vite en se disant que finalement on a de la chance.
Loin de moi l’envie de vouloir faire de la provocation gratuite mais je dois bien avouer qu’il y a un effet persistant et salvateur à croiser un sdf.
Car au-delà effectivement d’avoir ce miroir de ce qui pourrait être si le malheur s’abattait sur nous, si il y a le reflet de notre bonne santé, du toit sur nos têtes et de nos immeubles chauffés aux réfrigérateurs remplis, on a surtout un indicateur d’humanité.
Oui on éprouve de la honte, oui on se rend compte de notre chance, oui on a peur que ça nous arrive. Et c’est bien. C’est le degré zéro de la rencontre avec la misère de nos rues. Au delà il y a le geste, la parole qui aide à resocialiser, l’obole donnée pour aider, les conseils, les dons de couverture, les chambres payées, les appels au 115, les aides dans les foyers d’accueil, l’engagement volontaire…
Mais au niveau zéro, il y a la honte, la colère, la révolte, le sentiment pur d’injustice et de compassion qui frappe – même fugacement- les intestins et le cœur.
Car si jamais ce niveau zéro n’est même plus atteint, si on ne ressent plus rien ou alors du mépris ou de l’indifférence alors c’est là que la situation devient très grave.
N’oubliez pas le 115 si vous croisez des gens qui dorment dehors.
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