Lendemain d'élection. Bim. les internautes hurlent à la Lune, les politiciens se rejettent la faute, les journalistes commentent...
Depuis des années, les gens en ont marre de la politique et décident de ne pas aller voter car déjà que le vote blanc n'est pas pris en compte , c'est tout ce qu'ils ont pour marquer le dégout de la politique.
Depuis des années les instituts de sondage mettent la pression avec des tonnes et des tonnes de chiffres.
Depuis des années les Journalistes ne relaient plus les propositions ou les commentent de façon pertinente.
Depuis des années , les Gens mécontents des deux partis traditionnels se tournent vers ceux qui n'ont jamais eu la possibilité de mettre en place leurs thèses.
Depuis des années, dès que le FN monte, les politiques nous font le coup du réflexe de vote républicain.
Depuis des années que l'abstention monte on cherche des explications mais sans vraiment chercher de réponses ou les mettre en effet.
Depuis des années on s'arrache les cheveux, on tape sur les abstentionnistes, les vote blanc-tistes parce que s'il ne font rien, le FN va prendre le pouvoir.
Depuis des années on a mal à notre France.
Depuis des années, on a des gens qui sortent des contre propositions et qui vous expliquent que non ils ne s'en foutent pas que en fait ... ben en fait on en sait rien.
Depuis des années , les gens votent non pas pour et mais contre. Contre le FN, contre les autres. Contre une politique.
Depuis des années, les gens votent pour faire la nique aux politiques sans même se soucier si c'est des régionales, des européennes ou pour une mairie.
Depuis des années, les médias montent en épingle les travers pour jouer sur les peurs, peur du FN, peur de l'autre, de l'attentat.
Tout cela continue d'augmenter petit à petit depuis des années et franchement, est ce que quiconque a réellement fait quelque chose pour enrayer tout cela et faire qu'au final... je ne suis pas ni surpris ni outragé par les résultats d'hier ?
Delenda Palmyre.
lundi 7 décembre 2015
samedi 14 novembre 2015
Fluctuat Nec Mergitur (post vendredi 13, réveil d'une nuit sans rêve dans un cauchemar éveillé)
Je suis allé courir ce matin.
Ce matin samedi 14 novembre 2015.
On pensait avoir tout vu avec les attentats de début d'année de Charlie Hebdo. Mais non.
Pourquoi suis-je allé courir ? Parce qu'il s'agit de la routine du week end ?
ça pourrait; mais non. ça fait des mois que je dois m'y remettre, je suis en dessous de tout niveau forme.
Je m'élance dans les rues de Paris. Elles sont quasi vides ce matin. On dirait un jour férié. Quelques personnes , des déménageurs, un agent de voirie.
Des rues que j'imagine, pas si loin que ça, maculées de sang jonchées de débris et des cadavres de mes compatriotes. Du carnage dans un concert auquel j'aurais pu assister. Mes pensées vont aux familles.
Dans les oreilles du Threshold et pourtant c'est d'autres morceaux qui viennent en refrain à mes oreilles.
"Terror in Rue de St. Denis, murder on the periphery
Someone else in someone else's pocket
Christ knows I don't know how to stop it
Poppies at the cenotaph, the cynics can't afford to laugh
I heard in on the telegraph there's Uzis on a street corner
Where do we go from here, where do we go from here"
Chantait Fish avec Marillion dans les années 87. (White Russian)
Pourquoi suis-je allé courir ? Pour échapper aux médias ?
Non mais je ne pouvais plus rester non plus chez moi avec ces médias qui passe en boucle les informations, essayant d'en tirer quelque chose. Les médias sociaux m'ont tenus éveillé une grande partie de la nuit comme tout à chacun. Je ne peux pas rester encore collé à tout cela sans que l'anxiété me frappe.
"I watch the TV every night
I stay awake by satellite
I hope and pray the nightmares
Stay away today" chante Fish dans mes oreilles.(Credo)
Arrivé en haut du Sacré-cœur, j'aurai bien pris une photo de cette ville silencieuse dans le réveil sanglant. Mais je n'ai pas mon portable qui est resté chez moi à se recharger. A plat d'avoir reçu et envoyé textos et messages via facebook, savoir et regarder en espérant qu'un nom connu ne surgisse pas porteur d'une mauvaise nouvelle durant cette longue nuit. Même si je sais que les 6 degrés de séparation de Milgram finiront par me rattraper...
Il y a presque autant de policiers et de militaires que de touristes et c'est à la fois peu et beaucoup.
En haut des marches, je sens la voiture de la préfecture de Paris qui s'arrête derrière moi.
Je leur fais un petit up du pouce avant de reprendre ma course le long des marches.
Pourquoi suis-je allé courir ? Pour me vider la tête ?
J'ai l'esprit d'escalier mais là en montant et descendant ces marches, je pense à ce Bataclan. J'y suis allé assez régulièrement. Je revois la salle. J'y étais quasi il y a un an, le 5 novembre 2014. J'imagine bien d'après les récits des survivants le tableau. Comment aurai-je réagi ? M'en serais-je sorti ?
La journée avait été mauvaise, je pestais mais réaliste, y avait rien de grave... Là tout tourne et retourne, les possibilités, l'imagination tandis que mes muscles tirent sous l'effort.
"It's just one of those days
When you know that
Something's gonna happen" (Oui encore du Fish...)
Pourquoi suis-je allé courir ? Pour me défouler de la pression et de l'émotion ?
Je ne crois pas. Mon corps souffre autant que mon âme tandis que je remonte lentement les marches avant de repartir vers chez moi. Je repense aux deux grandes guerres. A ceux qui se sont battus face à l'adversité, sur les champs et dans les rues, aux fous qui veulent tuer pour rien, qui visent des innocents, car hier, ce n'était pas que des dessinateurs. c'était des moi, des vous. des gens au restaurant, à un match, à un concert...
"Paris is burning
I heard it on the radio
Paris is burning
But the people refuse to go" me rappelle Pallas.
Je comprends ceux qui ont peur. Ceux qui veulent partir et fuir. Loin, en banlieue .En Beauce, en Suisse.
Je les comprends et j'espère que cela aussi aidera à comprendre ces gens qui viennent chez nous par centaines parce qu'au final, ils ont vécu la même chose mais peut être même tous les jours.
Cet ambiance me refait penser à ce speech de Churchill (qui ouvre souvent les concerts de Maiden) "We shall never Surrender." (ce qui , traduit par l'esprit frondeur français à la Desproges peut se traduire par' ne pas se laisser abattre'.)
Pourquoi suis-je allé courir ?
A mon retour les regards furtifs des gens un peu partout, essayant de croire à un retour de normalité.
Je ne sais quoi faire. Je me sens en colère, triste, effrayé mais par dessus tout inutile, helpless.
Alors je me souviens de la devise de cette ville que j'aime, que j'habite et qui hier a reçu un terrible coup de poignard. Je repense aux Nautes et je fais simplement ce que je voulais faire. Ce que j'avais prévu de faire.
Bien sûr l'ambiance n'est pas la même et de nombreuses choses changeront. mais ce matin en tout cas il n'auront pas la victoire de la peur sur moi.
"I'm at the line - I see it all
I am Nauticus now
And so much more
I am all you know" Pain of Salvation qui porte bien son nom
Je suis allé courir parce que c'est ce que je voulais faire et que je ne laisserai pas la terreur dicter mes actes.
Comme ma ville, je suis battu par les flots de la peur mais je refuse de sombrer.
Fluctuat Nec Mergitur.
Ce matin samedi 14 novembre 2015.
On pensait avoir tout vu avec les attentats de début d'année de Charlie Hebdo. Mais non.
Pourquoi suis-je allé courir ? Parce qu'il s'agit de la routine du week end ?
ça pourrait; mais non. ça fait des mois que je dois m'y remettre, je suis en dessous de tout niveau forme.
Je m'élance dans les rues de Paris. Elles sont quasi vides ce matin. On dirait un jour férié. Quelques personnes , des déménageurs, un agent de voirie.
Des rues que j'imagine, pas si loin que ça, maculées de sang jonchées de débris et des cadavres de mes compatriotes. Du carnage dans un concert auquel j'aurais pu assister. Mes pensées vont aux familles.
Dans les oreilles du Threshold et pourtant c'est d'autres morceaux qui viennent en refrain à mes oreilles.
"Terror in Rue de St. Denis, murder on the periphery
Someone else in someone else's pocket
Christ knows I don't know how to stop it
Poppies at the cenotaph, the cynics can't afford to laugh
I heard in on the telegraph there's Uzis on a street corner
Where do we go from here, where do we go from here"
Chantait Fish avec Marillion dans les années 87. (White Russian)
Pourquoi suis-je allé courir ? Pour échapper aux médias ?
Non mais je ne pouvais plus rester non plus chez moi avec ces médias qui passe en boucle les informations, essayant d'en tirer quelque chose. Les médias sociaux m'ont tenus éveillé une grande partie de la nuit comme tout à chacun. Je ne peux pas rester encore collé à tout cela sans que l'anxiété me frappe.
"I watch the TV every night
I stay awake by satellite
I hope and pray the nightmares
Stay away today" chante Fish dans mes oreilles.(Credo)
Arrivé en haut du Sacré-cœur, j'aurai bien pris une photo de cette ville silencieuse dans le réveil sanglant. Mais je n'ai pas mon portable qui est resté chez moi à se recharger. A plat d'avoir reçu et envoyé textos et messages via facebook, savoir et regarder en espérant qu'un nom connu ne surgisse pas porteur d'une mauvaise nouvelle durant cette longue nuit. Même si je sais que les 6 degrés de séparation de Milgram finiront par me rattraper...
Il y a presque autant de policiers et de militaires que de touristes et c'est à la fois peu et beaucoup.
En haut des marches, je sens la voiture de la préfecture de Paris qui s'arrête derrière moi.
Je leur fais un petit up du pouce avant de reprendre ma course le long des marches.
Pourquoi suis-je allé courir ? Pour me vider la tête ?
J'ai l'esprit d'escalier mais là en montant et descendant ces marches, je pense à ce Bataclan. J'y suis allé assez régulièrement. Je revois la salle. J'y étais quasi il y a un an, le 5 novembre 2014. J'imagine bien d'après les récits des survivants le tableau. Comment aurai-je réagi ? M'en serais-je sorti ?
La journée avait été mauvaise, je pestais mais réaliste, y avait rien de grave... Là tout tourne et retourne, les possibilités, l'imagination tandis que mes muscles tirent sous l'effort.
"It's just one of those days
When you know that
Something's gonna happen" (Oui encore du Fish...)
Pourquoi suis-je allé courir ? Pour me défouler de la pression et de l'émotion ?
Je ne crois pas. Mon corps souffre autant que mon âme tandis que je remonte lentement les marches avant de repartir vers chez moi. Je repense aux deux grandes guerres. A ceux qui se sont battus face à l'adversité, sur les champs et dans les rues, aux fous qui veulent tuer pour rien, qui visent des innocents, car hier, ce n'était pas que des dessinateurs. c'était des moi, des vous. des gens au restaurant, à un match, à un concert...
"Paris is burning
I heard it on the radio
Paris is burning
But the people refuse to go" me rappelle Pallas.
Je comprends ceux qui ont peur. Ceux qui veulent partir et fuir. Loin, en banlieue .En Beauce, en Suisse.
Je les comprends et j'espère que cela aussi aidera à comprendre ces gens qui viennent chez nous par centaines parce qu'au final, ils ont vécu la même chose mais peut être même tous les jours.
Cet ambiance me refait penser à ce speech de Churchill (qui ouvre souvent les concerts de Maiden) "We shall never Surrender." (ce qui , traduit par l'esprit frondeur français à la Desproges peut se traduire par' ne pas se laisser abattre'.)
Pourquoi suis-je allé courir ?
A mon retour les regards furtifs des gens un peu partout, essayant de croire à un retour de normalité.
Je ne sais quoi faire. Je me sens en colère, triste, effrayé mais par dessus tout inutile, helpless.
Alors je me souviens de la devise de cette ville que j'aime, que j'habite et qui hier a reçu un terrible coup de poignard. Je repense aux Nautes et je fais simplement ce que je voulais faire. Ce que j'avais prévu de faire.
Bien sûr l'ambiance n'est pas la même et de nombreuses choses changeront. mais ce matin en tout cas il n'auront pas la victoire de la peur sur moi.
"I'm at the line - I see it all
I am Nauticus now
And so much more
I am all you know" Pain of Salvation qui porte bien son nom
Je suis allé courir parce que c'est ce que je voulais faire et que je ne laisserai pas la terreur dicter mes actes.
Comme ma ville, je suis battu par les flots de la peur mais je refuse de sombrer.
Fluctuat Nec Mergitur.
dimanche 8 novembre 2015
Blood of Eden ( il parait que le sang est rouge pour tous)
It's been a long long time since I posted.
oui et là j'avoue qu'il fallait quelque chose de terriblement con pour me faire sortir de ma retraite- cave où j'étais en train de m'enfermer à coup de monde post apocalyptique, de bières et de concerts de post métal.
Il paraitrait que le gouvernement autoriserait les homosexuels (enfin) à donner leur sang.
Enfin presque.
En fait non.
Il faut une déclaration sur l'honneur de ne pas avoir eu de rapport sexuels durant es 365 jours précédents. ( si tu partouzes sans capote au 366 éme ça va)
laule comme disent les jeunes.
Ce qui revient à dire , ne donnez pas votre sang. mais vous avez quand même le droit, on est gentil et ouvert hein ?
sans même chercher une quelconque justification médicale la dessus soyons clair.
Soit tu choisis de donner de ton sang et de te la mettre derrière l'oreille. Soit ben, tu abandonnes l'idée de donner de ton sang.
Essayons de décrypter les (david) tenants et aboutissants de cette démarche.
1- tu veux sauver des vies, tu es gay, tu n'a pas peur des aiguilles, ça se trouve tu es un type un minimum responsable pour vouloir donner ton sang et tu fais des tests et des dépistages divers pour savoir si rien ne cloche contrairement à ton pote hétérosexuel qui, c'est bien connu, ne queute jamais ailleurs et est responsable et paye ses impôts lui et ne choppe jamais rien. Donc en gros il te faut
a- ne pas faire de sexe ( sur le pouce, en couple ou en partouze) pendant un an. En gros ça veut dire qu'il te faudra admettre que tu ne baises pas (bouuuuuh la honte le mec il est allé donné son sang !), ou alors mener une vie chaste et pure qui probablement après 5 ans de dons du sang te permettra presque de te faire béatifier par le Vatican devant tant de dévotion à ton prochain.
b-mentir et dire que tu es hétéro et là on te fait moins chier du coup. Prend une bonne voix viril et rase ta barbe de hipster et ça devrait passer.
c-mentir honteusement si tu as eu des rapports (probablement protégés) afin de pouvoir donner ton sang pour sauver des vies.
2- parce qu'effectivement on te demande de choisir entre une vie sociétale-sexuelle-amoureuse ou de faire un geste pour sauver d'autres gens.
Donc la majorité des gens qui auraient pu donner leur sang vont laisser tomber et choisir de vivre leur vie.
Comme si on allait sciemment ne pas coucher pendant un an pour donner du sang et au final s'entendre dire :
"ah et vous etes A+, ah ben non pas la peine on a les stocks. revenez l'année prochaine !"
Ben non forcement si l'on est honnête, ça ne sera pas possible.
Et je suis sûr que si on faisait la même pour les hétéros, la banque du sang ferait sacrement la gueule.....
donc faut choisir entre être honnête ou pipoter pour aider son prochain.
3- donc le gouvernement te dit en clair, tu baises ou tu sauves des vies. donc baiser c'est faire de la non assistance à personne en danger et donc on devrait instaurer une taxe contrôle sur tous ces gens qui ont des rapports, réguliers, intra couple, mariage, partouze, ou autres parce que zut en plus ils font tourner diverses ISTs. Allez on va jusqu'au bout de sa réflexion messieurs-dames.
Bref c'est de la poudre aux yeux pour faire croire qu'on donne un droit mais de telle sorte que ça revienne au même au final.
Pour la peine j'irai prendre rdv un de ces 4 et je dirai que je suis homo ça leur fera les pieds pour leurs stats à la con.
Delenda Palmyre
oui et là j'avoue qu'il fallait quelque chose de terriblement con pour me faire sortir de ma retraite- cave où j'étais en train de m'enfermer à coup de monde post apocalyptique, de bières et de concerts de post métal.
Il paraitrait que le gouvernement autoriserait les homosexuels (enfin) à donner leur sang.
Enfin presque.
En fait non.
Il faut une déclaration sur l'honneur de ne pas avoir eu de rapport sexuels durant es 365 jours précédents. ( si tu partouzes sans capote au 366 éme ça va)
laule comme disent les jeunes.
Ce qui revient à dire , ne donnez pas votre sang. mais vous avez quand même le droit, on est gentil et ouvert hein ?
sans même chercher une quelconque justification médicale la dessus soyons clair.
Soit tu choisis de donner de ton sang et de te la mettre derrière l'oreille. Soit ben, tu abandonnes l'idée de donner de ton sang.
Essayons de décrypter les (david) tenants et aboutissants de cette démarche.
1- tu veux sauver des vies, tu es gay, tu n'a pas peur des aiguilles, ça se trouve tu es un type un minimum responsable pour vouloir donner ton sang et tu fais des tests et des dépistages divers pour savoir si rien ne cloche contrairement à ton pote hétérosexuel qui, c'est bien connu, ne queute jamais ailleurs et est responsable et paye ses impôts lui et ne choppe jamais rien. Donc en gros il te faut
a- ne pas faire de sexe ( sur le pouce, en couple ou en partouze) pendant un an. En gros ça veut dire qu'il te faudra admettre que tu ne baises pas (bouuuuuh la honte le mec il est allé donné son sang !), ou alors mener une vie chaste et pure qui probablement après 5 ans de dons du sang te permettra presque de te faire béatifier par le Vatican devant tant de dévotion à ton prochain.
b-mentir et dire que tu es hétéro et là on te fait moins chier du coup. Prend une bonne voix viril et rase ta barbe de hipster et ça devrait passer.
c-mentir honteusement si tu as eu des rapports (probablement protégés) afin de pouvoir donner ton sang pour sauver des vies.
2- parce qu'effectivement on te demande de choisir entre une vie sociétale-sexuelle-amoureuse ou de faire un geste pour sauver d'autres gens.
Donc la majorité des gens qui auraient pu donner leur sang vont laisser tomber et choisir de vivre leur vie.
Comme si on allait sciemment ne pas coucher pendant un an pour donner du sang et au final s'entendre dire :
"ah et vous etes A+, ah ben non pas la peine on a les stocks. revenez l'année prochaine !"
Ben non forcement si l'on est honnête, ça ne sera pas possible.
Et je suis sûr que si on faisait la même pour les hétéros, la banque du sang ferait sacrement la gueule.....
donc faut choisir entre être honnête ou pipoter pour aider son prochain.
3- donc le gouvernement te dit en clair, tu baises ou tu sauves des vies. donc baiser c'est faire de la non assistance à personne en danger et donc on devrait instaurer une taxe contrôle sur tous ces gens qui ont des rapports, réguliers, intra couple, mariage, partouze, ou autres parce que zut en plus ils font tourner diverses ISTs. Allez on va jusqu'au bout de sa réflexion messieurs-dames.
Bref c'est de la poudre aux yeux pour faire croire qu'on donne un droit mais de telle sorte que ça revienne au même au final.
Pour la peine j'irai prendre rdv un de ces 4 et je dirai que je suis homo ça leur fera les pieds pour leurs stats à la con.
Delenda Palmyre
samedi 1 août 2015
Hotrod (the atomic Wrestler) : RIP Rowdy Roddy Piper
Cette nuit je me suis réveillé tôt après un songe étrange. Je me suis réveillé pour retomber dans un terrible rêve. A la lumière électronique, j'ai appris que Roderick Toombs est décédé d'une crise cardiaque à 61 ans.
Qui ? Le monde de l'entertainement le connaissait sur le nom de scène de Rowdy Roddy Piper.
Roddy Piper était un catcheur, un de ces types en slip (et en kilt) qui rentrait dans un ring pour faire semblant de se taper dessus. On se souvient de ses combats contre Hulk Hogan, mister T (de l'agence tout risques, yes sir), Brett Hart (mon préféré)...Il a fait aussi un film culte avec Big John (that's Carpenter to you) sur notre société de consommation qui reste encore d'actualité et qui contient le combat le plus ridiculement long de l'histoire du cinéma (et pour la raison la plus ridicule que l'on puisse imaginer)
Là où tout le monde se demandera pourquoi être affecté par la disparition d'un type qui était loin d'être le performer physique le meilleur de ce business que beaucoup regardent comme étant une sorte de grosse mascarade pour adolescent mal dégrossi.
Ce que Piper a amené va au delà même du simple business du catch. Avec son show Piper's pit ainsi que son personnage, Piper fait parti de ces personnages dit Heel qui ont marqué et défini le genre, le combat entre bon et méchant. Car la base de la narrativité est là. Comme Le disait Hitchcock, avec Un bon méchant le film sera bon. Piper a démontré cela, il a été tellement détesté que forcément on ne pouvait qu'être qu'à 200% dérrière l'autre gars.
Son talent au micro, ses promos permettait de lancer une histoire, ce qui au final est le fondement de ce que l'on recherche dans chacun de nos loisirs et dans notre vie. Des interactions et des oppositions. Plus le conflit est grand, plus les sentiments sont fort. Plus on déteste le méchant, plus on veut que le gentil gagne.
Piper de par son talent, m'a démontré ça. Il incarne et incarnera toujours pour moi l'essence même de ce que la narrativité a besoin. D'intensité, de pousser les limites pour provoquer le plus grand payback.
Fin Juin j'ai fais mon entrée dans Un petit rumble à la lucha libre. Et j'ai chosi de Le faire en kilt, sur sa musique. J'étais Rowdy avant que Rowdy ne soit cool.
You'll be missed but you'll never be forgotten.
Rest in Peace Rowdy.
Qui ? Le monde de l'entertainement le connaissait sur le nom de scène de Rowdy Roddy Piper.
Roddy Piper était un catcheur, un de ces types en slip (et en kilt) qui rentrait dans un ring pour faire semblant de se taper dessus. On se souvient de ses combats contre Hulk Hogan, mister T (de l'agence tout risques, yes sir), Brett Hart (mon préféré)...Il a fait aussi un film culte avec Big John (that's Carpenter to you) sur notre société de consommation qui reste encore d'actualité et qui contient le combat le plus ridiculement long de l'histoire du cinéma (et pour la raison la plus ridicule que l'on puisse imaginer)
Là où tout le monde se demandera pourquoi être affecté par la disparition d'un type qui était loin d'être le performer physique le meilleur de ce business que beaucoup regardent comme étant une sorte de grosse mascarade pour adolescent mal dégrossi.
Ce que Piper a amené va au delà même du simple business du catch. Avec son show Piper's pit ainsi que son personnage, Piper fait parti de ces personnages dit Heel qui ont marqué et défini le genre, le combat entre bon et méchant. Car la base de la narrativité est là. Comme Le disait Hitchcock, avec Un bon méchant le film sera bon. Piper a démontré cela, il a été tellement détesté que forcément on ne pouvait qu'être qu'à 200% dérrière l'autre gars.
Son talent au micro, ses promos permettait de lancer une histoire, ce qui au final est le fondement de ce que l'on recherche dans chacun de nos loisirs et dans notre vie. Des interactions et des oppositions. Plus le conflit est grand, plus les sentiments sont fort. Plus on déteste le méchant, plus on veut que le gentil gagne.
Piper de par son talent, m'a démontré ça. Il incarne et incarnera toujours pour moi l'essence même de ce que la narrativité a besoin. D'intensité, de pousser les limites pour provoquer le plus grand payback.
Fin Juin j'ai fais mon entrée dans Un petit rumble à la lucha libre. Et j'ai chosi de Le faire en kilt, sur sa musique. J'étais Rowdy avant que Rowdy ne soit cool.
You'll be missed but you'll never be forgotten.
Rest in Peace Rowdy.
mardi 28 juillet 2015
Random Analysis (ou comment les Médias et politiques et reste de l'Internet foncent dans le tas)
Et vlan dans les dents.
De temps en temps on tombe sur une affaire qui nous rappelle à quel point notre société tombe de plus en plus dans l’hyper réactivité émotionnelle au lieu de réfléchir un petit peu.
Je me jette la première pierre étant du genre à réagir au quart de tour pour tout et n'importe quoi.
Et là on retrouve les bons cocktails qui va bien. une fille se fait alpaguer dans un parc car elle est en maillot de bain.
A partir de là, la valse des média commence : gros titre racoleur, repris avec variante (de "rouée de coups" on passe à "tabassée" chez d'autres.)
Les politiques dénoncent, SOS racisme embraye. On parle de morale, de religion, d'imposer une vision....
On appelle à un rassemblement en bikini dans le dit-parc. 10 Pélots se pointent (probablement deux fois moins que des journalistes présents mais bon ça permet de coller encore de la photo racoleuse en bikinis...ah qu'est ce que ça aurait été s'il s'agissait d'une plage nudiste...)
Pendant ce temps le journal qui a fait éclater l'affaire rétro-pédale en enlevant des motifs religieux qui sont réfutés par les premiers éléments de l'enquête.
Un autre journaliste à la bonne idée de se renseigner auprès des personnes ayant prétendument agressé la demoiselle en bikini. Version qui forcément voit une autre vision de l'incident : une remarque à la victime qui aurait répondu à une remarque désobligeante... baston et coup de mains divers des amies.
Bref on a encore un bel exemple d'emballement médiatique à commencer par un article avec des suppositions non étayées (ou au mieux étayées par une version partielle et basée sur les victimes...).
Des politiques qui récupèrent et avance des trucs (défense de la nation, et des valeurs républicaines, problème laïcité-religion si possible musulman c'est dans l'air du temps...)
Une organisation qui bondit... de l'internet qui hashtag à tout va et s'enflamme.
Bref tout le monde s'enflamme sans aucune vérification des dires, sur une enquête en cours déjà jugée par les juges, jurys et exécuteurs (presse, politique et internet) car... car quoi en fait ?
Il faut accrocher rapidement le lecteur consommateur avec du racoleur, du bikini, de la violence, du truc qui va dans l'air du temps....
Et les politiques.. ah ben faut réagir au quart de tour pour montrer qu'on fait, qu'on (ré)agit, qu'on est pas dépassé, qu'on est les gens sur qui on peut compter pour agir contre tout et surtout n'importe quoi.
Et après le reste d'internet avec son manque de retenue, de prise de recul, de lucidité, de volonté d'approfondir un fait divers en cours d'investigation.
Ca Tweet, ça retweet, ça partage sur facebook, ça hashtague...
Et au final on se retrouve tous gros jean comme devant dans nos bonnes volontés de justice et de respect de l'autre, de nos montées au créneau pour nos valeurs de république et de liberté, de nos soifs de sang impur sensé abreuver nos sillons...
Stop the press comme on dit, que l'on prenne le temps de ne pas se laisser réagir par les sentiments sur des affaires et d'en tirer des conclusions qui ne font que perpétuer une atmosphère de violence, de suspicion, de colère.
Nous sommes notre pire ennemi, aidés par des médias et des politiques qui compensent leur manque de professionnalisme par un surplus de zèle et de populisme.
Delenda Palmyre....
Pour Un petit récap.
http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/07/26/l-agression-d-une-jeune-femme-dans-un-parc-a-reims-enflamme-les-reseaux-sociaux_4699350_1653578.html?xtmc=reims&xtcr=1
De temps en temps on tombe sur une affaire qui nous rappelle à quel point notre société tombe de plus en plus dans l’hyper réactivité émotionnelle au lieu de réfléchir un petit peu.
Je me jette la première pierre étant du genre à réagir au quart de tour pour tout et n'importe quoi.
Et là on retrouve les bons cocktails qui va bien. une fille se fait alpaguer dans un parc car elle est en maillot de bain.
A partir de là, la valse des média commence : gros titre racoleur, repris avec variante (de "rouée de coups" on passe à "tabassée" chez d'autres.)
Les politiques dénoncent, SOS racisme embraye. On parle de morale, de religion, d'imposer une vision....
On appelle à un rassemblement en bikini dans le dit-parc. 10 Pélots se pointent (probablement deux fois moins que des journalistes présents mais bon ça permet de coller encore de la photo racoleuse en bikinis...ah qu'est ce que ça aurait été s'il s'agissait d'une plage nudiste...)
Pendant ce temps le journal qui a fait éclater l'affaire rétro-pédale en enlevant des motifs religieux qui sont réfutés par les premiers éléments de l'enquête.
Un autre journaliste à la bonne idée de se renseigner auprès des personnes ayant prétendument agressé la demoiselle en bikini. Version qui forcément voit une autre vision de l'incident : une remarque à la victime qui aurait répondu à une remarque désobligeante... baston et coup de mains divers des amies.
Bref on a encore un bel exemple d'emballement médiatique à commencer par un article avec des suppositions non étayées (ou au mieux étayées par une version partielle et basée sur les victimes...).
Des politiques qui récupèrent et avance des trucs (défense de la nation, et des valeurs républicaines, problème laïcité-religion si possible musulman c'est dans l'air du temps...)
Une organisation qui bondit... de l'internet qui hashtag à tout va et s'enflamme.
Bref tout le monde s'enflamme sans aucune vérification des dires, sur une enquête en cours déjà jugée par les juges, jurys et exécuteurs (presse, politique et internet) car... car quoi en fait ?
Il faut accrocher rapidement le lecteur consommateur avec du racoleur, du bikini, de la violence, du truc qui va dans l'air du temps....
Et les politiques.. ah ben faut réagir au quart de tour pour montrer qu'on fait, qu'on (ré)agit, qu'on est pas dépassé, qu'on est les gens sur qui on peut compter pour agir contre tout et surtout n'importe quoi.
Et après le reste d'internet avec son manque de retenue, de prise de recul, de lucidité, de volonté d'approfondir un fait divers en cours d'investigation.
Ca Tweet, ça retweet, ça partage sur facebook, ça hashtague...
Et au final on se retrouve tous gros jean comme devant dans nos bonnes volontés de justice et de respect de l'autre, de nos montées au créneau pour nos valeurs de république et de liberté, de nos soifs de sang impur sensé abreuver nos sillons...
Stop the press comme on dit, que l'on prenne le temps de ne pas se laisser réagir par les sentiments sur des affaires et d'en tirer des conclusions qui ne font que perpétuer une atmosphère de violence, de suspicion, de colère.
Nous sommes notre pire ennemi, aidés par des médias et des politiques qui compensent leur manque de professionnalisme par un surplus de zèle et de populisme.
Delenda Palmyre....
Pour Un petit récap.
http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/07/26/l-agression-d-une-jeune-femme-dans-un-parc-a-reims-enflamme-les-reseaux-sociaux_4699350_1653578.html?xtmc=reims&xtcr=1
mercredi 8 juillet 2015
Foe ou le Spolier, ce fléau de l'humanité
Le Spolier, du verbe anglais to spoil = gâcher, est donc l'acte de gâcher quelque chose.
Notre société audiovisuelle et interconnectée fonctionne beaucoup avec ceci.
On peut spoiler à peut prêt tout contenu qui contient une histoire, du suspense : matchs de Football ou autres, séries diverses, twist de films de M Night Shyamalan. Hell, on peut même spoiler des choses prédéterminées comme le wrestling professionnel.
Notre société crée du contenu dans le but de susciter l'intérêt et l'assiduité. Pour captiver notre attention, nous subjuguer.
Tout l'art de spoiler vient de la facilité de communiquer avec le reste du monde dans notre société.
Les Réseaux sociaux sont le principal lieu où ce fléau fait des ravages.
Essayons de comprendre ce qui pousse à spoiler.
Souvent il s'agit d'une réaction poussée par le choc de la révélation, une équipe fétiche qui gagne, un type qui se fait dessouder...
L'émotion est trop grande trop forte et comme une envie de crier au monde que l'on aime une personne, on se sent obliger de le crier au monde de la façon la plus large que l'on connaisse. En ce
cas pas seulement le gueuler à la fenêtre. Où en voiture à travers les rues.
Mais sur le net, via twitter, Facebook ou que sais-je encore.
Un besoin d'exorciser cette émotion qui nous étreint. Il faut en parler, il faut le dire.
Mais là où l'on pourrait lancer la naissance d'un enfant pour porter une vaste nouvelle que l'on a, contrairement à une nuit de jambe en l'air particulièrement réussi que l'on va garder pour soit parce que l'on est pudique ou réservé ou simplement éduqué, non le spolier narratif ou de résultat n'est pas une information privée.
Certes les adeptes de l'avant première pourraient toujours spoiler un film avant sa sortie, mais il faut comprendre que le spolier reste une information qui reste du domaine du trouvable. Un résultat est consultable, un match re regardable, un livre ou un cliffhanger regardable, achetable en dvd ou autres.
Donc le spolieur (celui qui va spoiler) décide de faire passer une information qui ne lui appartient pas. Il prend sur lui de diffuser cette information.
Parce qu'on lui a demandé peut être ? ( oui certains aiment se faire spolier sans même chercher les informations).
Bien sûr que non.
Donc on impose à une personne quelque chose sans demander s'il veut le souhaite.
Bigre, le pire c'est que le spoileur ne se demande même pas si c'est pour le bien de celui qui va réceptionner l'information. La plupart du temps il s'en fout. il ne cherche pas à se justifier.
Ah bon c'est vrai des fois il essaye de justifier son geste.
Comment ? Parce qu'il existe des règles.
Si l'épisode/match/film est sorti alors c'est fair play.
On attend la diffusion légale en France, un jour après un match, au mieux une semaine après pour un film. Un an maximum pour une saison de série télévisuelle.
C'est une sorte de règle tacite. Un film des années 70 ? bwah bwah bwha. Open bar les gars !
Parce que le spoileur reste centré sur son expérience. Il ne prend pas en compte quoi que ce soit. Si lui l'a vu et que vous êtes derrière les sacro saintes date limite de spoil alors limite c'est de votre faute.
Parce que le spoileur ne fait pas attention au reste du monde. il se fout de votre vie, de savoir si vous avez pu downloader le dernier épisode, que vous ne soyez pas hype pour suivre en même temps que tout le monde, parce que vous avez une vie, pas internet, pas de sous pour acheter.
Il part du principe qu'après lui, c'est le déluge.
Personne n'ira regarder cette série après sa diffusion.
Qui est assez benêt pour ne pas avoir vu star wars de nos jours. ? La réponse est simple. Tout ceux qui ne l'on pas vu. Parce qu'ils n'ont jamais eu l'occasion, des parents réac, sans le sous, ils ne sont pas nés, il n'étaient pas en âge, ils attendent la saga complète... Il s existent des milliers de raisons pour lesquels les gens n'ont pas vu tels ou tels films, peu importe sa renommée. Votre futur enfant n'aura jamais vu le seigneur des anneaux, ni usual supects, ni Lost ou Game of Throne.
Croyez vous que l'intérêt de ce genre de série ou de film ne vaux que sur les quelques années où ils sont produits et sortis ? (ok pour les matchs de foot ou autres c'est plus valable, je vous l'accorde)
Croyez vous qu'ils n'y aura jamais de gens qui font naitre et découvrir les trésors du passé et leur incroyables révélations ?
Avez vous déjà vu toutes les merveilleuses séries et films qui sont sorties avant votre naissance ? Non.
Et pourquoi ne pas vouloir profiter de cela aussi même après des années.
Il est bon d'éviter de spolier quand on est pas certain de son audience et des gens qui vont lire votre humeur.
Sortez de votre ego, sortez de votre centralisation.
Vous voulez parler d'une chose, faites attention, allez sur des forums spécialisés, discutez avant pour savoir si tout le monde est à la même page.
Arrêtez de décider arbitrairement que si la majorité du monde est comme vous alors tout le monde est comme vous. Que tout le monde fait ou devrait avoir fait comme vous.
Surtout sur les réseaux sociaux où l'on ne contrôle pas le choix de ce que l'on va voir. Qu'on like un groupe Game of Throne et qu'on se fasse spolier d'accord.
Respectez les autres, pensez aux autres. Il existe toujours des moyens d'exprimer vos sentiments sans déranger ceux qui vous aiment bien mais seraient très déçu de devoir vous mettre un poing sur la gueule uniquement parce que vous leur imposer des informations. Des spoils qui, au mieux dérangent ou leur en font bouger une sans toucher l'autre ou au pire leur gâchent un futur plaisir uniquement parce que vous estimez, même inconsciemment, qu'ils doivent vivre leur vie exactement comme la votre ou la soit disant majorité.
On sait bien ce que ce genre de comportement amène.
Delenda Palmyre
Notre société audiovisuelle et interconnectée fonctionne beaucoup avec ceci.
On peut spoiler à peut prêt tout contenu qui contient une histoire, du suspense : matchs de Football ou autres, séries diverses, twist de films de M Night Shyamalan. Hell, on peut même spoiler des choses prédéterminées comme le wrestling professionnel.
Notre société crée du contenu dans le but de susciter l'intérêt et l'assiduité. Pour captiver notre attention, nous subjuguer.
Tout l'art de spoiler vient de la facilité de communiquer avec le reste du monde dans notre société.
Les Réseaux sociaux sont le principal lieu où ce fléau fait des ravages.
Essayons de comprendre ce qui pousse à spoiler.
Souvent il s'agit d'une réaction poussée par le choc de la révélation, une équipe fétiche qui gagne, un type qui se fait dessouder...
L'émotion est trop grande trop forte et comme une envie de crier au monde que l'on aime une personne, on se sent obliger de le crier au monde de la façon la plus large que l'on connaisse. En ce
cas pas seulement le gueuler à la fenêtre. Où en voiture à travers les rues.
Mais sur le net, via twitter, Facebook ou que sais-je encore.
Un besoin d'exorciser cette émotion qui nous étreint. Il faut en parler, il faut le dire.
Mais là où l'on pourrait lancer la naissance d'un enfant pour porter une vaste nouvelle que l'on a, contrairement à une nuit de jambe en l'air particulièrement réussi que l'on va garder pour soit parce que l'on est pudique ou réservé ou simplement éduqué, non le spolier narratif ou de résultat n'est pas une information privée.
Certes les adeptes de l'avant première pourraient toujours spoiler un film avant sa sortie, mais il faut comprendre que le spolier reste une information qui reste du domaine du trouvable. Un résultat est consultable, un match re regardable, un livre ou un cliffhanger regardable, achetable en dvd ou autres.
Donc le spolieur (celui qui va spoiler) décide de faire passer une information qui ne lui appartient pas. Il prend sur lui de diffuser cette information.
Parce qu'on lui a demandé peut être ? ( oui certains aiment se faire spolier sans même chercher les informations).
Bien sûr que non.
Donc on impose à une personne quelque chose sans demander s'il veut le souhaite.
Bigre, le pire c'est que le spoileur ne se demande même pas si c'est pour le bien de celui qui va réceptionner l'information. La plupart du temps il s'en fout. il ne cherche pas à se justifier.
Ah bon c'est vrai des fois il essaye de justifier son geste.
Comment ? Parce qu'il existe des règles.
Si l'épisode/match/film est sorti alors c'est fair play.
On attend la diffusion légale en France, un jour après un match, au mieux une semaine après pour un film. Un an maximum pour une saison de série télévisuelle.
C'est une sorte de règle tacite. Un film des années 70 ? bwah bwah bwha. Open bar les gars !
Parce que le spoileur reste centré sur son expérience. Il ne prend pas en compte quoi que ce soit. Si lui l'a vu et que vous êtes derrière les sacro saintes date limite de spoil alors limite c'est de votre faute.
Parce que le spoileur ne fait pas attention au reste du monde. il se fout de votre vie, de savoir si vous avez pu downloader le dernier épisode, que vous ne soyez pas hype pour suivre en même temps que tout le monde, parce que vous avez une vie, pas internet, pas de sous pour acheter.
Il part du principe qu'après lui, c'est le déluge.
Personne n'ira regarder cette série après sa diffusion.
Qui est assez benêt pour ne pas avoir vu star wars de nos jours. ? La réponse est simple. Tout ceux qui ne l'on pas vu. Parce qu'ils n'ont jamais eu l'occasion, des parents réac, sans le sous, ils ne sont pas nés, il n'étaient pas en âge, ils attendent la saga complète... Il s existent des milliers de raisons pour lesquels les gens n'ont pas vu tels ou tels films, peu importe sa renommée. Votre futur enfant n'aura jamais vu le seigneur des anneaux, ni usual supects, ni Lost ou Game of Throne.
Croyez vous que l'intérêt de ce genre de série ou de film ne vaux que sur les quelques années où ils sont produits et sortis ? (ok pour les matchs de foot ou autres c'est plus valable, je vous l'accorde)
Croyez vous qu'ils n'y aura jamais de gens qui font naitre et découvrir les trésors du passé et leur incroyables révélations ?
Avez vous déjà vu toutes les merveilleuses séries et films qui sont sorties avant votre naissance ? Non.
Et pourquoi ne pas vouloir profiter de cela aussi même après des années.
Il est bon d'éviter de spolier quand on est pas certain de son audience et des gens qui vont lire votre humeur.
Sortez de votre ego, sortez de votre centralisation.
Vous voulez parler d'une chose, faites attention, allez sur des forums spécialisés, discutez avant pour savoir si tout le monde est à la même page.
Arrêtez de décider arbitrairement que si la majorité du monde est comme vous alors tout le monde est comme vous. Que tout le monde fait ou devrait avoir fait comme vous.
Surtout sur les réseaux sociaux où l'on ne contrôle pas le choix de ce que l'on va voir. Qu'on like un groupe Game of Throne et qu'on se fasse spolier d'accord.
Respectez les autres, pensez aux autres. Il existe toujours des moyens d'exprimer vos sentiments sans déranger ceux qui vous aiment bien mais seraient très déçu de devoir vous mettre un poing sur la gueule uniquement parce que vous leur imposer des informations. Des spoils qui, au mieux dérangent ou leur en font bouger une sans toucher l'autre ou au pire leur gâchent un futur plaisir uniquement parce que vous estimez, même inconsciemment, qu'ils doivent vivre leur vie exactement comme la votre ou la soit disant majorité.
On sait bien ce que ce genre de comportement amène.
Delenda Palmyre
lundi 25 mai 2015
Set Fire to the Hive (ou Delenda Palmyre)
Au milieu de nos tragédies et de nos triomphes, à quelques milliers de kilomètres, l'homme continue son entreprise de destruction.
Daesh, ou l'Etat Islamique en Irak s'attaque à des monuments et des vestiges de l'histoire de l'humanité.
Et stop the press comme on dit. Mon but n'est pas de basher une religion, i.e l'Islam.
Forcé de constater qu'à travers les âges , l'homme aime détruire ce qu'il ne comprend pas ou ce qui lui fait ombrage. Sous prétexte de commandement divin, les hommes détruisent des idoles, de peur que les gens soient tentés d'être détournés du vrai Dieu(x).
Comme si les gens croyaient vraiment qu'il y a encore des types capables de se prosterner sur des vieux tas de pierre, de divinités qui n'appartiennent effectivement qu'au passé ? Après vu les mœurs de ces personnes, c'est vrai que ça ne doit pas paraitre si vieux et enfoui que ça.
Il faut bien noter que niveau exactions et atrocités , l'attaque de la culture n'est au final pas grand chose vis à vis de l'esclavage, de la torture et du meurtre.
Mais reste que ces destructions sont symptomatiques aussi de nombreuses choses.
C'est étonnant d'ailleurs que, surtout dans un domaine aussi pesant que la Foi et la religion, la lutte contre les tentations et l'adversité ne se fait pas par une victoire sur ses propres démons et propres peurs mais bien par l'exorcisme, de préférence physique, de potentiels objets de perversion. Cachez cette chevelure que je ne saurai voir.
Mais non, Dieu sauve, l'homme détruit. Tout ce qui ne rentre pas dans sa vision, au lieu de prendre exemple, analyser et respecter.
Et là, un nouveau patrimoine est à l'aube d'une destruction aveugle.
Mais ceci n'est qu'une goutte d'eau dans les drames qui se déroulent dans la région.
Il y a un enjeu international à laisser les œuvres de l'humanité en proie à la destruction pour arriver à faire réagir la communauté internationale, là où le massacre de civils et des soldats n'arrivent qu'à peine à noircir quelques pages dans les journaux.
Il est évident que la destruction d'un site de notre histoire serait une perte tragique mais c'est aussi le lot de notre vie de voir disparaitre d'une façon ou d'une autre des trésors de notre société uniquement par la volonté de l'homme ou par les caprices de la nature.
Tout autour de cela personne n'ose trop intervenir pour cause de souveraineté et de géopolitique mais lorsque le patrimoine de l'humanité est en jeu, on se lève timidement. Pas pour sauver des vies mais pour juste sauver la mémoire de notre histoire. Une mémoire qui au final ne semble pas profiter aux hommes qui préfèrent détruire pour satisfaire leur désirs et besoins du jour sans se soucier comme d'habitude aux futurs générations et du lendemain.
A t'on vraiment plus de foi dans les ruines de civilisations disparues et du message qu'elle porte que dans nos propres frères ?
Sic Transit Gloria Mundi aurait pu dire Caton. L'homme est fixé sur des règles au mépris du moindre respect pour son frère, son passé, les croyances qui ont forgé des règles de vie destinées à pouvoir vivre en paix avec ses congénères.
Palmyre sera peut être rasée d'ici quelques jours, dans un tourbillon de feu, d'intrigue politique, de calculs militaires et de furie religieuse.
Restera les souvenirs et cartes postales, les paroles et les bonnes intentions auront fini noyées dans le sang.
Daesh, ou l'Etat Islamique en Irak s'attaque à des monuments et des vestiges de l'histoire de l'humanité.
Et stop the press comme on dit. Mon but n'est pas de basher une religion, i.e l'Islam.
Forcé de constater qu'à travers les âges , l'homme aime détruire ce qu'il ne comprend pas ou ce qui lui fait ombrage. Sous prétexte de commandement divin, les hommes détruisent des idoles, de peur que les gens soient tentés d'être détournés du vrai Dieu(x).
Comme si les gens croyaient vraiment qu'il y a encore des types capables de se prosterner sur des vieux tas de pierre, de divinités qui n'appartiennent effectivement qu'au passé ? Après vu les mœurs de ces personnes, c'est vrai que ça ne doit pas paraitre si vieux et enfoui que ça.
Il faut bien noter que niveau exactions et atrocités , l'attaque de la culture n'est au final pas grand chose vis à vis de l'esclavage, de la torture et du meurtre.
Mais reste que ces destructions sont symptomatiques aussi de nombreuses choses.
C'est étonnant d'ailleurs que, surtout dans un domaine aussi pesant que la Foi et la religion, la lutte contre les tentations et l'adversité ne se fait pas par une victoire sur ses propres démons et propres peurs mais bien par l'exorcisme, de préférence physique, de potentiels objets de perversion. Cachez cette chevelure que je ne saurai voir.
Mais non, Dieu sauve, l'homme détruit. Tout ce qui ne rentre pas dans sa vision, au lieu de prendre exemple, analyser et respecter.
Et là, un nouveau patrimoine est à l'aube d'une destruction aveugle.
Mais ceci n'est qu'une goutte d'eau dans les drames qui se déroulent dans la région.
Il y a un enjeu international à laisser les œuvres de l'humanité en proie à la destruction pour arriver à faire réagir la communauté internationale, là où le massacre de civils et des soldats n'arrivent qu'à peine à noircir quelques pages dans les journaux.
Il est évident que la destruction d'un site de notre histoire serait une perte tragique mais c'est aussi le lot de notre vie de voir disparaitre d'une façon ou d'une autre des trésors de notre société uniquement par la volonté de l'homme ou par les caprices de la nature.
Tout autour de cela personne n'ose trop intervenir pour cause de souveraineté et de géopolitique mais lorsque le patrimoine de l'humanité est en jeu, on se lève timidement. Pas pour sauver des vies mais pour juste sauver la mémoire de notre histoire. Une mémoire qui au final ne semble pas profiter aux hommes qui préfèrent détruire pour satisfaire leur désirs et besoins du jour sans se soucier comme d'habitude aux futurs générations et du lendemain.
A t'on vraiment plus de foi dans les ruines de civilisations disparues et du message qu'elle porte que dans nos propres frères ?
Sic Transit Gloria Mundi aurait pu dire Caton. L'homme est fixé sur des règles au mépris du moindre respect pour son frère, son passé, les croyances qui ont forgé des règles de vie destinées à pouvoir vivre en paix avec ses congénères.
Palmyre sera peut être rasée d'ici quelques jours, dans un tourbillon de feu, d'intrigue politique, de calculs militaires et de furie religieuse.
Restera les souvenirs et cartes postales, les paroles et les bonnes intentions auront fini noyées dans le sang.
lundi 18 mai 2015
Mad Max Fury Road critique.
Bon critique, critique, on va surtout essayer de donner un avis sur ce film qui a l'air de diviser un peu.
Alors d'abord MMFR est un mad max pur jus, un rêve de Fan boy qui contient les codes de la saga d'origine. On a un monde post apo, des voitures de touts formats, de la violence et de la décadence de civilisation. des méchants haut en couleur, des cultes bizarre, des explosions, des courses poursuites. Bref sur un scénario complétement basique (le convoi pourchassé) on assiste à deux heures de spectacle de haut vol. ça défile à toute vitesse, ça castagne, ça cascade, ça explose et ça envoie du sable par paquet de 50.
Alors est ce que Mad Max n'est qu'un blockbuster décérébré mais très bien fait , ça serait je pense réducteur. Le gros point qui semble être source de friction est le caractère (ou pas) féministe du film.
sans trop dévoiler , il est clair que les femmes sont mises en lumière et en opposition avec les hommes dans ce film.
Bon ça risque de dévoiler un peu de 'l'intrigue' du film mais je vais essayer de tenir au minimum syndical.
En quoi ce film serait un film misogyne ou sexiste ou machiste ?
D'abord il est clair que le film s'appelle Mad Max. Pas Furiosa.
Max est un homme qui va sauver des femmes de la tyrannie Masculine. On notera qu'à part tataner un ou deux gars, faire une attaque hors champ, et à la fin savater du groin sévère , il faut bien dire qu'il ne fait pas grand chose à part donner des ordres et avoir l'air névrotique. Les Femmes, effectivement, sont des marchandises convoitées et recherchées. Le monde est dominé par la violence et donc ses plus beaux représentants, la gente masculine.
Oui elles sont exploitées dans leur chair (mother's milk) mais il faut bien se rendre à l'évidence, ça ne serait que regarder par le petit bout de la lorgnette.
Oui le film s'appelle Mad Max, oui le monde est outrageusement manichéen dans son sexisme, on glorifie la loi du plus fort et donc le patriarcat n'en est que d'autant plus souligné voir surligné.
Alors on nous vend Mad Max mais ce dernier n'est effectivement qu'un passager dans cette longue scène d'action qu'est le film (ou peu s'en faut). Oui ça lui arrive de faire des choses et de conseiller ses compagnons en plus d'avoir l'air misérablement traumatisé et de se faire capturer.
Il est là pour être le témoin de son temps et cautionner la franchise car au final, le vrai héros du film ça reste une héroïne (voir des héroïnes).
Car Mad Max est un film sur les femmes qui décident de se prendre en main et de se revendiquer en temps qu'êtres humains, avec respect et désirs propres. Loin de la suprématie et de la tyrannie des hommes.
Bref la base du féminisme. A part un désir léger de vengeance, c'est plus une envie de liberté qui anime les personnages féminins. Pas une envie de supplanter l'homme.
Certes les personnages féminins semblent fondamentalement plus équilibrés et 'gentils' que leur collègues au chromosome Y mais Max est là (entre autres) pour compenser ce manichéisme très facile mais il faut bien replacer le contexte. On est en post apocalyptique, tout est justement exacerbé, la violence et les comportements. L'humanité se rapproche plus de plus en plus de ses instincts bestiaux que de l'animal de la civilisation.
C'est vrai que les femmes sont présentées comme plus rationnelles, plus humaines mais cela reste sans vraiment les placer comme meilleurs (même si de facto elle le sont car plus humaines) que les hommes.
Max est là de tout sens aussi pour apporter (avec Nuxe) un paratonnerre aux critiques des anti féministes craignant des débordements de suprématie matriarcale.
Non les femmes veulent juste être libres de leur destin.
A leur tête donc , Furiosa (Charlize, toute en retenue).
Une femme qui prend son destin en main, contrairement à un Max qui est plus balloté qu'autre chose, (entre les forces extérieures et intérieures).
Une femme certes pas aussi féminine que ses consœurs mais qui le reste quand même (c'est Charlize) dans l'œil de l'autre. Elle s'apparente à Ripley dans le look et dans le comportement, devant se battre mais pour être ce qu'elle est (et il faut bien le dire, elle se bat 'comme un homme' avec un bras en moins hein).
Toutes les autres personnages féminins aussi ont une sensibilité et un courage qui leur donne tellement plus de force que les hommes.
Car au final ce film aurait très bien pu se départir d'un Max qui , comme déjà dit plus haut, n'est que prétexte. Voir en faire une Max.
Le vrai héro reste Furiosa par son déterminisme et sa force au delà des oppositions qui ne se laisse pas abattre ou supplantée mais qui fait jeu égal avec notre archétype héroïque un peu homme des cavernes qui, à son contact finalement gagnera aussi une part d'humanité.
Car ne soyez pas dupe. dans le générique les deux sont égaux et sur le même plan : Hardy est a gauche, sens premier de lecture car bon est c'est Mad Max hein. Mais Theron elle est à droite mais en hauteur, au dessus visuellement de l'homme.
Petite technique marketing lorsque nous avons 2 co-stars à mettre sur un pied d'égalité. Pas annoncer l'un avant l'autre, pas en mettre l'un en dessous de l'autre sans trouver une astuce.
Et si la galanterie de laisser la dame d'abord à cédé la place à la justification de la Franchise, au final il en ressort que c'est bien Charlize/Furiosa qui ressort 'on top ' de ce film.
Alors d'abord MMFR est un mad max pur jus, un rêve de Fan boy qui contient les codes de la saga d'origine. On a un monde post apo, des voitures de touts formats, de la violence et de la décadence de civilisation. des méchants haut en couleur, des cultes bizarre, des explosions, des courses poursuites. Bref sur un scénario complétement basique (le convoi pourchassé) on assiste à deux heures de spectacle de haut vol. ça défile à toute vitesse, ça castagne, ça cascade, ça explose et ça envoie du sable par paquet de 50.
Alors est ce que Mad Max n'est qu'un blockbuster décérébré mais très bien fait , ça serait je pense réducteur. Le gros point qui semble être source de friction est le caractère (ou pas) féministe du film.
sans trop dévoiler , il est clair que les femmes sont mises en lumière et en opposition avec les hommes dans ce film.
Bon ça risque de dévoiler un peu de 'l'intrigue' du film mais je vais essayer de tenir au minimum syndical.
En quoi ce film serait un film misogyne ou sexiste ou machiste ?
D'abord il est clair que le film s'appelle Mad Max. Pas Furiosa.
Max est un homme qui va sauver des femmes de la tyrannie Masculine. On notera qu'à part tataner un ou deux gars, faire une attaque hors champ, et à la fin savater du groin sévère , il faut bien dire qu'il ne fait pas grand chose à part donner des ordres et avoir l'air névrotique. Les Femmes, effectivement, sont des marchandises convoitées et recherchées. Le monde est dominé par la violence et donc ses plus beaux représentants, la gente masculine.
Oui elles sont exploitées dans leur chair (mother's milk) mais il faut bien se rendre à l'évidence, ça ne serait que regarder par le petit bout de la lorgnette.
Oui le film s'appelle Mad Max, oui le monde est outrageusement manichéen dans son sexisme, on glorifie la loi du plus fort et donc le patriarcat n'en est que d'autant plus souligné voir surligné.
Alors on nous vend Mad Max mais ce dernier n'est effectivement qu'un passager dans cette longue scène d'action qu'est le film (ou peu s'en faut). Oui ça lui arrive de faire des choses et de conseiller ses compagnons en plus d'avoir l'air misérablement traumatisé et de se faire capturer.
Il est là pour être le témoin de son temps et cautionner la franchise car au final, le vrai héros du film ça reste une héroïne (voir des héroïnes).
Car Mad Max est un film sur les femmes qui décident de se prendre en main et de se revendiquer en temps qu'êtres humains, avec respect et désirs propres. Loin de la suprématie et de la tyrannie des hommes.
Bref la base du féminisme. A part un désir léger de vengeance, c'est plus une envie de liberté qui anime les personnages féminins. Pas une envie de supplanter l'homme.
Certes les personnages féminins semblent fondamentalement plus équilibrés et 'gentils' que leur collègues au chromosome Y mais Max est là (entre autres) pour compenser ce manichéisme très facile mais il faut bien replacer le contexte. On est en post apocalyptique, tout est justement exacerbé, la violence et les comportements. L'humanité se rapproche plus de plus en plus de ses instincts bestiaux que de l'animal de la civilisation.
C'est vrai que les femmes sont présentées comme plus rationnelles, plus humaines mais cela reste sans vraiment les placer comme meilleurs (même si de facto elle le sont car plus humaines) que les hommes.
Max est là de tout sens aussi pour apporter (avec Nuxe) un paratonnerre aux critiques des anti féministes craignant des débordements de suprématie matriarcale.
Non les femmes veulent juste être libres de leur destin.
A leur tête donc , Furiosa (Charlize, toute en retenue).
Une femme qui prend son destin en main, contrairement à un Max qui est plus balloté qu'autre chose, (entre les forces extérieures et intérieures).
Une femme certes pas aussi féminine que ses consœurs mais qui le reste quand même (c'est Charlize) dans l'œil de l'autre. Elle s'apparente à Ripley dans le look et dans le comportement, devant se battre mais pour être ce qu'elle est (et il faut bien le dire, elle se bat 'comme un homme' avec un bras en moins hein).
Toutes les autres personnages féminins aussi ont une sensibilité et un courage qui leur donne tellement plus de force que les hommes.
Car au final ce film aurait très bien pu se départir d'un Max qui , comme déjà dit plus haut, n'est que prétexte. Voir en faire une Max.
Le vrai héro reste Furiosa par son déterminisme et sa force au delà des oppositions qui ne se laisse pas abattre ou supplantée mais qui fait jeu égal avec notre archétype héroïque un peu homme des cavernes qui, à son contact finalement gagnera aussi une part d'humanité.
Car ne soyez pas dupe. dans le générique les deux sont égaux et sur le même plan : Hardy est a gauche, sens premier de lecture car bon est c'est Mad Max hein. Mais Theron elle est à droite mais en hauteur, au dessus visuellement de l'homme.
Petite technique marketing lorsque nous avons 2 co-stars à mettre sur un pied d'égalité. Pas annoncer l'un avant l'autre, pas en mettre l'un en dessous de l'autre sans trouver une astuce.
Et si la galanterie de laisser la dame d'abord à cédé la place à la justification de la Franchise, au final il en ressort que c'est bien Charlize/Furiosa qui ressort 'on top ' de ce film.
jeudi 23 avril 2015
Immigrant song (périple pour la terre promise)
J'ai décidé de m'en aller.
Partir de ce pays qui n'a plus rien offrir.
Nous avons cru pendant un moment qu'avec le changement de régime nous allions enfin pouvoir gouter à la vie, la Vraie. Celle que l'on voit à travers les émissions captées à la télé.
Je veux aussi manger de la pizza sous le soleil de la place du Colisée.
Je veux les gelati, les pastas.
Je veux vivre aussi la dolce vita du Monde occidental, pouvoir regarder passer ces femmes aux cheveux de jais.
Je vais y aller et je trouverai un travail et je pourrai faire venir maman et Aïcha.
Il n'y a pas d'autres alternatives. Nous allons mourir si nous restons là. Les hommes deviennent de plus en plus fous et ne peuvent plus s'arrêter.
Ils ont pris les armes mais ne savent plus les lâcher pour reprendre l'outil de travail.
Ils ont replacé l'ordre dictatorial par le chaos soit disant démocratique.
Je n'ai pas d'autre choix.
Mon cousin m'a fait rencontré un de ces passeurs qui peuvent arranger des transports à travers la Méditerranée.
On entend toujours plein d 'histoires sur les gens, que personne en serait revenu mais qui voudrait revenir une fois arrivé de l'autre coté?
Le voyage m'a couté le reste de mes économies. J'ai du revendre la voiture mais de toute façon elle ne m'est plus utile ici.
Le voyage est prévu dans quelques jours. Il me reste plus qu'à dire au revoir à tout le monde , à bientôt à Aïsha et à Maman. Et embrasser une dernière fois tes yeux Zohra.
Je te dis à très bientôt.
**********
Ils nous ont fait monter de nuit dans un grand chalutier dont la silhouette se découpe sur la ligne d'horizon de la plage.
Je ne sais pas combien nous sommes mais la plage est recouverte. Il y a des hommes, des femmes, des enfants. On parle beaucoup, je ne connais pas tout les dialectes que j'entends ici.
Des hommes nous poussent à rentrer dans le bateau. Je ne le vois pas très bien mais je sens sous mes pieds le métal froid et irrégulier.
On nous descend dans la cale. Là pas de banquettes, quelques hamacs et des malles en fer. Les gens essayent de s'asseoir tant bien que mal dessus. Mais ils s'entassent plus qu'autres choses. Une femme essaye de faire de la place pour des enfants, l'un qui ne doit pas avoir plus de quelques mois.
ça gémit, ça parle. certains s'échauffent. J'essaye de garder mon calme et de respirer tranquillement.
Je discute avec un jeune garçon aux incroyables yeux verts qui , je crois comprendre, viens de l’Érythrée. Je n'arrive pas à comprendre son nom.
Le vaisseau craque de partout, c'est sinistre.
Plus tard nous nous partagerons un morceau de pain que l'un des marins, descendu dans la cale, à distribué.
**********
Je me suis assoupi. j'ai mal au dos. Impossible de savoir quelle heure il est . Personne ne semble savoir où nous nous trouvons et pour combien d'heures encore nous en avons.
Je repense à toi, Zohra, des cheveux bouclés, tes fesses rebondies. Tu me manques déjà tant . Impossible d'avoir une intimité. Les toilettes, ici en bas, utilisées depuis longtemps ne ressemblent plus à rien. Ce n'est pas grave, ce n'est pas comme si nous avions eu un repas de roi arrosé pour ce soir.
**********
Le navire tangue de plus en plus. le bruit des machines se fait plus poussé, je crains que nous sommes dans une tempête.
Les enfants se mettent à pleurer malgré les réconforts des adultes qui ne semblent pas plus rassurés. Quelques bébés se mettent à hurler quelques part plus loin dans la salle.
On essaye de monter voir ce qui se passe mais les marins ne veulent pas nous ouvrir.
**********
La situation se fait plus critique.
Le navire tangue de plus en plus et craque de plus en plus. de l'eau arrive à nos pieds.
C'est le début de la panique. Les gens commencent à se presser vers l'escalier qui monte vers le pont. Porté par la foule je tente de suivre le mouvement et je sens sous mes pieds des corps que je suis obligé de piétiner malgré moi.
L'eau monte inexorablement et arrive déjà à la taille des adultes. On essaye de faire passer les enfants en priorité mais la peur enlève toute rationalité.
Nous arrivons enfin sur le pont qui est rempli de gens compressés, serrés.
ça hurle de partout. je ne vois rien, il fait nuit.
Une personne sur le pont hurle de restez calme, que les secours vont arrivés.
Nous sommes entourés des ténèbres que les maigres lumières du bateau ne percent qu'à peine.
De la cale, les cris ne cessent de monter.
Tout à coup des lumières apparaissent au loin sur la mer. Les secours.
L'effet est immédiat. Tout le monde se rassemble sur le coté gauche du navire pour appeler ce bateau encore loin.
Notre vaisseau n'en demandait pas tant.
Il bascule et tout le monde se retrouve propulsé dans l'eau terriblement froide.
Pendant quelques instants je ne sais plus où je suis. La panique me frappe mais j'essaye de me maitrisé. j'ai eu le temps de prendre de l'air et je remonte en suivant les bulles.
Et pourtant où est cette surface, mes poumons commencent à me brûler.
Je remonte et je tombe sur un obstacle, lourd, pesant. Je n'arrive pas à le bouger ou le contourner.
J'ouvre les yeux et croise un regard vert familier.
De surprise, je pousse un cri et ma bouche s'emplit d'eau salée.
Je repousse et repousse frénétiquement le corps qui glisse lentement.
Je perce enfin la surface et recrache violemment.
Mon estomac se contracte mais je n'ai pas grand chose à en sortir.
L'air froid brûle mes poumons.
Je me raccroche par réflexe au corps de l'érythréen.
Je ne vois rien aux alentours.. la mer est glaciale.
J'entends les cris aux alentours des hommes, des femmes, des enfants qui hurlent.
Pas besoin de traduction. Les cris et les paroles sont les mêmes dans la peur et la détresse.
Je m'éloigne péniblement pour éviter d'être englouti par l'épave qui se dessine sous les étoiles et qui s'enfonce.
Les remous submergent les malchanceux qui pensaient utiliser la structure pour rester à flots.
******
J'ai froid, terriblement froid. Mes membres sont engourdis et seules mes lèvres bleuies bougent encore. Autour de moi le silence s' installe progressivement. les cris et les appels à l'aide se font de plus en plus espacés. On gémit, on se laisse aller et l'on glisse lentement dans l'eau.
Ne pas s'endormir, ne pas se laisser aller. Penser à Zohra. Les secours vont bientôt arriver. je vois au loin les lumières.
Tenir, tenir encore , tenir encore et toujours malgré le froid qui me pétrifie. Tenir pour Zohra. Pour la Dolce Vita. pour le levé de soleil sur le Colisée avec un cappuccino bien chaud.
La lumière s'approche, elle remplit de plus en plus mon champ de vision. mais elle est très trouble, fluctuante.. C'est la froid qui doit brouiller ma vue, je sens les rayons qui balaye mon corps.
Je suis là ! Je suis là !
Je tente de lever le bras malgré l'engourdissement.
J'essaye de parler mais mes lèvres ne veulent plus bouger.
Je suis là.
La lumière se fait de plus en plus diffuse mais petite.
Elle se réduit...
Non ne m'abandonnez pas, je suis là, encore vivant!
La lumière se fait plus réduite...ondulante...Je ne sens plus le froid, c'est un bon signe...Zohra, ne m'oublie pas....
La lumière s'éloigne lentement, les ondulations se font rare. Tout devient calme et je flotte dans les ténèbres...Zohra...
.
Partir de ce pays qui n'a plus rien offrir.
Nous avons cru pendant un moment qu'avec le changement de régime nous allions enfin pouvoir gouter à la vie, la Vraie. Celle que l'on voit à travers les émissions captées à la télé.
Je veux aussi manger de la pizza sous le soleil de la place du Colisée.
Je veux les gelati, les pastas.
Je veux vivre aussi la dolce vita du Monde occidental, pouvoir regarder passer ces femmes aux cheveux de jais.
Je vais y aller et je trouverai un travail et je pourrai faire venir maman et Aïcha.
Il n'y a pas d'autres alternatives. Nous allons mourir si nous restons là. Les hommes deviennent de plus en plus fous et ne peuvent plus s'arrêter.
Ils ont pris les armes mais ne savent plus les lâcher pour reprendre l'outil de travail.
Ils ont replacé l'ordre dictatorial par le chaos soit disant démocratique.
Je n'ai pas d'autre choix.
Mon cousin m'a fait rencontré un de ces passeurs qui peuvent arranger des transports à travers la Méditerranée.
On entend toujours plein d 'histoires sur les gens, que personne en serait revenu mais qui voudrait revenir une fois arrivé de l'autre coté?
Le voyage m'a couté le reste de mes économies. J'ai du revendre la voiture mais de toute façon elle ne m'est plus utile ici.
Le voyage est prévu dans quelques jours. Il me reste plus qu'à dire au revoir à tout le monde , à bientôt à Aïsha et à Maman. Et embrasser une dernière fois tes yeux Zohra.
Je te dis à très bientôt.
**********
Ils nous ont fait monter de nuit dans un grand chalutier dont la silhouette se découpe sur la ligne d'horizon de la plage.
Je ne sais pas combien nous sommes mais la plage est recouverte. Il y a des hommes, des femmes, des enfants. On parle beaucoup, je ne connais pas tout les dialectes que j'entends ici.
Des hommes nous poussent à rentrer dans le bateau. Je ne le vois pas très bien mais je sens sous mes pieds le métal froid et irrégulier.
On nous descend dans la cale. Là pas de banquettes, quelques hamacs et des malles en fer. Les gens essayent de s'asseoir tant bien que mal dessus. Mais ils s'entassent plus qu'autres choses. Une femme essaye de faire de la place pour des enfants, l'un qui ne doit pas avoir plus de quelques mois.
ça gémit, ça parle. certains s'échauffent. J'essaye de garder mon calme et de respirer tranquillement.
Je discute avec un jeune garçon aux incroyables yeux verts qui , je crois comprendre, viens de l’Érythrée. Je n'arrive pas à comprendre son nom.
Le vaisseau craque de partout, c'est sinistre.
Plus tard nous nous partagerons un morceau de pain que l'un des marins, descendu dans la cale, à distribué.
**********
Je me suis assoupi. j'ai mal au dos. Impossible de savoir quelle heure il est . Personne ne semble savoir où nous nous trouvons et pour combien d'heures encore nous en avons.
Je repense à toi, Zohra, des cheveux bouclés, tes fesses rebondies. Tu me manques déjà tant . Impossible d'avoir une intimité. Les toilettes, ici en bas, utilisées depuis longtemps ne ressemblent plus à rien. Ce n'est pas grave, ce n'est pas comme si nous avions eu un repas de roi arrosé pour ce soir.
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Le navire tangue de plus en plus. le bruit des machines se fait plus poussé, je crains que nous sommes dans une tempête.
Les enfants se mettent à pleurer malgré les réconforts des adultes qui ne semblent pas plus rassurés. Quelques bébés se mettent à hurler quelques part plus loin dans la salle.
On essaye de monter voir ce qui se passe mais les marins ne veulent pas nous ouvrir.
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La situation se fait plus critique.
Le navire tangue de plus en plus et craque de plus en plus. de l'eau arrive à nos pieds.
C'est le début de la panique. Les gens commencent à se presser vers l'escalier qui monte vers le pont. Porté par la foule je tente de suivre le mouvement et je sens sous mes pieds des corps que je suis obligé de piétiner malgré moi.
L'eau monte inexorablement et arrive déjà à la taille des adultes. On essaye de faire passer les enfants en priorité mais la peur enlève toute rationalité.
Nous arrivons enfin sur le pont qui est rempli de gens compressés, serrés.
ça hurle de partout. je ne vois rien, il fait nuit.
Une personne sur le pont hurle de restez calme, que les secours vont arrivés.
Nous sommes entourés des ténèbres que les maigres lumières du bateau ne percent qu'à peine.
De la cale, les cris ne cessent de monter.
Tout à coup des lumières apparaissent au loin sur la mer. Les secours.
L'effet est immédiat. Tout le monde se rassemble sur le coté gauche du navire pour appeler ce bateau encore loin.
Notre vaisseau n'en demandait pas tant.
Il bascule et tout le monde se retrouve propulsé dans l'eau terriblement froide.
Pendant quelques instants je ne sais plus où je suis. La panique me frappe mais j'essaye de me maitrisé. j'ai eu le temps de prendre de l'air et je remonte en suivant les bulles.
Et pourtant où est cette surface, mes poumons commencent à me brûler.
Je remonte et je tombe sur un obstacle, lourd, pesant. Je n'arrive pas à le bouger ou le contourner.
J'ouvre les yeux et croise un regard vert familier.
De surprise, je pousse un cri et ma bouche s'emplit d'eau salée.
Je repousse et repousse frénétiquement le corps qui glisse lentement.
Je perce enfin la surface et recrache violemment.
Mon estomac se contracte mais je n'ai pas grand chose à en sortir.
L'air froid brûle mes poumons.
Je me raccroche par réflexe au corps de l'érythréen.
Je ne vois rien aux alentours.. la mer est glaciale.
J'entends les cris aux alentours des hommes, des femmes, des enfants qui hurlent.
Pas besoin de traduction. Les cris et les paroles sont les mêmes dans la peur et la détresse.
Je m'éloigne péniblement pour éviter d'être englouti par l'épave qui se dessine sous les étoiles et qui s'enfonce.
Les remous submergent les malchanceux qui pensaient utiliser la structure pour rester à flots.
******
J'ai froid, terriblement froid. Mes membres sont engourdis et seules mes lèvres bleuies bougent encore. Autour de moi le silence s' installe progressivement. les cris et les appels à l'aide se font de plus en plus espacés. On gémit, on se laisse aller et l'on glisse lentement dans l'eau.
Ne pas s'endormir, ne pas se laisser aller. Penser à Zohra. Les secours vont bientôt arriver. je vois au loin les lumières.
Tenir, tenir encore , tenir encore et toujours malgré le froid qui me pétrifie. Tenir pour Zohra. Pour la Dolce Vita. pour le levé de soleil sur le Colisée avec un cappuccino bien chaud.
La lumière s'approche, elle remplit de plus en plus mon champ de vision. mais elle est très trouble, fluctuante.. C'est la froid qui doit brouiller ma vue, je sens les rayons qui balaye mon corps.
Je suis là ! Je suis là !
Je tente de lever le bras malgré l'engourdissement.
J'essaye de parler mais mes lèvres ne veulent plus bouger.
Je suis là.
La lumière se fait de plus en plus diffuse mais petite.
Elle se réduit...
Non ne m'abandonnez pas, je suis là, encore vivant!
La lumière se fait plus réduite...ondulante...Je ne sens plus le froid, c'est un bon signe...Zohra, ne m'oublie pas....
La lumière s'éloigne lentement, les ondulations se font rare. Tout devient calme et je flotte dans les ténèbres...Zohra...
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lundi 20 avril 2015
Losing my religion (où l'on découvre que la religion est du thé)
Dieu est du thé.
Ou plus largement la religion est du thé.
Certes le jeu de mot est assez facile, (a-thé-e, haha
vu ?), le concept est assez iconoclaste et fumeux au possible mais je
l’espère au final, pertinent.
Toute religion devrait être considérée comme du thé.
Et pour cause.
On peut ou non développer un goût pour le thé.
Le thé peut se consommer de façon différente selon les
endroits
Il existe des dizaines de façons de préparer et des centaines d’espèces de
thés différents.
Le thé apporte réconfort.
Le thé peut aider l’homme au fil de sa vie.
Abuser du thé peut mener à divers problèmes.
On peut parler de son thé préféré avec des amis.
On peut parler de son thé préféré avec des amis.
On peut essayer de convaincre un ami de boire du thé mais on
ne pourra que difficilement l’obliger à en boire et encore moins à l’aimer.
Et ce n’est pas en enfonçant du thé dans la gorge de quelqu’un
qui n’en veut pas qu’il va aimer le thé.
Le meilleur thé est le thé qui nous convient, même si on ne
le prépare pas comme il faut, qu’on le sucre ou qu’on le consomme frais.
Et tant pis si tout le monde trouve ça innommable de mettre
du lait/sucre/vodka/whatever, on devrait boire le thé tel que l’aime
Ce n’est pas une obligation de boire du thé tous les jours
et selon le même rituel ancestral mais vous pouvez le faire aussi.
Le thé qu’on préfère n’est pas forcément le meilleur thé,
tout est une question de goût.
Il est intéressant d’essayer plusieurs thés avant de choisir
son préféré.
Changer de thé selon les envies est quelque chose de bien,
pourquoi se limiter à un seul thé ?
On peut trouver du thé à profusion, plus ou moins cher.
Boire son thé avec des amis est convivial, même si les
autres n’en boivent pas ou aime pas ça.
Et de même on peut profiter de son thé même si à côté, une
autre personne boit un autre thé.
On ne peut pas détester le thé, on peut juste ne pas aimer
ou ne pas ressentir le besoin d’en boire.
Comme tout, il faut respecter le thé mais ce n’est pas
sacré.
vendredi 17 avril 2015
Remember the time (archéologie émotionnelle post - déménagement)
L'avantage et l'inconvénient des déménagements, c'est le facteur nostalgie qui frappe à plein pot.
Ressortir les paquets de vêtements, affaires, factures et surtout photos.
Tout ces petits papiers, ces factures à l'encre évaporée par le temps, à peine lisibles où l'on découvre les prix aberrants que l'on payait à l'époque pour un dvd, un ordinateur, tellement state-of-the-art comme on le dit.
C'est terrible et effrayant et tout autant fascinant de repartir sur les traces du passé. Redécouvrir tel des archéologues ces reliques d'une vie que l'on dit révolue mais qui fera toujours partie de nous malgré tout.
Les premiers meubles IKEA, les livraisons; les interventions pour des dégâts, des dommages;, des sinistres.
Repartir en arrière, voyager dans le temps et retrouvez aux tréfonds de la Mémoire. ces espaces de vie (communes ou non) auxquels on ne pensait plus forcément... Des morceaux choisis, des instants , des éclats, des échos perdus dans les abysses qui remontent à la surface.
Évidemment tout cela s'accompagne de sentiments.
Il y a l'indifférence, très rare lorsqu'on passe sur quelque chose d'anodin. La surprise qui va avec la résurgence du souvenir que l'on avait oublié et qui reprend l'air , haletant, pour perdurer son existence dans ce grand fatras qu'est notre mémoire.
Forcément il y aura toujours les petites pépites de bonheur, ces moments de grâce et de joie qui feront sourire et donneront un air de constellation à vos iris.
Et il y a les petites tracas d’antan qui , avec la patine des années passées, devient ces anecdotes savoureuses que l'on se remémore avec presque des fous rires, les catastrophes, les accidents, les fuites, les allergies spontanées, les cassages de sommier....
Avec le temps, les grosses galères et catastrophes deviennent comme les accidents de ski. Ce sont au final ces plantages qui font les souvenirs que l'on raconte le plus. Pas les belles glissades parfaites, pas le bonheur épanoui qui reste au final très personnel et intérieur mais les gamelles, les vautrages, les trucs qui ne se sont pas passés comme il fallait.
Et on rit de tout cela , des épreuves passés comme pour conjurer le mauvais sort qui s'était acharné sur nous.
Et il y a le reste. Last but not least. Ces souvenirs douloureux car ils réveillent de vieilles blessures que l'on croyait disparues. Comme une tendinite qui se redéclenche après des années. Ces trahisons, ces échecs, ces mauvaises pensées et ces mauvaises paroles, ces réactions que l'on regrette et celles que l'on regrette de ne pas avoir eu.
Et les bonheurs perdus. Ceux que l'on a vécu et qui ne sont plus là. Le vide laissé par la disparition d'un amour, d'un parent, d'un ami. Disparition définitive ou partielle. Le vide, le vacuum créée qui vous tord le ventre, qui se matérialise par un nœud dans la gorge, des larmes qui viennent vous titiller les globes oculaires, le souffle qui se fait court...
L'émotion, malgré les années, ressurgit, presque plus forte encore. La mémoire appuie sur les points qu'il faut pour décupler l'impact, couplée avec le fameux facteur nostalgie.
Regrets, remords ou simples souvenirs heureux disparus dans les sables du temps mais dont le souvenir évanescent persiste malgré tout, ancré solidement à notre présent par ces petites choses redécouvertes: une facture, un mot, une photo...
Ressortir les paquets de vêtements, affaires, factures et surtout photos.
Tout ces petits papiers, ces factures à l'encre évaporée par le temps, à peine lisibles où l'on découvre les prix aberrants que l'on payait à l'époque pour un dvd, un ordinateur, tellement state-of-the-art comme on le dit.
C'est terrible et effrayant et tout autant fascinant de repartir sur les traces du passé. Redécouvrir tel des archéologues ces reliques d'une vie que l'on dit révolue mais qui fera toujours partie de nous malgré tout.
Les premiers meubles IKEA, les livraisons; les interventions pour des dégâts, des dommages;, des sinistres.
Repartir en arrière, voyager dans le temps et retrouvez aux tréfonds de la Mémoire. ces espaces de vie (communes ou non) auxquels on ne pensait plus forcément... Des morceaux choisis, des instants , des éclats, des échos perdus dans les abysses qui remontent à la surface.
Évidemment tout cela s'accompagne de sentiments.
Il y a l'indifférence, très rare lorsqu'on passe sur quelque chose d'anodin. La surprise qui va avec la résurgence du souvenir que l'on avait oublié et qui reprend l'air , haletant, pour perdurer son existence dans ce grand fatras qu'est notre mémoire.
Forcément il y aura toujours les petites pépites de bonheur, ces moments de grâce et de joie qui feront sourire et donneront un air de constellation à vos iris.
Et il y a les petites tracas d’antan qui , avec la patine des années passées, devient ces anecdotes savoureuses que l'on se remémore avec presque des fous rires, les catastrophes, les accidents, les fuites, les allergies spontanées, les cassages de sommier....
Avec le temps, les grosses galères et catastrophes deviennent comme les accidents de ski. Ce sont au final ces plantages qui font les souvenirs que l'on raconte le plus. Pas les belles glissades parfaites, pas le bonheur épanoui qui reste au final très personnel et intérieur mais les gamelles, les vautrages, les trucs qui ne se sont pas passés comme il fallait.
Et on rit de tout cela , des épreuves passés comme pour conjurer le mauvais sort qui s'était acharné sur nous.
Et il y a le reste. Last but not least. Ces souvenirs douloureux car ils réveillent de vieilles blessures que l'on croyait disparues. Comme une tendinite qui se redéclenche après des années. Ces trahisons, ces échecs, ces mauvaises pensées et ces mauvaises paroles, ces réactions que l'on regrette et celles que l'on regrette de ne pas avoir eu.
Et les bonheurs perdus. Ceux que l'on a vécu et qui ne sont plus là. Le vide laissé par la disparition d'un amour, d'un parent, d'un ami. Disparition définitive ou partielle. Le vide, le vacuum créée qui vous tord le ventre, qui se matérialise par un nœud dans la gorge, des larmes qui viennent vous titiller les globes oculaires, le souffle qui se fait court...
L'émotion, malgré les années, ressurgit, presque plus forte encore. La mémoire appuie sur les points qu'il faut pour décupler l'impact, couplée avec le fameux facteur nostalgie.
Regrets, remords ou simples souvenirs heureux disparus dans les sables du temps mais dont le souvenir évanescent persiste malgré tout, ancré solidement à notre présent par ces petites choses redécouvertes: une facture, un mot, une photo...
mercredi 15 avril 2015
Be ( qui suis-je ?)
Je suis un homme.
J'ai un an de plus en ce jour.
Il parait que je fais moins que mon âge.
Je n'arrive pas à réaliser.
Je suis un fils, un frère, un oncle.
Je suis un travailleur.
Je suis un artisan à défaut d'être un artiste.
Je suis passionné et je m'emporte souvent.
J'ai du mal à me tempérer, à ralentir.
J'aime faire rire et j’accueille les larmes avec le plaisir coupable de l'émotion.
J'ai besoin d'attention et je vis très bien seul.
Je suis douceur et âpreté.
Je cache mes faiblesses sous le masque de l'arlequin.
J'ai besoin de savoir, de connaitre de comprendre.
Je suis rigide et je ne supporte pas les barrières
Je suis une force entropique qui lutte contre elle même en blâmant le monde.
J'ai vécu de nombreuses choses et pourtant je ne sais rien.
Je dois sortir ce que j'ai dans la tête et pourtant tout cela est dur et fade et ne ressemble pas à ce que je vois.
Je ne suis heureux qu'à l'accouchement de l'idée.
Je rêve de la pureté de l'imperfection en chacun de nous.
Des éclats, des brisures, des erreurs.
J'ai des regrets , à peine moins que des remords.
Ma vie est un fleuve tranquille aux méandres voluptueuses.
Je suis un diamant brut.
Je suis un mirroir brisé en de multiples éclats.
L'arc-en-ciel de mes désirs jaillit de la lumière des regards que l'on me porte. Un de travers et je suis biaisé.
Je suis une vague, calme et forte, unique et semblable aux autres, jamais la même et pourtant toujours déferlant sur la même plage.
Je suis un fragment de l'éternité,une pierre dans le jardin des Imparfaits.
J'ai un an de plus en ce jour.
Il parait que je fais moins que mon âge.
Je n'arrive pas à réaliser.
Je suis un fils, un frère, un oncle.
Je suis un travailleur.
Je suis un artisan à défaut d'être un artiste.
Je suis passionné et je m'emporte souvent.
J'ai du mal à me tempérer, à ralentir.
J'aime faire rire et j’accueille les larmes avec le plaisir coupable de l'émotion.
J'ai besoin d'attention et je vis très bien seul.
Je suis douceur et âpreté.
Je cache mes faiblesses sous le masque de l'arlequin.
J'ai besoin de savoir, de connaitre de comprendre.
Je suis rigide et je ne supporte pas les barrières
Je suis une force entropique qui lutte contre elle même en blâmant le monde.
J'ai vécu de nombreuses choses et pourtant je ne sais rien.
Je dois sortir ce que j'ai dans la tête et pourtant tout cela est dur et fade et ne ressemble pas à ce que je vois.
Je ne suis heureux qu'à l'accouchement de l'idée.
Je rêve de la pureté de l'imperfection en chacun de nous.
Des éclats, des brisures, des erreurs.
J'ai des regrets , à peine moins que des remords.
Ma vie est un fleuve tranquille aux méandres voluptueuses.
Je suis un diamant brut.
Je suis un mirroir brisé en de multiples éclats.
L'arc-en-ciel de mes désirs jaillit de la lumière des regards que l'on me porte. Un de travers et je suis biaisé.
Je suis une vague, calme et forte, unique et semblable aux autres, jamais la même et pourtant toujours déferlant sur la même plage.
Je suis un fragment de l'éternité,une pierre dans le jardin des Imparfaits.
jeudi 2 avril 2015
Celebrity touch (Mais qui sont nos héros ?)
Notre société est ancrée dans la médiatisation et le spectacle. Surtout la partie Occidentale, pourrons nous préciser.
Nous avons remplacé les héros mythiques d'autre fois par d'autres idoles. Nos Persée, nos Ulysse et Gilgamesh sont devenus...qui exactement ?
La majorité des gens que les personnes adulent et regardent restent des Stars. De la télévision, du cinéma, de la musique, du sport.
Les travaux herculéens sont devenus maintenant un mélange d'aura de la performance de l'art combiné à la nécessité de réussir et d'être connu.
Au delà même de la performance , nous sommes désormais lié à la perception de l'importance sociétale des individus.
Et qui décide de cette place ?
Les yeux se tournent immédiatement sur les médias. Télé, journaux, radiophoniques, et internet.
La communication et la répétition des 'informations' font que les idées s'imposent.
Le soft power américain, utilisé depuis des années pour faire passer le modèle et les idées des USA à travers le monde, a prouvé son efficacité surtout dans le domaine artistique.
Rambo, Mickey et McDonalds sont devenus des icônes qui s'incarnent dans le monde. Hell, même mon correcteur d'orthographe me propose la correction pour le nom du clown du fast food.
Tout le monde est au courant désormais de la création du père Noël aux couleurs rouge et blanc.
Notre société est rythmée par les nouveaux concepts, personnes que le marketing et le consumérisme ne cessent de nous vendre.
Pour les Stars, c'est pareil. On essaye de porter au ciel des modèles. Modèles de réussite, des canons de beauté, des gens qui vivent une vie que l'on rêverait de vivre....
Et effectivement plus le temps passe, plus la valeur ajoutée de nos modèles semblent s'étioler...
Aujourd'hui, les gens veulent réussir non pas parce qu'ils ont travaillé ou parce qu'ils ont un talent, une présence, quelque chose à dire... Juste pour le fait d'être connu et reconnu. Et adulé.
Notre époque glorifie les gens célèbres car on parle d'eux mais meme savoir exactement ce qu'ils font, ce qu'ils nous apportent. Pire on célèbre des gens qui ne font qu'être d'autres personnes pour du divertissement, comme si la performance étaient plus importante que l'action elle-même. Qui veut être un vrai pompier alors que Brad Pitt peut le faire avec tellement Plus de classe ? Et en plus il s'est entrainé avec de vrais pompiers. Quel homme... <3 br="">
On place sur des piédestaux des personnes que l'on nourrit de notre attention, de notre argent, de notre admiration mais se pose t'on la question de la réelle valeur ajoutée de ces modèles ?
On se repaît de la vie de ses gens qui soit disant sont sensés avoir la vie dont nous rêvons. Avoir une vie idyllique, incarné de beauté, de richesse et d'une frivolité qui remplit d'étoiles les yeux du peuple qui se languit.
Nos Médias continuent dans un cercle vicieux à porter à notre regard des gens qui rentrent de plus en plus dans le jeu de créer une fissure, une barrière pour subjuguer les bonnes gents.
Ah le tapis rouge, ah les spotlights, ah le succès, l'apparition sur l'écran argenté ou l'(ex) cathodique....
Une existence qui ne prends forme que par le regard des autres.
Avons nous les héros que nous méritons ? Nos médias ne favoriseraient -ils pas une spirale de futilité abrasive pour nos valeurs sociétales et nos idéaux ? Faut il détruire notre Carthage médiatique pour qu'enfin les Français arrêtent d'élire l'abbé Pierre homme de l'année mais donnent leur argent et leur intérêt à Closer et TF1 ?
3>
Nous avons remplacé les héros mythiques d'autre fois par d'autres idoles. Nos Persée, nos Ulysse et Gilgamesh sont devenus...qui exactement ?
La majorité des gens que les personnes adulent et regardent restent des Stars. De la télévision, du cinéma, de la musique, du sport.
Les travaux herculéens sont devenus maintenant un mélange d'aura de la performance de l'art combiné à la nécessité de réussir et d'être connu.
Au delà même de la performance , nous sommes désormais lié à la perception de l'importance sociétale des individus.
Et qui décide de cette place ?
Les yeux se tournent immédiatement sur les médias. Télé, journaux, radiophoniques, et internet.
La communication et la répétition des 'informations' font que les idées s'imposent.
Le soft power américain, utilisé depuis des années pour faire passer le modèle et les idées des USA à travers le monde, a prouvé son efficacité surtout dans le domaine artistique.
Rambo, Mickey et McDonalds sont devenus des icônes qui s'incarnent dans le monde. Hell, même mon correcteur d'orthographe me propose la correction pour le nom du clown du fast food.
Tout le monde est au courant désormais de la création du père Noël aux couleurs rouge et blanc.
Notre société est rythmée par les nouveaux concepts, personnes que le marketing et le consumérisme ne cessent de nous vendre.
Pour les Stars, c'est pareil. On essaye de porter au ciel des modèles. Modèles de réussite, des canons de beauté, des gens qui vivent une vie que l'on rêverait de vivre....
Et effectivement plus le temps passe, plus la valeur ajoutée de nos modèles semblent s'étioler...
Aujourd'hui, les gens veulent réussir non pas parce qu'ils ont travaillé ou parce qu'ils ont un talent, une présence, quelque chose à dire... Juste pour le fait d'être connu et reconnu. Et adulé.
Notre époque glorifie les gens célèbres car on parle d'eux mais meme savoir exactement ce qu'ils font, ce qu'ils nous apportent. Pire on célèbre des gens qui ne font qu'être d'autres personnes pour du divertissement, comme si la performance étaient plus importante que l'action elle-même. Qui veut être un vrai pompier alors que Brad Pitt peut le faire avec tellement Plus de classe ? Et en plus il s'est entrainé avec de vrais pompiers. Quel homme... <3 br="">
On place sur des piédestaux des personnes que l'on nourrit de notre attention, de notre argent, de notre admiration mais se pose t'on la question de la réelle valeur ajoutée de ces modèles ?
On se repaît de la vie de ses gens qui soit disant sont sensés avoir la vie dont nous rêvons. Avoir une vie idyllique, incarné de beauté, de richesse et d'une frivolité qui remplit d'étoiles les yeux du peuple qui se languit.
Nos Médias continuent dans un cercle vicieux à porter à notre regard des gens qui rentrent de plus en plus dans le jeu de créer une fissure, une barrière pour subjuguer les bonnes gents.
Ah le tapis rouge, ah les spotlights, ah le succès, l'apparition sur l'écran argenté ou l'(ex) cathodique....
Une existence qui ne prends forme que par le regard des autres.
Avons nous les héros que nous méritons ? Nos médias ne favoriseraient -ils pas une spirale de futilité abrasive pour nos valeurs sociétales et nos idéaux ? Faut il détruire notre Carthage médiatique pour qu'enfin les Français arrêtent d'élire l'abbé Pierre homme de l'année mais donnent leur argent et leur intérêt à Closer et TF1 ?
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mardi 17 mars 2015
Shrine of New Generation Slaves (ou l'échelle de Jacob de l'information)
L'une des choses qui me chagrine de nos jours est cette tendance qu'on les médias d'informations de traiter la dite information comme un produit de consommation tel que TF1 pourrait le proposer.
La mort (à priori accidentelle à la vue des divers témoignages et images ayant filtrées) de 3 champions sportifs (et de 5 techniciens de télé-réalité.... et accessoirement deux pilotes argentin) déchaine les passions des médias depuis le début de la semaine dernière.
Alors établissons bien que chaque mort est tragique et que chaque personne est plus ou moins touché de part la proximité que l'on a avec une personne. Si votre voisin meurt ça vous touchera plus que le petit enfant africain au Rwanda, quand bien même vous ne connaitriez pas votre voisin.
Alors que cela fait quelques ours que l'on reparle de cet accident et de ses trois principales victimes, peu de temps auparavant un français de 30 ans a été tué par balles dans un attentat à Bamako.
On est loin de Charlie Hebdo, la personne décédée est probablement une victime collatérale.
Mais il n'en reste pas loin que nous avons une victime du terrorisme qui a ébranlé notre pays en Janvier.
Et c'est là que le bât blesse.
Notre système d'information instaure forcément une échelle de priorité dans les informations.
Ici pendant une semaine nous avons eu des headlines sur le crash de l'hélicoptère, les sportifs morts... Et oui la question n'est pas de savoir si c'est tragique, si ça nous touche ou non. A chacun d'être touché.
Mais ceci me pose de nombreuses questions.
La première m'avait déjà frappé il y a quelques années.
Ouverture des JO de Pékin.
Du temps où je regardai encore la télévision, tout les JT publics ouvraient sur au minimum 15 minutes de reportage sur la cérémonie d'ouverture.
Des défilés, du spectacle (et je vous passe le silence politiquement correcte vis à vis des Droits de l'Homme et du Tibet) etc etc...
Et après tout cela, on vous parlait des tanks russes qui envahissaient l'Ukraine.
J'ai la faiblesse de croire que s'il s'agissait de l'invasion de la France par la Belgique, on aurait fait sauter les gros titres.
Et seul un JT sur 7 a fait passer cet évènement devant les JO.
Alors depuis quand les informations sont devenues des pains et de jeux, je me le demande ?
J'ai la faiblesse de croire que les médias d'information (et je surligne bien ce mot, que TF1 fasse du décérébré, c'est leur choix économique), devraient avoir un code de déontologie, un code moral qui fait que certes des choix seront toujours à faire, mais qu'il y ait une hiérarchisation un peu moins basée sur le spectacle, quand bien même ça serait plus sexy.
Car quand on fait de l'information, on est la pour ...ben donner des faits que les gens ne vont pas aller chercher.
Quand on veut du divertissement , le téléspectateur (ou l'homme) sait où le trouver.
Là c'est du rôle et de la responsabilité des Médias de nous éduquer sur la réalité du Monde.
Alors oui bien sûr ici coule l'encre de ma vision qui ne vaut que les éléments que je crois importants.
Mais on en revient à nos hélicos.
Au delà de la tragédie des pertes humaines, je m'étonne effectivement que l'on puisse parler pendant une semaine d'un accident (à la vue des premiers éléments de l'enquête) qui a couté la vie à 8 personnes par rapport à des menaces d'attentats, des enlèvements et des assassinats.
Car ce cas soulève aussi cet autre reflet de l'affaire qui est celui de la célébrité.... Si l'hélico était un crash de quelconques participants on aurait eu 1 ou 2 jours max de blabla.... mais cela sera un autre post je pense.
La première interrogation est effectivement de savoir pourquoi les médias semblent avoir une hiérarchisation d'information basée sur le spectaculaire et le proche plutôt que sur l'inconnu, le lointain....
Bien sûr, on en revient toujours au même problème, je ne suis pas dupe. Rentabilité, pognon , espace publicitaire.
Il faut attirer le compatriote et devoir faire mieux que ceux-de-chez-Schmidt-en-face.
Et ça en dépit de tout.
Pas d'effort pour sensibiliser les gens aux problèmes, il ne faut pas les tanner d'informations avec leur attention mnésique de quelques minutes.
Tout défile à vitesse grand V et l'on ne s'arrête que sur le rêve et la facilité. Sur les icônes que les gens regardent et qu'on leur force à regarder.
Même les médias de service public se laissent entrainer dans la facilité d'une société de consommation de spectacle.
Pourquoi des centaines de morts en voitures par jour restent anonymes alors que lorsque Coluche se plante en moto, ce sont des gros titres sur des jours ?
Et surtout pourquoi continuer à en rajouter ?
Pourquoi continuer dans le voyeurisme et dans les hommages à profusion ?
C'est vrai que l'on ne peut pas mettre tout le monde au même niveau.
Qu'on ne pourra pas parler de tout le monde.
Mais pourquoi parler plus de certains et aussi longtemps ? Et surtout pourquoi parler plus d'un boxeur ou d'une championne de natation que d'un pilote d'hélicoptère ou d'un caméraman ?
Il y a toujours un choix qui est fait, c'est certain mais pouvons nous honnêtement nous dire que c'est tout ce qui est de plus naturel et que nos Médias ne sont ils pas en train de nous créer des échelles de valeurs un peu bancales ?
Il existe cette citation attribuée à Staline qui dit : 'La mort d'une personne est une tragédie, la mort de millions est une statistique."
Ce n'est que trop vrai mais dorénavant un autre paramètre se met en place, celui de savoir Qui meurt...Et qui va en parler.
La mort (à priori accidentelle à la vue des divers témoignages et images ayant filtrées) de 3 champions sportifs (et de 5 techniciens de télé-réalité.... et accessoirement deux pilotes argentin) déchaine les passions des médias depuis le début de la semaine dernière.
Alors établissons bien que chaque mort est tragique et que chaque personne est plus ou moins touché de part la proximité que l'on a avec une personne. Si votre voisin meurt ça vous touchera plus que le petit enfant africain au Rwanda, quand bien même vous ne connaitriez pas votre voisin.
Alors que cela fait quelques ours que l'on reparle de cet accident et de ses trois principales victimes, peu de temps auparavant un français de 30 ans a été tué par balles dans un attentat à Bamako.
On est loin de Charlie Hebdo, la personne décédée est probablement une victime collatérale.
Mais il n'en reste pas loin que nous avons une victime du terrorisme qui a ébranlé notre pays en Janvier.
Et c'est là que le bât blesse.
Notre système d'information instaure forcément une échelle de priorité dans les informations.
Ici pendant une semaine nous avons eu des headlines sur le crash de l'hélicoptère, les sportifs morts... Et oui la question n'est pas de savoir si c'est tragique, si ça nous touche ou non. A chacun d'être touché.
Mais ceci me pose de nombreuses questions.
La première m'avait déjà frappé il y a quelques années.
Ouverture des JO de Pékin.
Du temps où je regardai encore la télévision, tout les JT publics ouvraient sur au minimum 15 minutes de reportage sur la cérémonie d'ouverture.
Des défilés, du spectacle (et je vous passe le silence politiquement correcte vis à vis des Droits de l'Homme et du Tibet) etc etc...
Et après tout cela, on vous parlait des tanks russes qui envahissaient l'Ukraine.
J'ai la faiblesse de croire que s'il s'agissait de l'invasion de la France par la Belgique, on aurait fait sauter les gros titres.
Et seul un JT sur 7 a fait passer cet évènement devant les JO.
Alors depuis quand les informations sont devenues des pains et de jeux, je me le demande ?
J'ai la faiblesse de croire que les médias d'information (et je surligne bien ce mot, que TF1 fasse du décérébré, c'est leur choix économique), devraient avoir un code de déontologie, un code moral qui fait que certes des choix seront toujours à faire, mais qu'il y ait une hiérarchisation un peu moins basée sur le spectacle, quand bien même ça serait plus sexy.
Car quand on fait de l'information, on est la pour ...ben donner des faits que les gens ne vont pas aller chercher.
Quand on veut du divertissement , le téléspectateur (ou l'homme) sait où le trouver.
Là c'est du rôle et de la responsabilité des Médias de nous éduquer sur la réalité du Monde.
Alors oui bien sûr ici coule l'encre de ma vision qui ne vaut que les éléments que je crois importants.
Mais on en revient à nos hélicos.
Au delà de la tragédie des pertes humaines, je m'étonne effectivement que l'on puisse parler pendant une semaine d'un accident (à la vue des premiers éléments de l'enquête) qui a couté la vie à 8 personnes par rapport à des menaces d'attentats, des enlèvements et des assassinats.
Car ce cas soulève aussi cet autre reflet de l'affaire qui est celui de la célébrité.... Si l'hélico était un crash de quelconques participants on aurait eu 1 ou 2 jours max de blabla.... mais cela sera un autre post je pense.
La première interrogation est effectivement de savoir pourquoi les médias semblent avoir une hiérarchisation d'information basée sur le spectaculaire et le proche plutôt que sur l'inconnu, le lointain....
Bien sûr, on en revient toujours au même problème, je ne suis pas dupe. Rentabilité, pognon , espace publicitaire.
Il faut attirer le compatriote et devoir faire mieux que ceux-de-chez-Schmidt-en-face.
Et ça en dépit de tout.
Pas d'effort pour sensibiliser les gens aux problèmes, il ne faut pas les tanner d'informations avec leur attention mnésique de quelques minutes.
Tout défile à vitesse grand V et l'on ne s'arrête que sur le rêve et la facilité. Sur les icônes que les gens regardent et qu'on leur force à regarder.
Même les médias de service public se laissent entrainer dans la facilité d'une société de consommation de spectacle.
Pourquoi des centaines de morts en voitures par jour restent anonymes alors que lorsque Coluche se plante en moto, ce sont des gros titres sur des jours ?
Et surtout pourquoi continuer à en rajouter ?
Pourquoi continuer dans le voyeurisme et dans les hommages à profusion ?
C'est vrai que l'on ne peut pas mettre tout le monde au même niveau.
Qu'on ne pourra pas parler de tout le monde.
Mais pourquoi parler plus de certains et aussi longtemps ? Et surtout pourquoi parler plus d'un boxeur ou d'une championne de natation que d'un pilote d'hélicoptère ou d'un caméraman ?
Il y a toujours un choix qui est fait, c'est certain mais pouvons nous honnêtement nous dire que c'est tout ce qui est de plus naturel et que nos Médias ne sont ils pas en train de nous créer des échelles de valeurs un peu bancales ?
Il existe cette citation attribuée à Staline qui dit : 'La mort d'une personne est une tragédie, la mort de millions est une statistique."
Ce n'est que trop vrai mais dorénavant un autre paramètre se met en place, celui de savoir Qui meurt...Et qui va en parler.
dimanche 11 janvier 2015
To be or not to be Charlie (zhat is ze question)
Suite à cette semaine folle, le mot qui trend sévère sur l’internet
is #JeSuisCharlie.
De par le Monde les gens se sentent concernés, émus,
révoltés et placardent leurs avatars, tweets, revers de veste ou T shirt du
Slogan « je suis Charlie ».
Et inversement, des voix s’élèvent par rapport à cela.
Il y a ce qui sont
Charlie mais qui pensent que les gens ne savent pas de quoi il s’agit, surtout s’ils
n’ont jamais ouverts le journal de leur vie.
D’autres qui refusent de voir des gens ayant des idées
opposés aux leurs : Comment peut-on être catholique et être Charlie ?
Hérésie !
Etre Charlie, ce n’est pas une chose qui se définit. Bien sûr
il y a de grandes lignes, liberté d’expression, de rire de tout, de critiquer
par la satire notre monde, ses us et coutumes diverses.
Mais être Charlie c’est comme la vérité, c‘est de multiples
reflets et une vision différente selon chaque personne.
Peut-être que certains se déclarent Charlie par effet de
masse/mode et ne se sentent pas si concernés.
Oui il va y avoir des abonnements alors que la revue mourait
depuis quelques temps et des gens qui vont acheter LE numéro à paraitre parce
que symboliquement c’est fort.
Et oui peut être que comme avant la tragédie du 7 janvier,
Charlie pourra retomber dans l’anonymat voir le mépris.
Il peut sembler bon ton de suivre le mouvement plutôt que de
continuer à ne pas se sentir « Charlie ».
Et qui a raison ? Qui a tort ?
Chacun voit Charlie à sa porte. Chacun peut exprimer ce que «
être Charlie » représente. Mais forcément il y aura des visions divergentes.
Il est évident, on le sait depuis longtemps, que la mort
lave plus blanc et retourne les vestes.
Toute personne qui
décède, s’attire un capital sympathie immédiat, les critiques acerbes se transforment
en Hagiographies. Et il est toujours de mauvais ton de salir la mémoire d’un
mort.
Alors imaginez lorsqu’il
s’agit d’un lâche assassinat. Impossible de critiquer sans se manger une levée
de Boucliers façon Braveheart.
Et là tout à coup ne pas être Charlie ou osez dire que l’on
n’est pas Charlie amène des torrents de
critiques.
Par ce que dès qu‘il y a label, il y a clan. Les « je
suis » et les « autres ».
Et dans les autres aussi il y a plein de raisons différentes.
Le « non-Charlie » se retrouve à coté de
Jean-Marie Le Pen et donc dans le même panier.
Qu’importe si le mec qui défilera à coté de toi à une manif
est peut être un facho intégriste catholique de gauche, il est de ton coté (jusqu’à
preuve du contraire). Mais l’autre non, s’il
n’est pas avec toi il est contre toi.
Les « Non-Charlie » se retrouvent dans la peau du
musulman qui ne veut pas clamer bien haut qu’il se désolidarise des actes intégristes.
Tu ne le fais pas ? T’es un intégriste, c’est sûr. Noir ou blanc, pour ou
contre. Pas deux poids, deux mesures ; emballé, c’est pesé avec l'eau du bain et bébé (pour pas qu'il reste dans un coin).
Alors qu’il est important d’expliquer pourquoi on est
Charlie, pourquoi on ne l’est pas et de rester dans le respect. J’entends des
arguments valables et débiles de chaque côté.
Je peux être Charlie et essayer de comprendre pourquoi mon
voisin ne l’est pas et pourquoi l’autre l’est sans avoir lu un Charlie de sa
vie.
Heureusement dans le monde on peut se sentir concerné par
une chose sans la vivre. Sinon faudrait-il être séropositif pour donner au SIDA
thon ? Être victime de racisme pour lutter contre ? Être une femme
pour être contre le viol et le harcèlement ?
Bien sûr, d’autres personnes paraitront plus «
légitimes », mais il faut toujours respecter et discuter avec
compréhension. Oui il y aura des Charlie de 20 jours, des ‘non Charlie’ plus
engagés que des Charlie…
Chaque Charlie est unique et l’on peut essayer d’éduquer en
donnant ses points de vue et en respectant celui des autres.
Ce qui m’amène au « nous sommes tous Charlie ».
Et là par contre par définition c’est impossible.
Si à la limite on peut reconnaitre au gouvernement et/ou au
président une légitimité à parler au nom du peuple entier, il est par essence évident
que l’on ne peut pas défendre la liberté d’expression et parler au nom de tous.
Quand bien même que
la cause est juste, que l’on soit tous d’accord.
La soit disant union nationale que tout le monde souhaite
récupérer ou piétiner, ne peut exister qu’informellement.
Dire qu’on est tous Charlie, c’est parler à la place de l’autre,
c’est le ranger automatiquement à SA vision.
C’est simplement
imposer uniquement une idée unique, aussi lumineuse soit elle et ça s’appelle
de la dictature.
Soyez Charlie si vous le voulez mais laisser le monde
décider s’il veut l’être et pour quelles raisons. Car l’important est dans sa
tête et dans son cœur être en accord et de respecter et de comprendre la
position de l’autre. Et si vraiment elle semble terrible, alors de discuter
pour la faire évoluer.
Etre Charlie, c’est quelque chose de personnel que l’on peut
partager avec son voisin ou la nation…presque entière. Ou pas. Et c’est normal.
Et si vous pensez que mon article est trop consensuel tendance mou et
politiquement correct, sachez que vous avez le droit mais que je vous emmerde.
^^
Delenda Carthago
jeudi 8 janvier 2015
Je suis Charlie
Je ne sais quoi écrire.
L’angoisse de la page blanche pourrait-on penser.
Non, pas exactement.
Sous le coup de la passion de ce 7 Janvier 2015, de
nombreuses choses me sont venues à l’esprit. Qui ? Pourquoi ?
Les détails sont encore, au moment où j’écris ces notes,
trop flous pour se lancer dans une diatribe visant autre chose que la réalité
du fait.
12 personnes sont mortes, assassinées pour avoir participé à
un journal satirique ou s’être trouvé sur la route des meurtriers.
Quelles étaient les motivations des tueurs ? C’est
encore flou.
La réalité, froide, est là. Des hommes sont morts pour avoir
fait un travail satirique, pris leur plume, dessiné.
La réplique en légitime défense doit être proportionnelle à
l’attaque.
Personne ne devrait subir des violences et des représailles
physiques pour cela.
Des gens ont pris le droit de punir et de tuer des hommes.
De froidement leur enlever leur droit d’être sur cette Terre.
Alors je ne sais que dire, quoi écrire.
Parce que je ne peux pas extrapoler, et pourtant c’est ce
que je fais par jeu ou par besoin. C’est ce que plein de gens font, médias,
lecteurs anonymes, politiques…
Alors je dois aussi me taire pour éviter des commentaires
déplacés, non supportés par des faits et pas de simples hypothèses, rumeurs et
demi vérités.
Et pourtant la principale raison est que je suis sans voix,
la gorge serrée de découvrir ce qu’il s’est passé, ce type de violence qui
ramène aux terribles heures des attentats dans le métro. La volonté de terreur
cette fois dirigée vers la liberté d’expression, ciblée vers des individus
spécifiques.
Un carnage pour quelques dessins, opinions. Rien ne justifie
ça.
Cette dure et froide réalité me frappe au ventre et me prend
la gorge.
J’ai la nausée et je suis révolté. Je suis comme anesthésié
et pourtant une sorte de malaise se saisit de mon corps.
Sur mes rétines s’impriment tous ses avatars noirs qui se
multiplient sur les réseaux sociaux. Je scrolle et les voila qui s’alignent.
Réunis dans l’horreur, dans l’indicible, dans l’impensable.
Je peine à arriver à exprimer ce que je ressens.
Et je ne sais quoi écrire.
Et pourtant je le dois.
Au-delà des
résolutions de Nouvel An, je me dois encore aujourd’hui plus que les
autres jours d’écrire. De lutter contre cette violence qui veut faire taire la voix
de la liberté par les plus ignoble des façons.
Je ne sais pas quoi dire ou écrire mais je sais qu’il faut
que je fasse entendre ma voix, même un simple murmure perdu dans l’immensité du
Net, même si ce n’est que quelques mots.
Sans trop en faire pour l’instant, contraint peut être par
les émotions qui m’étreignent.
Peut être pas grand chose mais suffisamment pour lutter et
montrer que nous ne céderons pas à l’intimidation et à la violence d’où qu’elles
proviennent.
Pas grand-chose à écrire si ce n’est ces 3 mots :
Je suis Charlie.
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